Tel Nicky Moore au sein de SAMSON, Farrar est fustigé, moqué pour son physique.
Quoi d'étonnant dans une musique Rock ou la forme compte autant, sinon plus que le fond : le look, les pochettes...
Et pourtant ! À l'instar du Britannique par rapport à Bruce Dickinson, le nouveau chanteur du groupe est bien meilleur que le clichesque et très limité vocalement DJ Brown, et sa présence apporte un vent de fraicheur inespéré au groupe, dont les compositions semblent de fait un peu plus travaillée qu'à l'accoutumée, bénéficiant sans doute des capacités de modulation d'un vrai vocaliste, ce qui permet à l'ensemble de sonner d'une façon moins monolithique qu'auparavant.
Un bon point !
Certes, tout n'est pas parfait, car, tel SAXON, le groupe manque souvent d'une capacité à s'extraire sur toute la longueur d'un album d'un manque d'inspiration certain, de facilités de composition pour le moins déconcertantes par rapport à un BLACKFOOT autrement plus doué.
Le tout est, malgré tout, recommandable, et on sent que le groupe franchi un petit palier, qui s'avérera salutaire pour la suite.