Le single "Israel" avait laissé entrevoir un son plus sombre et orienté guitare que sur le bien nommé Kaleidoscope qui proposait diverses ambiances et où les claviers étaient de la partie. Juju est encore plus marqué par le jeu de John McGeoch.
L'album démarre un peu en trompe-l'oeil avec les 3 premiers titres: "Spellbound", "Into The Light" et "Arabian Knights".
Ce sont les morceaux les plus accessibles de tout l'album et ils sont mes morceaux préférés sur Juju car bien plus mélodiques et chiadés que le reste.
À partir de "Halloween", les guitares deviennent un peu plu tranchantes et les compos plus dépouillées et tribales.
Les incantatoires "Monitor", "Nightshift", "Sin In My Heart", "Head Cut" et "Voodoo Dolly" confirment celà. on est plus proche du répétitif et de la transe (ou de la litanie, c'est selon!) que de la pop façon "Hong Kong Garden", "Happy House" ou "Christine"!!!
C'est aspect écorché et plus près de l'os n'est pas ce qui me plaît le plus chez SIOUXSIE & THE BANSHEES (je préfère la diversité et les contrastes chez eux), néanmoins j'avoue que Juju est sacrément bien foutu dans sa construction et ses arrangements, même si il n'est pas mon préféré dans la disco du groupe.
En un sens, Juju est plus la suite logique des 2 premiers albums du groupe que Kaleidoscope, bien plus proche du psychédélique et bigarré A Kiss In The Dreamhouse à venir...