"Il n'y a plus rien. Et ce rien, on vous le laisse".
Magistral. Comme tout ce que Léo a fait entre 1968 et, disons, 1974 (à partir de "Je Te Donne", en 1976, qui, par ailleurs, inaugure un changement de label, ça devient, parfois, moins fort, encore que...). Mais entre 1971 et 1973, entre "La Solitude" et "Et...Basta", et cet album "Il N'Y A Plus Rien" est entre les deux autres, c'est juste monumental.
"Ne Chantez pas la mort". Rarement un morceau aura aussi bien transcrit les sentiments ressentis au sujet de ce funeste thème funéral. Quand Léo prononce "La mort...la mort...", on a à la limite l'impression d'y être (lui y est depuis 1993).
Rien à jeter ici, rien, rien, rien, même pas ce rien qu'on leur laisse.