C'est étonant comme pour ma part je suis en total accord avec cette chronique. Aerial fut pour moi à l'époque de sa sortie une véritable bouffée d'oxygène doublée d'un bonheur d'écoute que je n'avais plus ressenti depuis de nombreuses années. Aerial était évidement plus accessible que ce 50 words for snow. J'ai mis un petit peu plus de temps à m'y engouffrer (c'est si bon d'être intrigué par quelque chose de nouveau), mais ici encore, je n'éprouve qu'un immense plaisir à ÉCOUTER, à frissonner sur chaque variation de la musique. Cet album est sans concession, n'est pas conçu pour plaire, s'accepte ou se rejette, mais reste avant tout un bonheur musical, une rivière de sentiments. Il a quelque chose d'abyssal dans cette musique ; à l'écoute, il faut se laisser envahir par la musique à l’exception de tout le reste.