Cet album n'est surtout pas celui par lequel il faut débuter pour découvrir l'univers de Klaus Schulze.
Malgré le fait qu'il présente un Schulze désorienté par l'alcoolisme qui le ravageait à cette époque, donc n'étant devenu plus que l'ombre de lui-même, je ne puis m'empêcher de nourrir une certaine affection pour cet opus. "Colours in the darkness" est même un excellent titre à l'ambiance dark à souhait particulièrement dérangeante. Une réussite majeure.
En revanche, le dernier titre éponyme de 24 minutes souffre d'un essoufflement bien avant la fin qui rend agaçant le principe de répétition qui le génère. Alors que le mixage, les sons et les effets sont excellemment agencés. Ce titre aurait été excellent dans un format de 10 minutes, pas de 24 interminables minutes.
