Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne indisponible  [?]

Oingo Boingo
Dead Man's Party
Page  1 |

le 12 Octobre 2018 par BAKER

Je dois confesser, cher Leo, être d'accord avec le caractère très répétitif voire tape-nerfs de No One Lives Forever.

A vrai dire c'est justement cette répétition implacable, le bambou sous l'ongle, le clou dans l'hypophyse, qui lui donne sa force si l'on s'y adonne complètement. Mais je comprends qu'elle puisse avoir l'effet inverse.

Je pense avoir été tant traumatisé par Massacre à la Tronçonneuse 2 que la redécouverte de cette chanson, via l'achat de Boingo Alive au hasard, a dû sérieusement me griller quelques neurones (qui a dit : y'avait pas besoin ?!? ^^)

le 12 Octobre 2018 par LEO


Après le gros coup de mou de So-Lo, il y avait de quoi avoir des doutes quant à la suite des aventures discographiques d'OINGO BOINGO !
Heureusement, le très bon "Just Another Day" qui ouvre ce cinquième album rassure en partie l'auditeur.
Certes, tout comme sur le 33t précédent, l'orientation musicale est ici bien plus léchée et "grand public" que par le passé mais au moins cette fois-ci le groupe n'a pas oublié de composer des morceaux qui tiennent la route, et n'oubliant pas la vitalité au passage !
"Dead Man's Party" est une bonne compo, cependant je la trouve bien plus taillée pour la scène que dans le contexte du studio (où ses plus de 6 minutes me semblent un peu exagérées). En live, son tempo sera accéléré et son énergie s'en trouvera décuplée.
"Heard Somebody Cry" ne m'emballe pas plus que ça. La musique et la voix de Danny Elfman m'évoquent Mark Mothersbaugh de DEVO (celui de l'après Freedom Of Choice).
"No One Lives Forever" est un peu un salmigondis de ce que sait faire la formation, à savoir ska avec cuivres à l'appui, gros son de guitares et rythmique de plomb, plus synthés colorés et chant tribal à la clé. Bref, un condensé de OINGO BOINGO quoi, sauf que la compo me paraît horriblement répétitive et monolithique. Contrairement à BAKER, elle a du mal à agir sur moi et je m'ennuie vite à son écoute.
"Stay" me plaît bien plus. Le titre est très radiophonique sans pour autant se faire putassier.
"Fool's Paradise" balance vraiment bien avec ses guitares mordantes, sa section de cuivres claquante et sa partie de basse bien en avant (le nouvel arrivant, John Avila donne du peps au son du groupe et avec son jeu de scène sautillant en concert, il sera autant une attraction que son leader Danny Elfman !).
L'enjoué "Help Me" est franchement pas mal, pas exceptionnel mais il fonctionne plutôt bien au sein de l'album.
En revanche, le très synthétique "Same Man I Was Before" ne m'emballe pas. Un morceau très générique en somme.
L'album se referme sur le funky "Weird Science", qui avec ses faux airs d'INXS pourrait presque paraître une parodie mais s'avère pourtant sacrément accrocheur et addictif. J'aime !
Au final, ce Dead Man's Party relève largement le niveau de la déception précédente et il est globalement agréable à écouter et contient de bons moments, cependant il me semble un cran inférieur à Only A Lad et Good For Your Soul, qui eux-mêmes n'atteignaient pas la perfection du merveilleux Nothing To Fear. C'est pourquoi je lui attribue une note de 3 à 3,5/5.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod