C’est bien que le travail de cette artiste soit enfin chroniqué sur ce site.
Dans la discographie de Suzanne Vega, Solitude Standing est l’album phare. Et pour cause, il est celui qui l’a révélée. Il est magnifique de bout en bout.
Juste avant, en 86, un premier album simplement intitulé Suzanne Vega était paru contenant déjà des perles comme "Undertow", "Cracking" ou "Marlene on the wall". D’autres ont suivi avec régularité. Il faut savoir qu’il n’y a pas de mauvais album de Suzanne Vega. Si tous n’atteignent pas les sommets de Solitude Standing, aucun n’est à négliger. Pour répondre à Nono, il y a bien ce Days of Open Hand, troisième opus, qui a été un échec commercial comparé à son illustre prédécesseur. À l’écoute des 4 ou 5 premières chansons on se dit qu’on est en terrain connu, une sorte de suite logique et très agréable de Solitude Standing. Et puis la 2ème partie de l’album s’enfonce dans le sombre, très sombre voire lugubre. Ce qui, sans surprise, a pas mal dérouté le grand public.
99.9 F° est paru juste après. L’artiste y opère avec son producteur (et futur mari) Mitchell Froom un virage inattendu en injectant sur certains de ses titres pop-folk une bonne dose d'électro. Après un 3ème album controversé, le pari était risqué mais il s’est avéré gagnant. Le résultat est excellent (peut-être pas en terme de ventes, mais bon...). Et pour couronner le tout, c’est dans cet opus qu’on trouve la sublime "In Liverpool" qui reste sans conteste une des plus belles signatures de Suzanne Vega.
Pour la note, aucune surprise : le maximum.
