Le plus rock, c’est-à-dire le plus énergique, et finalement, celui qui veut se faire une idée de la musique de Can n’a qu’à écouter « Father Cannot Yell », tout y est: le côté bruitiste, avant-gardiste, post-rock et la rythmique cherchant la transe (et y arrivant facilement, notamment avec le passage des hahahaha de Mooney)
Puis suit « Mary, Mary So Contrary » montrant qu’ils sont aussi capables de mélodie et d’émotion, malgré et surtout à cause des « défauts » du chanteur, souvent approximatif, et du guitariste au son hyper-acide qui me rappelle le citron quand j’étais gamin, ça me faisait frissonner, c’était au départ désagréable, mais par la suite, j’adorais.
Au final, la seule ombre au tableau, c’est « Yoo Doo Right », long titre qui subit la comparaison avec les œuvres suivantes du même genre, mieux préparées et où on sentira un groupe avec plus de pratique. Ce qui pourrait induire une étoile en moins, s’il n’y avait un Jaki Liebezeit en grande forme et qui nous montre qu’il est le meilleur batteur du monde (après Tony Allen, évidemment).