Oui, il s'agit bien d'une erreur dans la gravure.
C'est plutôt rare mais il y en a quelques unes, sur des rééditions remasterisées principalement.

Merci pour ta réponse, NapalmDeath.
Il ne me reste plus qu'à expliquer à mon ami à quel moment "Raining Blood" commence vraiment,lol!
Il me semble que sur le "Orchid" de Opeth il y a le même souci entre les deux derniers titres.

C'est vrai que t'écoutes ça en conduisant ? Ca craint pas un peu, non ?

Hahaha! J'ai pris l'habitude de faire mon petit 80 à l'heure, même avec le "Reign In Blood" dans la voiture.
Je me laisse pas influencer par un tempo rapide.
Mais très franchement, je n'aime plus trop écouter de la musique dans la voiture, ça m'arrive rarement.
Plus jeune, ça me semblait indispensable, à croire que la voiture ne pouvait pas avancer sans musique et aujourd'hui, ça marche très bien sans.
C'est plus le même plaisir pour moi dans la caisse.
C'est aussi plus pratique pour discuter dans ces conditions!

Tu me rassure.
Le Classique, en voiture, c'est pas mal… Il fut un temps, je me faisais l'intégrale des symphonies de Brahms sur un trajet de 500 Kms… Mais SLAYER, je ne pourrais pas (plus).

Le Classique non plus, j'ai du mal à l'apprécier dans la voiture.
Comme je l'ai déjà mentionné à Nono il y a quelques temps, il m'arrive de mettre une fréquence consacrée à la Musique Classique pour m'amuser à reconnaître l'oeuvre diffusée, ou le compositeur, mais ça s'arrête là.
J'étais tombé sur la 5ème de Mahler et c'était insupportable... trop chargé, trop polyphonique pour conduire en même temps.
Le mieux pour moi, dans la voiture, lorsque j'ai envie d'en mettre, c'est la musique simple.
Je ne pourrais pas y écouter du Yes ou du King Crimson, par exemple.
Ni même un Pink Floyd, car trop planant et quand je conduis, le trip ne fait pas vraiment effet.
J'ai un peu l'impression de perdre mon temps en fait.
Les musiques tristes/mélancoliques, oniriques ou trop complexes, je préfère les écouter chez moi.
Le soir de préférence, pour celles en mode mineur, je trouve que ça se dévoile davantage ou du moins, ça touche encore plus lorsque le décor va bien avec.
C'est comme avec certaines musiques qui se prêtent bien à certaines saisons.

C'est marrant en fait, ces choix d'écouter telle ou telle musique à tel moment, ou tel endroit.
Du moins, avec le temps et en ce qui me concerne.
Je réfléchis beaucoup en fait avant d'écouter quelque chose, je cherche ce qui pourrait me correspondre à ce moment bien précis.
Avant, je m'en fichais un peu et maintenant, je ne pourrais plus procéder autrement.

Savoureux échange entre Clansman57 et Fred. A l'âge canonique que j'ai, j’ai subi les avanies des années 1980 quand on affichait ses goûts pour le hard-rock (on disait peu métal à l'époque). Fin 1970 et début 1980, le Hard, c'était une musique de bourrins. Ça l'était oui (et ça l’est certainement encore pour une part) car il ne faut pas nier l'extraction prolétaire de beaucoup des amateurs d'AC/DC à l’époque; si tant est que l'on ose le lien entre classe populaire et inculture. Mais déjà à l'époque j'écoutais en même temps Klaus Schulze, aux antipodes, et j’appréciais secrètement des titres de Depeche Mode et certains passages de musique classique. L'ouverture d'esprit était embryonnaire mais véritable, puis j’ai accumulé les explorations, gardant ma base de cœur dans les watts du rock dur. Aujourd'hui la découverte récente des mélopées sensibles d'Amir (Tamino) me donne autant de frissons qu'un riff dantesque et adrénergique de Slayer. 40 ans après, les temps ont changé, l’esprit fusion a bousculé les catégories musicales bétonnées, m’offrant des mélanges impensables alors entre métal et ambiances atmosphériques (O.S.I, Tool ou Riverside…), et les prolétaires ont faits des études. Ainsi on se retrouve aujourd’hui avec un Fred qui hésite entre Brahms et Slayer, et avec des posts de certains fans sur NIMH à la syntaxe et avec un vocabulaire qui feraient rougir mes anciens moqueurs. J’hallucine. Et je savoure de voir que j’étais dans le vrai il a 40 ans. Merci à vous 2, je ne vous connais pas, mais vous m’avez fait un bien fou.

Salut Finisherfranky !

Oui, le prolétaire a fait des études, mais il sait d'où il vient et ne l'oublie pas !
J'ai toujours considéré que l'amour du fils d'ouvrier ou de l'apprenti pour le Heavy Metal, surtout dans les années 80, résultait d'un respect ou d'une admiration pour le travail bien fait, qui pouvait justement évoquer celui de l'OS, voire de l'artisan ou de l'agriculteur : rythmiques carrées et précises, parfois inventives, ornées de mélodies de guitares à la tierce et agrémentées de soli souvent mélodiques et techniques… un beau travail, finalement, à l'image d'un beau meuble traditionnel bien solide en chêne, sculpté et orné de motifs parfois subtils et toujours agréables à l'œil… ou d'un beau champ labouré en octobre … ou d'un beau produit fini sortant de la chaine de montage, une belle voiture, une belle moto…