SANTANA : INNER SECRETS (1978)


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Santana
Inner Secrets

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le 15 Mars 2018 par ALEX F

Album sympathique sans plus. Le meilleur morceau me semble être "Dealer/Spanish Rose". J'aime bien "Move on", "One Chain" (bien que ce soit très opportuniste, le disco étant à la mode à l'époque) et "Life is a Lady/Holiday". "Open Invitation" est une excellente compo hard fm, mais un peu molle dans sa version studio, les versions live sont clairement meilleures. Le reste de l'album ne m'a pas spécialement marqué. Cela dit, j'aime bien la touche bluesy sur l'intro de "The Facts of Love".

le 05 Février 2014 par ILLOGIQUE

La pochette la pire de toute la discographie de Santana. Les pochettes des albums de Santana ont toujours eu une certaine classe, alors que là ce n'est pas terrible. Heureusement que l'album est bon, mais là on est déjà vers la fin.

Cet album marque le début d'un grand tournant pop que de toute façon tout les autres groupes et artistes ont été obligés de prendre en cette veille d'apocalypse musicale des années 80.
One Chain (No Make Me Prison) est ma préférée parce qu'elle illustre bien l'époque musicale dans laquelle Santana se trouvait en 1978 et sa facilité d'adaptation.

le 11 Juin 2011 par FEELGOOD

On pourra certes reprocher à l'artiste d'avoir perdu le feu sacré qui le caractérisait autrefois et de donner dorénavant dans le plus strict professionnalisme. Inner Secrets ne dégage pas la fièvre et l'intensité des premiers albums. Il est aussi aux antipodes du mysticisme d'un Caravanserail.
La prise de risques s'avère ici minimale. Nous sommes en 1978. Les vétérans du rock américain ne prétendent plus révolutionner quoi que ce soit. Á la même période, le Jefferson Starship donnait dans un style californien pépère.
Inner Secrets n'en demeure pas moins un cocktail réussi de rythmes latins - certains parleront même de disco - et de rock musclé. L'ensemble, belle mécanique parfaitement huilée, fonctionne à la perfection dans la mesure où ces éléments ont toujours été présents dans la musique de Santana, qu'il s'agisse des grosses guitares ou des rythmes endiablés. Le meilleur des deux mondes, en somme.
Album extrêmement plaisant, un peu paresseux bien sûr, peut-être un peu trop lisse parfois (sentiment renforcé par le chant quelque peu impersonnel de Greg Walker) mais idéal à la belle saison. Parfait pour exalter l'hédoniste qui sommeille en nous.

le 19 Février 2011 par POPO

Je suis à peu près du même point de vue mais après celui là, Marathon est vraiment une bouse, une daube moitié pop rock à légères influences pseudo-disco avec ce même chanteurs (ou le même chanteur) à la voix grinçante insupportable, que le "groupe" a adopté depuis Amigos ...

Mais franchement les suivants surtout dans les années fin 70 et 80, ou on voit quaziment tout ces instrumentiste élites en train de se voir obligé de faire de la pop basique, simple, accessible pour pouvoir vendre un peu plus après leur claques de leurs derniers "bons" albums (à l'instar de ... tous ? ...) chansons courte, couplet-refrain "ABACAB" et dérivés, paroles simplistes etc etc ... NAVRANT ...
Sincèrement j'aurai pas aimé être à leur place à cette époque là en plein n-ième boulersement musical dans la variété ou des vague d'artistes apparaissent et d'autres disparaissent presqu'en un coup ... c'était une autre époque (maintenant on sortirai un album de Coldplay de 2003, en 2011 maitenant, si il était pas encore paru à cette époque là on y verrai que du feux, et il aurai probablement fait le même succes qu'à l'époque ... on fait ça dans les années 63 et 71 le groupe serai hué par tout le monde et traité de vieux ringuard ... (dire que les Shadows en 1967 étaient déja pris comme Hasbeen ...)