Je n'aime pas bien le terme 'rock celtique', c'est terrifiant comme le jazz-rock, avec cet effroi à l'idée de se retrouver coinçé avec 3 péquenauds dans un fest-noz à chanter du Tri-Yann. Fin du cauchemard ici, il s'agit des Dropkick Murphys, héritiers des Pogues et de The Clash, la passion irlandaise de l'un et la classe punk de l'autre.
Leurs premiers albums étaient un peu trop frontaux et ils fonctionnaient bien mieux en concert (putain, les concerts des Dropkikck, c'est quelque chose...), mais depuis 'Signed and sealed in blood', leur disques sont plus aérés, mieux produits et c'est un plaisir à chaque sortie.
'Turn up that dial' n'a pas besoin de 11 écoutes pour s'apprécier. Plaisir immédiat, énergie débordante, mélodies simples mais accrocheuses, bonne humeur communicative sans tomber dans la Chenille, voilà la recette. Le côté 'refrains-tous-en-coeur' est bien entendu un peu une facilité, mais le disque est court, c'est tellement enthousiasmant que ça en devient génial, et puis, merde, on n'a pas tous les jours envie de se cogner un disque de Christian Death
Happy Birthday Dear MotherFucker ! (H.B.D.M.F)
