J’adore Murat, le personnage, sa musique, ses paroles, sa poésie détachée, son caractère de cochon. J’adore souvent la musique dite "expérimentale" et dissonante, je ne crains pas le free-jazz, Einsturzende Neubauten, les trucs comme ça… mais là, non. Je l’avais écouté à sa sortie, et mis de côté, considérant qu’il me restait seulement quelques décennies à vivre. Mais là, re-ecoute, et refus de nouveau. C’est chiant, un genre de suicide artistique, sauvé par ´Coltrane ´. On ne peut même pas dire qu’il s’agit de snobisme, vu le bonhomme…