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Can
Tago Mago
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le 04 Janvier 2011 par GIYANA


"Trente cinq ans d’âge et toujours déconseillé aux oreilles sensibles."
Je crois que cette phrase t'était adressée Leo ...

Pour le reste, on a pratiquement tout dit sur cet album : une merveille hors du temps, de l'espace, complètement barré, un voyage de folie, tantôt coloré roug sang, tantôt sombre à en frémir. Les expérimentations sont immenses, et traduisent nos peurs ou nos envies les plus secrètes, vous savez, ces sons, ces situations que l'on adore s'imaginer et que l'on rêverait vivre ... Can les met tout simplement en musique.

Plus que de la musique, plus qu'un album .... une monstruosité indescriptible et fantastique.

le 28 Juin 2010 par LEO


Encore un cas de groupe hautement surestimé à mon goût (tout comme le Velvet Underground et les Stooges, entre autres...) !
Durant des années, je n'ai connu de Can que les albums Landed, Flow Motion et Saw Delight (c'est-à-dire la période la moins intéressante selon les spécialistes). N'ayant pas accroché, hormis 3 ou 4 morceaux tout au plus sur les albums pré-cités, je n'ai pas voulu creuser plus loin la découverte du groupe. Jusqu'à récemment, où l'on m'a prêté les albums sortis entre 71 et 79.

Donc j'ai commencé par Tago Mago puisqu'à en croire les spécialistes et la réputation faite à ce disque, la musique serait soit disant géniale, pleine de folie, de rebondissement et d'invention !
Au final, j'ai carrément l'impression de ne pas avoir écouté le même album que les autres auditeurs tellement ce machin est plat, sans saveur et même lourdingue à souhait !!! Bonjour le mal de crâne au final!
Des litanies qui se traînent en longueur (même lorsqu'elles ne durent que 4 minutes comme sur "Mushroom") et qui ne vont nulle-part !
Pas d'accroche mélodique ou rythmique (malgré l'omniprésence de cette batterie monolithique). Même pas d'ambiance éthérée comme chez Tangerine Dream. Rien quoi ! C'est l'autoroute vers l'ennui durant 70 minutes !!!! Et je ne parle même pas des pièces expérimentales, toutes plus horripilantes les unes que les autres !
Je dirais même mieux, je trouve le guitariste vraiment limite la plupart du temps ! Qu'il égrène quelques accords ou qu'il parte en solo, son jeu m'est désagréable au possible. Quant au chanteur (si on peut l'appeler comme ça), que dire... il susurre et déclame plus qu'il ne chante ! ...mais bon, c'est normal me diront les aficionados de Can, c'est un "non-chanteur" !!!
Ben, très peu pour moi ! Et puisque l'on est dans le même ordre d'idée, je qualifierais la musique de ce combo, comme de la non-musique !

Bref, Can pour moi c'est de la supercherie !
Je comprends mieux pourquoi John Lydon avec son P.I.L. revendiquait la filiation avec ce combo ! Chez l'un comme chez l'autre, leurs disques sont autant pénibles à écouter et pourtant leur réputation respective est tout aussi surfaite.

le 16 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Tago Mago est un album culte et est souvent considéré comme le sacro-saint de la musique prog' allemande, le krautrock.
Pour ma part, je n'irai pas jusque là préférant allègrement Yeti d'Amon Düül II!

Tago Mago aurait pu être un album de secte, degré par degré le groupe nous absorbe dans sa sphère macabre et hautement païenne... La première partie (paperhouse jusqu'à oh yeah!) pourrait être vu comme le recrutement, répétitif, sombre, dévorant mais aéré et très persuasif...
Ensuite, le groupe nous emporte, nous demande de l'argent, nous fait sombrer dans les méandres dangereuses et cérébrales du maître de cérémonie...
Tago Mago est un album extrême, jusqu'au boutiste, il empeste la mort et le désespoir par tous ses orifices...

Il ait difficile de parler de cet album, sans sombrer dans la bêtise la plus totale, je vais essayer d'éviter de tomber dedans en vous racontant cette histoire, avec un peu de thé, allemand...



Tout à commencer chez moi, j'avais pris un champi... Je flottais de rues en rues, les gens ressemblaient à des pieuvres bipèdes. Ils me regardaient tous et me faisaient peur.
Jusqu'à ce que je tombe sur une surface vide, il n'y a rien ici à part une énorme maison en papier, je rentre dedans en faisant attention de ne pas tout casser autour de moi, j'observe cet endroit, les pièces paraissent gigantesque tant elles sont vides... La lumière n'entre pas ici, j'entends des bruits, des voix, des cris... Je me sens mal. Je sens que je vais tomber par terre. J'essaye de sortir, rien à faire la porte en papier cartonné est indestructible.
Cette maison qui me semblait friable est en fait une prison immense, terrifiante et solide comme de l'acier trempé. Je vomis, je n'ai rien manger donc je vomis de la bile. Je me sens faible, mon coeur bat la chamade, des hommes aux têtes de champignons hallucinogène pénètrent dans ce qui me semble être la pièce principale. Ils font semblant de ne pas me voir, j'en suis sûr. Je cries, il ne se détourne même pas... Et j'entends leur conversation.
" Il y a plusieurs façon de manger une larve. On peut l'attirer à nous, notre goût est délicieux, où l'on peut contenir des substances hautement hallucinogène. Ils viennent alors à nous, nous manger, ils le pensent mais comme on dit, tel est niquer qui croyait niqué!
- Intèressant grand sage, comment devenir hallucinatoire?
-Il suffit de penser à des choses improbables, comme une maison en papier, ahah.
- Et là, nous les emprisonnons, funny!
-Excuse-moi petiot, vois-tu, j'ai justement été ingéré par un crétin."
L'homme à tête de champignons se tourne vers moi (et la tête du petit avec) et me cris:
"Ça va, tu nous as entendu, tu vas reconnaître tout de suite...
TEL...EST...NIQUE QUI CROYAIT...........NIQUER!"
Mon coeur palpite, j'ai atrocement peur. Il sort un couteau de boucher, il m'attrape, j'essaye de me débattre, je ne peux pas. Il baisse mon froc et mon caleçon, regarde mon pénis qui se fait minuscule, il bouge et crie " Par Pitié!" et se fait trancher d'un coup sec, j'hurle à la mort. Mes dents se transforment en poil...
Puis mes couilles se font trancher... Je n'en peux plus, je n'arrive pas à m'évanouir.
Une gazinière est apparu dans la salle, le feu est doux et ils placent mes organes génitaux dessus... Les fait revenir avec du persil, en mange une, rajoute du sel et dis que c'est parfait...
Ils me forcent à manger le restant, je revomis et mon pénis sort en petit bout et me crie:
"Traitre... après tout ce que j'ai fait pour toi"...
Je n'en peux plus et enfin, je m'évanouis.
Je me réveille comateusement, j'ai mal au crâne du vomi et du sang traîne partout. Je suis dans une baraque dégueulasse, du vomi partout et une affreuse douleur à l'entre-jambe... Je n'avais plus rien, je ne pisse pas le sang, je vois du fil à coudre sur mon pubis. Un clochard, qui était médecin mais qui a perdu son boulot, m'a dit qu'il m'avait trouvé comme ça, à même le sol entrain de pisser le sang.
Il m'a recousu et m'a montré mes testicules et mon pénis, j'ai revomi et j'ai pleuré fortement, j'étais tout rouge et j'avais mal à la tête.
Je suis sorti de l'obscure bâtisse et je suis tombé sur deux hommes, bien en chair, des costards sur mesure, je souffrais atrocement et je ressemblais encore plus à une loque qu'à l'accoutumer.
Ils vinrent à moi et me parlèrent d'un dieu nommé tago mago qui pourrait soulager mes maux...gratuitement.
J'ai directement accepté et sur le chemin de leur (mais je ne le comprenais pas encore à ce moment-là) secte, ils m'ont demandé ce qui m'était arriver et tout penaud, je leur ai raconté, ils m'ont soulagé et nous fûmes arriver!
Ils ont passé de la musique très rythmique et sombre, basé sur diverses syncopes et polyrythme.
Ont tamisé les lumières ont mis de l'encens?
Leurs exercices étaient faciles, je devais me montrer d'abord tel que je suis à l'assemblée sectaire tago magiste, c'est à dire dans toute ma vulnérabilité, dans mon intimité.
Je le fis, non sans mal que diraient-ils, quelles seraient leurs réactions quand ils verraint que je n'ai plus ni pénis, ni bourses?
Ils n'ont finalement pas bronché, ils m'ont fait faire des exercices, ils m'ont rasé le crâne et y ont inscrit quelque chose, j'ai souffert mais ils m'ont promis que je me sentirais mieux après.
Leurs exercices étaient bizarres, je devais dire " je cois en tago mago", 15 fois sans reprendre ma respiration et sans m'arrêter par exemple. Je ne pouvais pas non plus avoir de doliprane pour soulager mes maux de tête. C'était affreux.
A la fin de la journée, ils m'ont congédié dans une chambre dans laquelle se trouvait un lit avec un petit drap en guise de couvertures et sans oreiller, cette première nuit fut difficile et particulièrement terrifiante, des bruits bizarres tout le long de la nuit et un homme me parlait durant mon sommeil, son nom; Tago Mago.
Une chose était sûr, j'étais bien décidé de partir, surtout quand j'ai vu un petit papier au pied de monlit me réclament 500 euros pour la première leçon.
Le lendemain, réveil à 7 heure, j'explique la situation au gourou de la secte (et je l'ai compris qu'à ce moment-là). Il me dit d'accord, mais vous me payez la somme que je réclame.
Je répond non et il s'énerve, les autres "encadreurs" de la secte me lancèrent un regard de fou furieux.
Et d'un coup, le décor changea, il fit atrocement chaud, le décor devint rouge et des flammes sortaient du sol.
On ne peut pas sans sortir. Ils me crient dessus en un dialecte inconnu, je ne comprends absolument rien, je m'en fous. Ces enculés, je les emmerde. Je sors par la grande porte et des hommes se mirent à ma poursuite, la marque sur mon crâne rasé me fait atrocement souffrir. J'arrive à la grande porte du bâtiment, j'en sors. Et...surprise, je suis à Pékin. Un Pékin totalement déshumanisé, je suffoque... Il fait chaud et il y a personne. Je cours, je cire, mon coeur bat fort, mon sang se transforme en acide, j'ai mal. Mon nez coule, ils sont à ma poursuite, j'arrive au coin d'une rue et là, pof, le blanc.
Je me réveille avec une poitrine de femme, un ventre tout rond comme celui d'une femme enceinte.
Ma voix est devenue féminine et toute petite. Je n'ai pas de cicatrice sur mon pubis mais bel et bien un con.
J'ai des longs cheveux d'un noir ébène et je suis autant maquillée que la Joconde à l'air triste...
J'ai peur, le gourou arrive devant moi et me dit:
"Nous vous avons transformé, vous êtes désormais une femme et votre nom sera fellationa, lorsque nous vous avons inscrit une marque sur votre crâne, vous vous souvenez?
-Oui, dis-je
-Eh bien, c'est là, d'où les voix durant votre sommeil et c'est aussi pour ça que vous nous avons laissé filer, parce que nous savions que vous vous évanouiriez.
-Je ne comprends pas et pourquoi étais-je à Pékin.
-Vous n'étiez pas à Pékin mais dans l'anti-chambre de can, l'enfer crée par Tago Mago, personne ne viendra vous aider, personne ne vous connaît.
-Et ma famille?
-Famille? Quelle Famille? Vous n'avez plus ni famille, ni ami, c'est aussi pour ça que vous n'avez plus de nombrils, vous êtes la création de Tago Mago, vous baiserez aussi avec lui. Vous donnerez votre vie pour lui...
-Et si je ne veux pas?
-Ce sera la damnation éternelle.
-Non, je ne veux pas, please god help me!
-Le seul dieu qui existe est Tago Mago, mademoiselle Fellationa...Et pour finir, café ou thé?

le 01 Mai 2009 par EFFREET


La musique de Can à son apogée, c'est étonnant d'ailleurs, vu que ce Tago Mago n'est que leur second album studio.
Tout y est : des morceaux perfides, sombres et hallucinogènes, des morceaux aux rythmes tribaux, des passages terrifiants et des moments d'une très grande complexité !

Cependant, il est toujours difficile de parler de cet album tant il est dense et complexe, et la peur de dire une connerie sur cet album assaille n'importe quel mélomane, chroniqueur, etc...

Toutefois, je peux dire quels morceaux je préfère. En fait, c'est facile, je les aime tous, de "paperhouse" à "bring me a coffee of tea". Avec ça j'ai déjà dit l'essentiel, cet album est homogène : aucun moment moins bon que les autres, c'est une chose assez rare pour la souligner.

Voilà, je sais, ce commentaire est merdique mais c'est tellement dur de parler de ce monument...

le 23 Décembre 2006 par TERRY


Oh la vache. Ceci n'est pas un album. Ceci est une Oeuvre d'Art. Carrément.
Inimitable, intemporel. Can, quoi.













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