Lorsqu'on dit en musique ; NOCTURNES, dans presque tous les cas on pense à FRÉDÉRIC CHOPIN et on laisse dans l'ombre un musicien irlandais, JOHN FIELD, qui fut un des premiers à composer des NOCTURNES. D'ailleurs CHOPIN qui appréciait JOHN FIELD lui rend d'une certaine manière hommage car la Nocturne No 1 en si bémol mineur opus 9 évoque de par ses accords celles de FIELD.
Si les Nocturnes de FRÉDÉRIC CHPIN sont incontournables dans l'histoire du piano solo, il n'est pas totalement anecdotique de savoir que ce musicien préférait à l'époque jouer sur un PLEYEL qui était axé sur la légèreté alors que d'autres pianos s'ancraient dans la tradition de la robustesse. Tradition qui ne rebuta point d'autres talentueux pianistes comme par exemple FRANZ LISZT.
Pour ces magnifiques et envoutantes NOCTURNES de CHOPIN j'avoue avoir un faible pour MAURIZIO POLLINI, d'ailleurs ARTHUR RUBINSTEIN "alors qu’il présidait le jury du concours Frédéric Chopin de Varsovie, remporté par le pianiste italien en 1960", n'hésita pas à dire de POLLINI :" Techniquement, il nous surpasse déjà tous" Oui POLLINI sait allier la rigueur à une limpidité émotionnelle.
Mais je ne rejette aucunement le "KING ARTHURr" qui fut le premier par son jeu à sortir les NOCTURNES de CHOPIN de la préciosité et puérilité qu'en offraient les interprétations de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle.
