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Red Hot Chili Peppers
The Getaway
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le 05 Novembre 2016 par AZER

"Inutile de s'attarder une nouvelle fois sur la réussite indéniable que fut I'm With You, œuvre émotionnellement hybride qui malgré ses faiblesses et sa naïveté faisait preuve d'une authenticité touchante".

Je suis assez perplexe, la seule chose d'hybride que j'ai perçu en By The Way était sa volonté de changement dans la continuité : malgré le départ de Frusciante, dont la place était prépondérante, le son de guitare ayant défini l'identité des albums des RED HOT depuis TUMPP (Fusion pour Mother's Milk, Funk-rock pour BSSM, Torturé pour One Hot Minute, solaire et funky pour Californication, mou et guimauve pour By The Way et ces successeurs).
Et ce malgré le changement de guitariste, la recette d' I'm With You restait sensiblement la même. De l'Arena Rock qu'on pourra facilement qualifier de pop, dont les guimmicks plagient mollement les cadors des début des années 2000 tout en diluant le reste dans un semblant de funk ayant perdu sa saveur depuis longtemps.
Assez peu touchant ou émotionnellement profond à mon sens, mais tu n'es certainement pas le seul à penser ainsi.

Avant de me taxer de nombrilisme, j'en profiterai pour signaler que les RED HOT sont à mon sens assez surestimés, que l'agréable Blood Sugar est trop inégal pour être le prétendu chef d’œuvre sus-cité, que le groupe n'a jamais été aussi fulgurant que sur One Hot Minute, qui malgré cela souffre lui-même de regrettables faiblesses. Leur album le plus égal à lui-même en ce sens est Californication : attitude commerciale et divertissante annoncée, pour un album dont les compositions sont certes faciles mais globalement réussies et accrocheuses.
Et ce malgré leur orientation similaire, jamais les RED HOT n'ont par la suite sorti un album qui puisse rivaliser avec ce dernier. Assez regrettable tant ce qui pèche n'est non pas le genre pratiqué mais la faiblesse des compositions.

The Getaway est dont dans cette parfaite continuité : un album tout les 5 ans pour rappeler au monde son existence, et récolter les honneurs que la réputation engrange.
Musicalement pauvre et sans réelle nouveauté, si ce n'est que le groupe n'a jamais autant sonné comme INBUBUS seconde vie, le chant de Kiedis étant strictement identique à celui de Brandon Boyle, dans son ton et son maniérisme un peu énervant. C'est donc un rock plus ou moins funky, parsemé d’effets prévisibles, de choeurs, riffs et mélodies déjà entendues. L'ambiance est toujours à la rigolade californienne, on ne se refait pas.

Et c'est bien le problème, car aussi bien sur le fond que sur la forme, les RED HOT semblent se complaire dans cet immobilisme musical, qui dure déjà depuis plus de 15 ans.
Je n'attends pas un autre Blood Sugar, contrairement à ce que tu avances, juste que les RED HOT varient un peu leur schéma de composition. Que leur prochain album soit parsemé de Pop 2000s, de sonorités Acid Jazz, de structures Metal Progressif ou de chants Soul, je n'en aurais que faire pour peu que les compositions soient au rendez-vous. Mais après tant de livraisons en pilotage automatique, en sont ils seulement capables ?

le 30 Octobre 2016 par PLAUDE


@MICKAW

J'ai le sentiment en lisant ton commentaire que tu évoques d'avantage I'm With You que le dernier album des RH.
J'ai rôdé l'album de nombreuses fois avant de me permettre de le juger aussi sévèrement rassure toi et deux mois après je garde le même ressenti.
Les subtilités, les fulgurances, c'est dans By The Way, Stadium et I'm with you que je les trouve, sur celui-ci, je m'ennuie même si quelque fois, Sick Love me fait énormément de bien...

Je prépare une KExpress de Stadium Arcadium si ça t'intéresse. Au plaisir de te relire.

Diego

le 31 Août 2016 par MICKAW


Chronique dure et à charge contre Josh Klinghoffer (est-il à blamer? J'ai l'impression de reconnaitre une très forte influence de Flea dans la composition)

Néanmoins, il faut donner sa chance à cet album. Après une première écoute où je suis ressorti déçu, j'ai voulu y remettre l'oreille au calme, sur une belle chaine hifi... où il est soudé depuis.

En plus d'une production superbe, les morceaux sont variés, on y retrouve la pate RHCP sur chacun d'entre eux et surtout ils recèlent de surprises, de petites pépites de compositions, de subtilités auxquelles on ne s'attend pas qui rendent l'écoute très très agréable.

Cet album se bonifie avec les écoutes, réellement

le 23 Août 2016 par A.T.N.


Album totalement creux effectivement... mais Dark Necessities demeure un single exceptionnel, je trouve. Très clean, très "Nigel Godrich" (qui mixe), sans grande prise de risque... mais tellement bien foutu. Le reste est totalement inintéressant.













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