Il y a bien quelques titres médiocres ou insignifiants ("Le Spectacle est terminé", "Un peu d'amour" aux paroles affligeantes et à la philosophie douteuse puisqu'il vaut mieux être aimé 'un petit peu' par l'idole qu'être un gamin qui mendie dans la rue, "Il ne me reste qu'à partir" sur lequel Claude lorgne clairement du côté d'un autre François en pleine gloire dans ces années-là, Frédéric...).
Mais il y a aussi 2 incursions plutôt agréables dans le reggae et le très réussi "On est qui, on est quoi" où, pour une fois, le chanteur ne joue plus les victimes, si ce n'est de lui même, et se pose en pauvre mec revenu de son ego surdimensionné. Il est assez jouissif de l'entendre dire qu'il se croyait 'le maître ou bien le Dieu' alors qu'il n'est 'qu'un petit homme, une fourmi', même si on a bien du mal à le croire.
Marco, pour l'album suivant, tu vas souligner les grandes similitudes entre le tubesque "Chanson populaire" et "Une chanson française". Mais ne remarques-tu pas que le refrain de ce dernier titre sera aussi le quasi copier-coller mélodique du sympathique "Joue quelque chose de simple" ou c'est moi qui ai des hallucinations auditives ?
Enfin, et surtout, dans ce premier album de l'année 75 figure MA chanson préférée dans la disco de Cloclo "Soudain il ne reste qu'une chanson", une adaptation certes mais de haute volée que je trouve même supérieure à l'excellente VO. Et comme elle servit à l'époque de face B à la très attendrissante "Toi et moi contre le monde entier", ça en fait également mon single préféré de Claude François.
Je ne pouvais donc que remonter la note (sévère) de Marco.
