Euh...
(je viens de l'écouter pour la première fois sur youtube, je reste bouche bée)
Jusqu'ici, je pensais que c'était surtout Waters qui était tombé dans le mauvais goût total dès qu'il était question d'actualités, de politique ou de guerre, ben finalement Gilmour fait à peine mieux sur ce coup là!
Meilleur moment : la chorale en intro qui m'a un peu rappelé l'ambiance lourde de "When the Tiger Broke Free" (si si j'ai failli être nostalgique de "When the Tiger Broke Free", c'est dire !)
Ensuite, le désastre commence. Si flanquer du son "Pink Floyd" au-dessus d'une voix, ça a pu marcher sur quelques titres des albums solo de Barrett il y a 50 ans, là c'est non.
On a d'une part un chant nuancé, très inspiré par la culture d'un pays et, par-dessus, du gros son Pink Floyd en roue libre, comme pour imposer ce qu'il y a de plus fainéant dans la culture de l'Europe de l'Ouest sur le reste. L'Ukraine a déjà assez de problèmes avec la 'russification' de sa culture en cours depuis un bon moment déjà : c'est donc à se demander si Andriy Khlyvyuk a donné son accord sur ce collage grossier.
Même sur la pochette, j'aurais préféré lire "Andriy Khlyvyuk and Pink Floyd" (par modestie, puis parce que ça aurait fait un deuxième clin d'oeil à l'ère "Final Cut").
Pour le solo, BradFloyd a parfaitement résumé la situation : il est trop long et trop 'spontané', donc il est temps que je cesse d'en faire de même).
A ne pas acheter. Sortir de chez soi, manifester, aller à la rencontre des Ukrainiens en exil ici : ça, c'est soutenir. Et si c'est une question de soutien financier, privilégiez les ONG réputées.
