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Alain Souchon
Au Ras Des Pâquerettes
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le 07 Novembre 2024 par SEB


Deux chansons à l'intérieur de cet album majeur de notre Souche nationale me font un petit pincement au coeur quand je les entends... Une rupture. Comme quoi la musique accompagne les moments de notre vie !

C'était à l'Été 2000. Une belle histoire d'amour de 3 ans venait juste de se finir avec une ex quand passait en boucle "Taille la zone" sur les radios et les clips télé. Coté réconfort j'ai connu mieux, entre cette chanson-là et "Le baiser" qui l'avait précédée j'avais la totale ! Elles évoquent en moi cette période assez compliquée qui me revient en pleine poire quand je les écoute... (Au cas improbable où tu me lirais chère F... le temps a refermé la blessure, sans l'effacer). Voilà, fermons la parenthèse.

Depuis j'ai eu l'occasion d'écouter cet album en entier. Et honnêtement ce petit caviar n'est vraiment pas au raz des pâquerettes, au contraire ! Hormis les 2 titres cités plus haut j'ajoute la chanson-titre aux réussites ainsi que "L'horrible bye-bye" ! Du point de vue musical ces chansons et les autres d'ailleurs sont justes excellentes et prouvent, si c'était encore nécessaire, le talent indéniable d'Alain. Un honnête 5 bien mérité

le 05 Septembre 2024 par BLUEMASK


Probablement le meilleur album de notre grand frère préféré. 10 titres, 9 titres absolument magnifiques (j'écarte 'Pardon'), où les textes doux-amers, les musiques boisées, et l'humour discret se mêlent, pour un album particulièrement mélancolique. Le genre de disque qui rend autant triste par sa lucidité qu'heureux par son humanité partagée.

le 02 Mai 2020 par MR LARSEN


Alain SOUCHON parachève avec "Au Ras des Pâquerettes" une décennie 1990 triomphale. Cet album comporte son lot de classiques indémodables (splendides "Le Baiser" et "Rive gauche") et offre une ambiance des plus joyeuses grâce à des compositions primesautières et printanières ("L'Horrible Bye-bye" et "C'était Menti", entre autres).
Côté texte, la qualité est toujours au rendez-vous, même si le bonhomme "métaphorise" peut-être moins que sur "C'est Déjà Ça" (son magnum opus). On notera quand même la belle analogie du titre final, "Caterpillar", que je ne peux m'empêcher de rapprocher des "Filles électriques". SOUCHON y propose à nouveau une belle analogie autour de la relation homme-femme pour un résultat assez mignon, comme le note Clansman dans son commentaire... Hélas, je trouve ce morceau moins bon que son illustre aîné, la faute à une mélodie peu percutante. Un dernier chapitre en demi-teinte... d'où ma note finale de 4/5.

le 01 Novembre 2019 par CLANSMAN57


"Caterpillar" est dotée d'une imagerie super mignonne.
Décrire ce qu'il se passe dans le coeur des hommes lorsqu'une nouvelle conquête s'en empare, à l'aide d'une ambiance mélancolique, c'est génial. L'humour s'y mêle superbement...
Comment fait-il pour toucher et faire sourire en même temps?

"Le baiser" ou comment se promener sous le soleil accompagné de rêveries nonchalantes.
C'est une des meilleures chansons de Souchon, jamais lassante en ce qui me concerne, malgré son matraquage radio à l'époque.

"Rive gauche" ou comment faire ressentir la nostalgie de la disparition de ce quartier qui abritait des artistes en tous genres. On a beau ne pas l'avoir vécu, c'est comme si nous y étions!

Pour la chanson-titre, il écrit que Voulzy et lui pensaient tenir un tube énorme sur le moment, mais que ce n'est sûrement pas le cas en fin de compte. En effet, ce n'est pas un tube, c'est juste une très belle chanson, un peu moins directe qu'habituellement.

Bref, elles sont toutes réussies, je mets également la note maximale.













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