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Indochine
3.6.3
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le 26 Octobre 2022 par NONO

Indochine, pour moi, c'est DEUX bons albums : "Le Péril Jaune", et "Paradize".
En dehors de ça, je suis épaté par autant de longévité et d'endurance de la part d'un groupe qui, somme toute, ne vaut pas tripette.

le 25 Octobre 2022 par BAKER

Pour tenter l'aventure, je conseillerais de débuter par la période 83-96 avec la compilation The Birthday Album, mais dans sa version double et en SACD.

Bonne chance pour la trouver Jim, sans compter qu'il faut le lecteur adéquat. Mais le résultat vaut la peine.

Pour la seconde période, c'est BEAUCOUP plus compliqué. Mais vraiment. Je n'ai AUCUNE idée d'un album que je pourrais conseiller, à part peut-être Alice dans sa version double uniquement.

le 25 Octobre 2022 par RICHARD


C’est justement parce que ce groupe compte énormément pour moi (période 1981-1999) que ces quelques lignes peuvent apparaître peut-être comme dures, voire infondées si le fait indochinois n’est pas nécessairement son centre d’intérêt.

Ce que je reproche en tant que fan surtout de la période citée ci-dessus, c’est la relecture complète et permanente que Sirkis fait de son groupe et de sa propre histoire. Sans exposer de multiples détails rébarbatifs, on pourra entre autres juste noter que le lider maximo dans un souci permanent de main mise « mémorielle » ne parle par exemple aucunement des personnes qui ont aussi et surtout fait INDOCHINE. Pas un mot depuis 1995 sur Dominik Nicolas le compositeur des six premiers albums, ni sur Jean-Pierre Pilot (le socle sur lequel Sirkis s’est appuyé confortablement durant la traversée du désert), le talentueux producteur Philippe Eidel et tant d'autres personnes pourraient être citées.

Toute l’histoire du groupe se fait maintenant à travers le prisme de Sirkis et c’est tout. Il n’existe d’ailleurs aucune voix discordante que ce soit dans les livres, reportages, hommages touchant au groupe si on excepte les critiques par principe de Libé, les Inrocks, etc. Tout y est hagiographique. La seule voix différente que j’ai pu trouver est l’excellent blog soleywhy-indochine.blogspot.com, blog extrêmement poussé et factuel, de grande qualité décrivant le cas Sirkis et ses paradoxes.

Que l’on soit bien d’accord Fred, qu’une entité de plus de quarante ans soit traversée par des crises, des joies, que l’on prenne parti pour tel ou tel membre, rien de plus naturel. Ce qui me gêne le plus en fait, c’est de constater que la plupart des fans ne voient pas le cynisme qui anime Sirkis depuis plus de vingt ans. Aucun sentiment de supériorité de ma part, ni de pseudo-élitisme mal placé. J’ai trop « souffert » ado de passer pour un attardé parce que j’aimais ce groupe. Juste l’impossibilité de dire par exemple sur les sites officiels, forums que non Sirkis n’est ni un dieu, ni un ange. C’est par essence vain.

Cynisme, oui. Le temps était à la britpop, il a sorti Wax. Les ados des années 2000 étaient pseudo goths. Dancetaria et Paradize sont apparus. Le revival new-wave n’en finit plus. On met des gros claviers sur les derniers étrons discographiques. En concert, on joue 95% de morceaux crées à partir de 2002... C’est l’un des problèmes majeurs des fans d’INDOCHINE. Ils ne font majoritairement aucune différence entre la subtilité des titres des années 1981-1993 par exemple et la redondance permanente et sans âme des décennies 2000-2010. Sirkis gére sa chose comme il gère une entreprise. Il n'y a plus de notion réelle de groupe. Tout le monde est interchangeable et certains musiciens disparaissent du jour au lendemain sans aucune explication (Mr Shoes, Jean-My Truong). J’insiste sur le fait (mais ce n’est que de la musique après tout) que pour appréhender cette situation, il faut voir l’histoire indochinoise dans sa globalité.

Si le succès d’INDOCHINE dans les années 80 était sans conteste artistique et commercial, il n’est depuis plus de vingt ans que commercial. Par essence, tout avis est subjectif mais que ce soit avec 13 le dernier album sans nom ou le dernier single imbuvable en duo avec MOBY , il n’est pas près pour moi de changer. Que ceci ne t’empêche surtout pas quand même Fred de tenter l’aventure indochinoise car elle contient beaucoup de très belles choses…mais avec toujours avoir bien en tête ce même recul salvateur.


le 25 Octobre 2022 par BAKER

Pour ma part c'est très simple : Paradize puis ce live ont été un tournant, où la musique se fait plus franchement rock certes, mais avec environ une chanson sur dix réussie dans ce domaine. Tout est plus gros, plus "adulte", et... froid, répétitif, creux, avec un curieux sentiment d'insincérité.

S'ajoute à cela la résurrection du groupe par une ritournelle atroce même pas écrite par eux, et donc ces concerts qui sont des happenings géants du style "nous on est trop génials, pask'on est à le concert d'Indochine, les zôtres c'est des fachos", et malgré quelques réussites dont une bonne moitié d'Alice & June et l'excellent live Hanoï, j'arrête mon Indo à 1999.

Est-ce que ça a un rapport avec la mort de Stéphane ? Aucune idée.

le 25 Octobre 2022 par AIGLE BLANC

Je ne connais rien à INDOCHINE en dehors de ses tubes des années 80 (époque où j'étais dans ma pleine adolescence -je suis né en 1970). Cependant, j'avoue ne pas trop comprendre en lisant cette chronique ainsi que le commentaire de Baker de quelle imposture il s'agit. S'agit-il de fustiger le succès du groupe après le décès du frère jumeau de Nicolas ? Critique-t-on la velléité de plus en plus rock du groupe ?
D'après la chronique, il semble que Richard n'apprécie pas la démarche commerciale d'Indochine à partir des années 2000. Cela veut-il dire que le succès initial du groupe au cours des années 80 ne pose aucun problème ? J'aimerais bien comprendre.
Ne pas aimer Indochine, je le comprends d'autant mieux que je n'ai moi-même pas accordé le moindre intérêt au groupe durant la décennie 80. Alors que je voudrais revenir sur la carrière du groupe, voici qu'on me clame, malgré son succès, qu'il n'est plus fréquentable. Je ne sais plus que penser.
Mes questions reflètent peut-être l'ignorant que je suis d'un groupe dont la carrière ne manque pas de m'impressionner par ailleurs.
Richard ou Baker, veuillez éclairer ma lanterne, svp.













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