Artistiquement, j'ai toujours considéré ce groupe comme un sous- sous Gun Club, aux excellentes influences certes, mais doté d'un esprit moralisateur manichéen. Ado lors de Tostaky et consorts, il était difficile à l'époque de passer à travers, encore plus en première et terminale littéraires où 90 % de ma classe voyaient son leader comme un poète habité. J'ai vu sur scène les Bordelais et je dois avouer que la force magnétique de Cantat bien réelle m'avait laissé pourtant froid. Très belle et pertinente chronique pour finir qui rappelle avec justesse pour moi toute l'ambiguïté du cas Cantat.