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Joseph HAYDN - Concerto Pour Violoncelle N°2 (rostropovitch) (1783)
Par CHIPSTOUILLE le 17 Mars 2014          Consultée 4112 fois

On remet ça ?

Oui, on remet, et plutôt deux fois qu’une. Alors qu’il n’a pas forcément brillé dans ses concertos pour violon ou clavier (à l’exception du superbe n°11), HAYDN maîtrise le concerto pour violoncelle comme personne. Deux concertos, deux chefs-d’œuvre, ramassez votre mâchoire inférieure. Nous avions déjà parlé du caractère tout à fait exceptionnel du premier, aujourd’hui nous parlerons donc du second.

Composé en 1783, soit une vingtaine d’années après le premier, c’est un tout autre compositeur qui s’adonne ici à l’exercice du concerto. Mature, sûr de lui, il n’est plus dans le besoin et est déjà connu au travers de toute l’Europe. Isolé dans son palais d’Esterhazà, se tuant à la tâche en donnant opéra sur opéra pour le prince Esterhazy, c’est une bouffée d’air frais que HAYDN vient chercher dans l’art du concerto. A l’inverse de ses quatuors à cordes Opus 33 qu’il composait deux ans plus tôt, les concertos partagent avec l’opéra la mise en avant de solistes. Ce concerto-là fut écrit pour un certain Anton Kraft, violoncelliste au service des Esterhazy qui rejoignait l’orchestre du prince en 1778. On a longtemps cru, en particulier du fait de l’absence du concerto dans l’un des deux catalogues établit par HAYDN lui-même, que Kraft en était le compositeur. La découverte d’un autographe de HAYDN dans les années 1950 ne laissa plus de doute quant à l’authenticité. (1)

Malgré les années d’écart, c’est de nouveau à un HAYDN plein de surprises, inhabituellement technique mais toujours sans démonstration, auquel on a ici à faire. Dans le domaine peu prisé du concerto pour violoncelle (Chostaqui ?), HAYDN est un génie peu productif certes, mais tout à fait incontournable. Aérien, serein, sûr de lui, le concerto est une merveille d’écriture classique. A l’image de MOZART et ses concertos pour violon, HAYDN parvenait à transcender le style de l’époque galante pour renouer avec la profondeur technique du baroque. Sans accroc, sans fioriture, et surtout sans esbroufe.

Le premier des trois mouvements dépasse déjà les 10 minutes et pourrait s’apparenter à l’époque romantique. Long mais jamais longuet, inventif et plein de surprises, cette première moitié ne joue pas les dialogues. À l’image du premier concerto pour violoncelle, celui-ci tarde à faire son apparition. Plutôt que de contredire l’orchestre, le violoncelle l’ornemente, poursuivant l’idée du thème premier, brillant, le parachevant. Cette continuité de l’ensemble forme une logique d’aisance, où la technique dessert la musique, sans le heurt d’une barrière infranchissable. Le gros instrument, auquel on attribue trop souvent le simple rôle d’accompagnement, trouve ici une mise en valeur exceptionnelle, suave plutôt que grave. Tel un danseur sur glace, effectuant ronds, déliés et figures acrobatiques avec une aisance remarquable. Masculin sans être lourd, il s’agit d’une véritable démonstration.

L’exploit ne serait rien si le second mouvement venait contredire en qualité tous les efforts accomplis. Mais l’adagio, moins véloce, joue plus la carte de la mélancolie. Le violoncelle s’y dédouble quant il s’agit d’accentuer l’intensité du phrasé, avec toujours cette connivence orchestrale. À la différence près qu’ici l’orchestre joue les extensions, l’adagio est en effet l‘occasion pour le violoncelle de prendre les devants. Un rôle qu’il poursuit dans le final, clairement plus technique, où HAYDN pousse jusqu’à l’utilisation de triples cordes. Le héros du jour, de sa force herculéenne, jouxte dans tous les octaves qui lui sont accessibles, jusqu’à tenir tout l’orchestre à bout de bras, miraculeux.

Côté interprétations, Rostropovitch y est tout aussi brillant que sur le premier. C’est lui-même qui composa les cadences de ce second concerto. Moins anachronique qu’un Benjamin BRITTEN, il n’en n’est que plus respectueux de l’œuvre d’origine. C’est avant tout la prouesse artistique qu’il faut ici saluer. Est-il vraiment utile de citer partiellement la concurrence ? Non.

(1) A moins qu’il ne s’agisse d’un coup en douce de HAYDN qui bénéficiait alors d’un contrat plus avantageux que la moyenne (renégocié en 1779) pour pouvoir revendre les compositions de ses subalternes. On le sait habile négociateur et n’ayant pas hésité à vendre la même œuvre (et donc les droits d’exploitations) à plusieurs éditeurs. La partition pourrait ainsi être une copie de la composition de Kraft de la main de HAYDN, de manière à pouvoir la revendre. Cela étant, contrairement au tout premier concerto qui dénote à côté des autres compositions des années 1760, le second concerto est tout à fait dans le style de HAYDN du début des années 1780.

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