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4 commentaires notés [?]
Van Halen
5150
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le 20 Novembre 2020 par NONO
@NEW ANGEL D : Je suis d'accord sur le changement pas très heureux du groupe après "1984". On a beau trouver de supposées qualités à l'arrivée de Hagar (chant notamment), moi je préfère la période Roth. Roth est vraiment l'ADN du groupe. Après 1984, c'est assimilable à, disons ...., Europe.
Peut-être que Hagar chante plus "juste", mais je préfère le mi-chant / mi-gueulante de Roth. Quoi qu'il en soit, Hagar est à Roth ce qu'un chat de gouttière est à un tigre !
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le 18 Novembre 2020 par FEELGOOD
L'arrivée de Sammy Hagar entraîne de profondes modifications dans la perception de la musique du groupe (un peu comme le remplacement d'Osbourne par Dio dans Black Sabbath). Ces changements sont liés au style vocal de Hagar, radicalement différent de celui de Roth. Mais l'arrivée du nouveau chanteur n'explique pas tout. « 5150 » sonne aussi très différemment des albums produits par Ted Templeman. Ici, Templeman (qui avait produit le groupe Montrose qui révéla un jeune Sammy Hagar) est remplacé par Donn Landee et Mick Jones de Foreigner, ce qui explique peut-être le son plus policé du disque, ainsi que la plus grande place attribuée aux synthés, déjà présents auparavant. Jusque-là, les albums de Van Halen avaient un côté artisanal, un peu bordélique, en totale adéquation avec la folie de Roth. « 5150 » sonne plus carré, plus formaté, plus sérieux aussi. Les multiples concessions aux sonorités synthétiques des années 80 (jusqu'au son de batterie) en font un album beaucoup plus daté que ses prédécesseurs, « 1984 » compris. « 5150 » gagne en efficacité ce qu'il perd en magie.
À l'époque, les chroniques de la presse française avaient été contrastées. Dans Best, Patrick Eudeline avait détesté la nouvelle orientation du groupe. Un « bourbier sérieux et compassé (…), du heavy rock intégriste », j'en passe et des meilleures.
Dans Hard Rock Magazine, Jean-Pierre Sabouret avait défendu l'album : « ...Van Halen nous offrant un album des plus hard (peut-être même le plus hard qu'il ait jamais fait), (…) indispensable (…), Un album qui ravivera bien des passions. »
Ce disque, je l'ai apprécié dans les années qui suivirent sa sortie et il passait fréquemment sur mon walkman. Il constitue, pour moi, l'archétype même du disque des années 80, au même titre que le « 1987 » de Whitesnake, ou que la B.O. de Top Gun. La bande-son d'une époque, avec ses qualités et ses défauts. Même si mon avis est maintenant plus critique que dans les années 80, j'aime toujours certains morceaux, qu'il s'agisse de la ballade « Dreams », pourtant très formatée, ou de l'excellent morceau-titre au solo d'anthologie.
Un petit 3,5/5, logiquement ramené à 3.
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le 18 Novembre 2020 par THE NEW ANGEL D
@ NONO : Je trouve "ou812" très moyen aussi et très proche musicalement de "5150".
Moins caricatural par moment, il est vrai, mais encore moins fun ... avec un Eddie toujours plus en retrait et une basse inexistante dans le mix. Perso, j'ai du mal avec ce Van Halen-là et, clairement, la magie a disparu après "1984". J'ai encore plus de mal avec les albums des 90's, vraiment pas terribles. Quant à "Different Kind of Thruth", je le vois comme un bonus sympa. C'est un album moyen dans l'ensemble mais qui sonne comme le Van Halen que j'aime.
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le 18 Novembre 2020 par NONO
@THE NEW ANGEL D : Que penses-tu du suivant, OU812 ? Personnellement je le trouve meilleur que ce pitoyable "5150", même si ça reste assez FM mais il y a un léger retour en arrière. Les titres FM sont moins outrancièrement synthétisés, et les rocks burnés sont moins caricaturaux. Moi j'aime beaucoup OU812.
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le 16 Novembre 2020 par THE NEW ANGEL D
Plus le temps passe et plus j'ai un peu de mal avec celui là. Autant, "1984" flirtait avec le fm et ça apportait un petit truc nouveau mais celui ci s'embourbe totalement dans le genre.
Quand on regarde les albums d'avant, c'était toujours un peu inégal et bancal mais c'était fou, varié, imprévisible. Ici, on a un album formaté et homogène de A à Z ou Van Halen perd son identité.
Et puis la production? difficile de faire plus anti rock n roll. C'est synthétique de partout !
Tout ceci est trop rigide. Quand au chanteur, Sammy Hagar : le mec assure mais il est d'un sérieux ... où est passé le fun, le big rock ? Bref, où est Van Halen ?
Là, c'est quasiment un tout nouveau groupe . Et c'est souvent d'ailleurs quand il fait sa soupe FM qu'il se montre convaincant. Car les singles "dreams" et "why can't this be love" sont clairement réussi si on aime ce genre . Par contre, le groupe pousse le bouchon un peu loin sur "love walks in", pas mauvais mais un peu banal et très cul cul.
Pour les titres plus rock, j'aime bien le mid tempo "5150" qui se démarque un peu avec des passages à la guitare ou Eddie montre qu'il est Eddie. Quand à "Inside" et son groove synthétique, idem.
Par contre, quand le groupe fait du hard...ça ronronne et c'est pas génial.
Le titre "good enough" est tout juste moyen et le nerveux "get up" est à la limite de l'écoutable. Quand au mid tempo "summer nights" et "best of borh worlds" avec son coté acdc sous tranxène, c'est correct mais guère plus.
C'est pour ça que la suite de Van Halen ne m'intéresse pas. Ce hard rock convenu et souvent chiant m'ennuie.
"5150" reste toutefois un album correct, sauvé par quelques bons titres et quelques pirouettes d'Eddie.
Note : 2,5 arrondi à 3
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