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The Rolling Stones
Black & Blue
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le 08 Décembre 2015 par CHRISNAKE


8 titres seulement qui sont étirés à l'infini. 2 rocks seulement "Crazy Mama" et "Hand of fate" un peu mou, c'était osé en pleine vague punk! il y a 2 tubes "Hot stuff" et "Fool to cry" qui passaient beaucoup en radio à l'époque et qui sont les points fort de l'album. "Memory hotel" est de bonne facture mais trop longue..."Melody" sympa et originale sera reprise par Bill Wyman et son groupe "Rhythm Kings". "Cherry oh baby" est par contre le ratage du disque! La note du chroniqueur est sévère! Je me rappelle de la pochette intérieure du disque avec les formulaires du studio indiquant les musiciens sur les pistes. Pour moi un album moyen mais agréable.

le 23 Août 2011 par TERRY


Un disque moyen, mais contenant quand même d'excellentes (mais rares) chansons comme "Hot stuff", "Hand of fate", "Memory Hotel" ou "Fool to cry". En fait, la moitié, donc. Compte tenu du niveau des précédents, c'est peu.

le 25 Juin 2011 par FEELGOOD


Ah ! Black and Blue ! Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'une cuvée qui ne laisse personne indifférent...
Chef-d'oeuvre absolu pour les uns, abomination ultime pour les autres...
Le dernier grand Stones, vibrant hommage à la musique noire, avec ses incursions dans le funk, le reggae et le jazz, clament ses adorateurs.
Un simple prétexte à l'audition de guitaristes ( Wayne Perkins, Harvey Mandel, Ron Wood, et quelques autres dont les prestations ne finiront pas sur le disque) assènent ses détracteurs.
Plus de trente-cinq ans après sa sortie, Black and Blue continue de susciter de houleuses discussions et la polémique n'est pas près de s'éteindre.

Le mystère Black and Blue...
Les Stones, censés être le plus grand groupe de rock de l'histoire de l'univers, nous proposent cette fois un album qui ne contient que peu de rock. Seuls deux titres, Hand of Fate et Crazy Mama, relèvent véritablement de ce style. Le premier, basé sur un excellent riff, tient bien la route, magnifié il est vrai par les interventions inspirées de Wayne Perkins dont le jeu peut rappeler celui du regretté Mick Taylor.
Le second n'est qu'un énième morceau à la Berry, comme le fut déjà en son temps Star Star. Sympathique et bordélique mais loin d'être indispensable.
Black and Blue souffre surtout de son aspect par trop décousu, le groupe s'essayant avec plus ou moins de bonheur à différents genres et semblant de surcroît être en proie à un cruel manque d'inspiration.
Huit chansons seulement, cas unique dans la longue carrière du groupe ! Sur ces huit compositions, on note la présence d'une reprise. En outre, deux titres, même s'ils sont signés Jagger/Richards, portent la marque d'une inspiration extérieure, ce qui en dit long. Mentionnons aussi la longueur inhabituelle des chansons qui semblent parfois avoir été laborieusement étirées.
Peu de rock stonien, donc. Le groupe donne dans le funk avec le groovy Hot Stuff, titre essentiellement basé sur un riff obsédant et n'affichant d'autre ambition que de faire danser. Mention spéciale à la prestation inspirée du guitariste Harvey Mandel (ex-Canned Heat) qui se lance dans un délire à la Wah-wah délicieusement seventies. En revanche, Hey Negrita ( inspiré par l'inénarrable Ron Wood ) tourne très vite en rond, le groove de départ n'étant pas suffisamment exaltant pour être étiré sur près de cinq minutes...
Le reggae, très en vogue à l'époque, n'est pas oublié, avec cette reprise du Cherry Oh Baby de Eric Donaldson, clinquante et sans grand intérêt.

L'inspiration de l'envahissant Billy Preston se fait plus que sentir tout au long du bizarre et jazzy Melody, morceau dont l'intérêt est rehaussé par les arrangements d'Arif Mardin, l'homme qui relança la carrière des Bee Gees (référence propre à faire fuir les puristes).
Restent deux ballades, Memory Motel, superbe chanson quelque peu handicapée par sa longueur. Sept minutes, c'est franchement trop long. Lors de la tournée Bridges to Babylon, les Stones ressusciteront ce morceau dont ils proposeront une version moins ample (sur l'album live No Security, elle est ramenée à six minutes, ce qui est nettement plus raisonnable).
Quant au tube Fool to Cry, il s'agit d'une ballade soul, typique de ce qui se faisait alors et mettant en avant le fameux falsetto de Jagger.
Inégal, surprenant, décousu et controversé, Black and Blue a au moins eu le mérite de sortir le groupe de la routine dans laquelle il tendait à s'enliser. Il est aussi particulièrement représentatif de l'air du temps, tout comme l'était Their Satanic Majesties Request neuf ans plus tôt. Cela ( et l'absence de véritable "classique") l'empêche évidemment d'accéder au statut de "grand disque". C'est la troisième fois consécutive que les Stones sortent un disque fort inférieur à leurs réussites d'antan.
Par la suite, et malgré d'indéniables fulgurances ici et là, aucun album du groupe n'accèderait plus au statut de chef-d'oeuvre, à l'exception peut-être de Some Girls, mais même celui-ci ne fait pas l'unanimité.
En 1976, l'âge d'or des Rolling Stones (1968-1972) appartient bel et bien au passé.



le 06 Juin 2008 par BACK AND BOOZE


Mouef, mouef, mouef,
Album moyen avec l'arrivée de Woody, un point : les démos sonnent mieux que l'album (en particulier FOOL TO CRY, HOT STUFF qui sonnent beaucoup plus disco-funk).
L'histoire des Stones aurait pu être différente : imaginons que les Stones aient pris James Williamson en 1975 (fin des Stooges en 1974, et enregistrement du très stonien KILL CITY en 1975), Williamson compose très stonien (KILL CITY, sur NEWS VALUES également), on aurait eu une vraie rythmique et des compos à la hauteur assurée pour les années 80's ! Au lieu de ça les Stones se sont enfoncés dans la musique moyenne, et Williamson l'a quitté pour se reconvertir dans la high-tech...













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