Ce premier album d'ELOY baigne dans un mélange bâtard et maladroit de hard rock teinté de psychédélisme déjà vieillot et dépassé en cette année 71, un peu de la même manière que le fera Scorpions sur leur premier 33t Lonesome Crow fin '71-début '72.
Pour le moment, point de rock progressif à l'horizon !
Ces morceaux, pour la plupart bien trop longs pour ce qu'ils sont, n'ont ni l'inventivité ni le mordant de ce que pouvaient proposer Deep Purple, Led Zeppelin, Black Sabbath, Uriah Heep ou les Allemands Lucifer's Friends au même moment. sans parler du fossé gigantesque entre leur talent de musiciens et celui de leurs confrères mentionné juste avant !
Autant dire qu'il va falloir du temps avant qu'ELOY ne parvienne à un résultat satisfaisant !