J'avoue qu'entre la petite vérole durant son enfance, son arthériosclérose de fin de sa vie, et divers épisodes qui font mention de polypes nasaux en effet et de recours à divers médicaments, je n'avais pas particulièrement fait attention à ce cumul de soucis durant cette année 1783. Merci pour cet éclaircissement.
Je me souviens en revanche qu'il a failli y passer en 1771 à cause d'un "fort accès de fièvre". Son frère Michael (qui lui venait de perdre sa fille) avait d'ailleurs pris un congé pour passer le voir. Il officiait à Salzbourg donc relativement loin pour l'époque, il fallait traverser l'actuelle Autriche en diagonale pour faire le chemin. Les deux frères ne se sont après plus revus jusqu'en 1798, soit 27 ans plus tard... Autre époque, autre moeurs!
J'ajoute que c'est d'ailleurs peut-être cette fièvre qui a pu provoquer d'une part la symphonie funèbre l'année même, d'une autre l'élan d'originalité de la trilogie des symphonies 45-46-47 de l'année suivante. Je serais curieux de lire une analyse plus étendue sur les corrélations possibles entre poussées de génie et maladies ! (CHOPIN sur son lit de mort ? BEETHOVEN et sa siphilis ? PERGOLESE et sa tuberculose ?)