Ah, on reparle musique, là, dirais-je pompeusement... Pour ce que j'en connais (c'est-à-dire pas mal), on pourrait classer les Blue Note de cette époque en 3 familles : la voie classique incarnée par le bop, le versant "cool-exotico-soul-funky" et les "inclassables" et "innovateurs", parfois à la lisière du free sans y tomber tout à fait, certains musiciens pouvant être à l'aise dans les trois catégories (comme Hancock par exemple). C'est à cette dernière qu'appartient le tromboniste dont il est question ici. Une musique étrange, aventureuse et climatique (donc cinématographique), qui vient confirmer, si besoin en était, l'incroyable richesse du catalogue.