Merci cher collègue pour cette chronique. En effet, grâce à toi, Aigle Blanc, je vois sous un jour différent ce projet. Je n’en ai que des souvenirs d’enfance où les Italiens passaient chez Michel DRUCKER. Je n’y voyais même, plus jeune, qu’un ensemble relativement kitsch, un peu comme les titres de KIMERA ou Thierry MUTIN. Je ne savais pas qu’il y avait un tel terreau classique. L’idée d’essayer de construire des ponts entre divers genres, de ‘démocratiser’ certaines pratiques est toujours heureuse. Malheureusement, je crois que ces démarches sont vaines. En essayant de ne pas généraliser, j’ai l’impression que les tenants de la musique classique n’ont jamais désiré qu’elle se démocratise réellement. Comme tu le soulignes si bien, les cas de RIEU et CLAYDERMAN sont assez symptomatique. Je ne place naturellement pas le Néerlandais sur le plan de MONTEVERDI, mais j’aime l’idée que les choses puissent se décloisonner.