On en apprend des choses avec Forces Parallèles :

Les viornes, genre viburnum, appartiennent à la famille des caprifoliacées. Il en existe environ 200 espèces : ce sont des arbustes qui atteignent généralement 1,5m et 4m de haut selon les espèces. La floraison des viornes, qui intervient soit en hiver, soit au printemps, est très parfumée, blanche (rose pâle pour certaines variétés), et toujours généreuse. Les petites fleurs sont rassemblées en corymbe ; durant l'été et en automne, elles sont remplacées par des baies rouges ou noires très décoratives.

Pourquoi cet intérêt soudain pour les viornes ? Parce que j’ai cherché à comprendre ce que signifiaient les paroles de "Hey Hey Rise Up", le single du PINK FLOYD sorti l’année dernière en soutien au peuple ukrainien, premier titre (et dernier en date) du groupe depuis 2014, année de la sortie de The Endless River.

Soyons clair, et rassurez-vous, nous n’allons pas parler de ce conflit aux portes de l’Europe ni nous intéresser aux opinions des uns ou des autres mais ne parler QUE de musique. Enfin, essayer.
Oh, dans le pré, une viorne rouge s'est penchée bas
Pour une raison quelconque, notre glorieuse Ukraine est en deuil
Et nous prendrons cette viorne rouge et nous la relèverons
Et nous acclamerons notre glorieuse Ukraine, hey, hey
Et nous acclamerons notre glorieuse Ukraine, hey, hey (traduction Google).

Chant patriotique composé en 1914 par Stepan Charnetsky, "Hey Hey Rise Up" avait été chanté a capella par Andriy Khlyvnyuk, membre du groupe de rock ukrainien BoomBox, peu après le début de l’attaque russe en direction de Kramatorsk, et la vidéo diffusée via Instagram a inspiré David GILMOUR et Nick MASON, rejoints par Guy Pratt, gendre de Richard WRIGHT et accessoirement bassiste de PINK FLOYD depuis le départ de Roger WATERS, pour y plaquer une musique d’accompagnement, soli et tout le toutim.

Bon, soyons clair, hormis l’intérêt de voir un demi PINK FLOYD réuni encore une fois, d’entendre chanter la guitare de GILMOUR pour un long solo manquant d’idées, la seule étant qu’il change deux fois d'effets pour y ajouter une touche de progressivité (pour rappel, GILMOUR avait l’habitude d’improviser et de réunir les meilleurs moments de ces improvisations pour construire ses soli légendaires, ce qui n’est pas le cas ici dans la mesure où cela pue l’impro à plein nez), la chanson n’a aucun intérêt du point de vue musical. Mais c’est GILMOUR et ça passe parce qu’il nous recycle tout ce qui fait qu’il est reconnaissable entre mille. Et puis, recyclage quand tu nous tiens, on nous refile en face B "A Great Day For Freedom" tiré de Division Bell en l’affublant du nombre 2022 pour faire croire que c’est une chanson revisitée pour l’occasion avec une diminution du temps d’une dizaine de secondes par rapport à celle sortie en 1994. En bref, du grand bof.

Alors ? Pour une dizaine d’euros, vous pouvez toujours vous offrir le vinyle, pour moins, le CD, cela agrémentera votre discothèque mais vous n’y reviendrez pas parce que cela ne vaut pas grand-chose, sauf si votre démarche a un autre but que musical. Et là encore, c’est une question de point de vue.

Allez, j’arrête là. 1/5 pour la musique (hors valeur patriotique) et ce que vous voulez pour l’humanitaire.