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James Bond
Goldeneye (eric Serra)
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le 26 Octobre 2021 par DERWIJES


GoldenEye ! Mon Bond préféré avec Bons Baisers de Russie ! Il est excellent parce qu'il réussit à mettre Bond à jour tout en gardant intact l'esprit de la série. Voyage à travers le monde, méchant qui domine la planète, superbe femme à ses côtés, course-poursuite en véhicule, cascades, grosse scène d'action finale dans la base du méchant. Tout y est, avec des twists bienvenus : le méchant a un lien personnel avec Bond, il a une femme de main sadique plutôt qu'un homme de main (idée reprise à Dangeureusement Vôtre); M est une femme qui n'est pas impressionnée par Bond; la Bond Girl est plus indépendante qu'à l'accoutumée (mais pas trop non plus, faut pas déconner). La formule fonctionne. Pour moi, Brosnan est Bond, tout simplement. C'est celui à qui j'associe le nom, probablement parce que le film est sorti l'année de ma naissance et que j'ai grandi alors que ses films et ses jeux sortaient. Premier Bond à vraiment bénéficier de l'univers vidéo-ludique aussi !

Comme Marco, j'étais prêt à jeter la partition d'Eric SERRA à la poubelle. Avec le recul, il y a encore des passages que je jette aux orties sans hésiter, comme "Ladies First" ou le Gunbarrell plastique et moche. Mais on y trouve aussi de bons moments : l'introduction "GoldenEye Overture" colle avec la mission d'infiltration; "Whispering Statues" traduit l'atmosphère étrange du cimetière de statue, peut-être le décor le plus cool de toute la série. Effectivement, il se loupe complètement sur les scènes d'action. D'après le making-of, ça a d'ailleurs été une source de tensions avec le réalisateur Martin CAMPBELL qui voulait quelque chose de plus "Barry-esque" dans l'esprit. Serra étant aussi du genre têtu, ils s'énervaient mutuellement, jusqu'à ce que les producteurs trouvent un compromis en faisant intervenir John Altman pour s'occuper de la scène du tank.

L'ensemble est quand même décevant. Pour le coup, ils sont allés trop loin en voulant moderniser la série et on a l'impression d'écouter la B.O. d'un jeu vidéo. Heureusement, ils trouveront leur sauveur en la personne de David ARNOLD !

le 10 Septembre 2021 par IEN


Le grand retour de James Bond, le premier de Pierce Brosnan, le premier depuis la chute du mur de Berlin, le premier que j'ai vu au cinéma, le premier avec lequel on peut vraiment incarner JB en jeu vidéo sur N64 (à quand la chronique de la musique du jeu ? ).

L'essentiel du film est très bon voire excellent, même si j'aime moins la fin à Cuba. L'ambiance assez grisâtre des scènes en Russie convient très bien aux décors.

Je l'ai revu la semaine dernière, et c'est vrai que la coiffure de Natalia est affreuse. Je n'y avais jamais fait attention, mais il faut dire que j'ai toujours été fasciné par Xénia Onatopp.

J'aime beaucoup la musique d'Eric Serra et je trouve qu'elle colle très bien à ce film. C'est une musique délicate (je ne trouve pas d'autre mot) loin des gros sabots de David ARNOLD (qui fera quand même un travail remarquable dans les deux films suivants ).

La chanson de Tina Turner est sympa, mais sans plus. Je préfère largement celle du film précédent. "The expérience of Love" est la ballade type de fin de film faite par Eric SERRA. Je l'aime beaucoup.

le 04 Septembre 2021 par CHIPSTOUILLE

Petit commentaire concernant la censure du générique en Inde. Je précise que l'Inde censure les films hollywoodiens à tour de bras. La moindre giclée de sang, le moindre bout de peau, des baisers un peu trop long tout ça passe à la trappe.
Les systèmes de VOD semblent pour le moment passer au travers des mailles du filet.

L'inde a une culture très familiale, et le cinéma se voit donc en famille. Donc il faut que tout le monde puisse regarder ensemble. Ils n'ont aucune notion de restriction d'âge pour les films. Ce qui explique donc probablement la censure en masse.

Ca atteint des proportions ridicules, ou des films comme Resident Evil ou Seven sont passés à la télé en plein milieu de journée (quelques chaînes diffusent en permanence des films anglophones), mais sont donc finalement résumés aux 2/3 de leur durée originale, avec des coupes si grossières qu'on ne comprend plus rien aux films.

La censure du générique de ce James Bond n'est donc certainement pas pour des raisons politiques, mais purement puritaines. Ceci étant, vu la teneur du gouvernement actuel, je ne serais pas surpris que la censure politique soit également monnaie courante. Depuis l'élection de Modi, il est obligatoire de se lever pour chanter l'hymne national au début de toute séance de cinéma. Grosse ambiance...













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