Pas de révolution chez Manson, mais la volonté (enfin) d'en rester à l'essentiel sans devoir gaver les oies avec du mauvais fourre-tout comme cela semblait le cas depuis deux ou trois albums.
Je ne peux certes pas y trouver les mêmes perles que sur un Holy Wood, mais l'ensemble de The Pale Emperor, ramassé et concis ne souffre d'aucun titre mauvais, tandis que la balance est assez bien réglée entre virulence mansonienne (il en reste un peu, et d'la bonne qui plus est) et surtout un spleen crasseux teinté de pop, de rock briton, de blues, de glam, mais tout ceci franchement cohérent.
Point mon disque préféré du sieur il est vrai, mais largement recommandable pour sa bonne tenue et sa franchise, il était temps que Manson se rebiffe, c'est chose faite.