Ayé, enfin un troisième membre qui va durer ! Après ce que je considère comme un période de transition avec Cyclone le mal-aimé et Force Majeure le sublime, voilà que Froese et Franke s'acoquinent de Johannes Schmoelling, une homme réellement talentueux. Et donc, une fois le trio formé, ben le trio berlinois se fait pas chier et nous pond un délice pour les oreilles, et en "live" en plus ! Pergamon, donc. Album qui mérite qu'on s'y attarde, car en effet, les deux parties valent chacune son pesant de cacahuètes.
La première partie commence avec ce qui est, à mon humble avis, par l'un des morceaux les plus romantiques de TD, mais après, c'est le festival qui s'enclenche !!! Comprenez par là qu'on assiste à une montée en puissance des plus formodables, quoique perfectible : arrivés à la moitié, BAM ! Une séquence folle que l'on retrouve avec plaisir sur la deuxième partie de Tangram débarque. On regrettera cependant des synthés un peu trop disciplinés pour l'accompagner.
Maintenant, retournons le disque. Comment dire ? C'est là qu'on est vraiment content, c'est là qu'on trouve le TD qui nous plaît, même s'il a troqué son manteau prog acquis en 1978-1979 contre une veste d'électro qui lui sied pourtant très bien. Et puis, que dire de la guitare qui débarque comme un malandrin dans une soirée mondaine sans être invitée ? Ben, c'est simple : Edgar Froese ne sera jamais un concurrent réel aux légendes de la six-cordes, mais ce qu'il fait suffit à nous faire plaisir, et la deuxième partie de Pergamon - ou Quichotte, c'est vous qui voyez - en est la meilleure preuve.
Pergamon, donc, un live officiel qui s'inscrit dignement dans la lignée de Ricochet et d'Encore, et qui n'est que le premier acte d'une période remplie d'albums injustement décriés - exception faite d'Exit, bien sûr.
PS : merci aussi à Arp2600 pour les infos relatives à l'album !