Un des plus gros nanards musical qu'il m'ait été donné d'entendre ! Un disque d'une prétention insupportable, prétention que je n'ai jamais retrouvé chez un groupe de prog, c'est dire !
Hop, on colle une production bien léchée assurée par le beauf de service (Bob Ezrin), un p'tit rythme "disco" super opportuniste pour assurer un tube (ABINW) et hop là, le marché américain est conquis.
Faut dire qu'Animals avait moins marché, donc l'arrivée de Bob Ezrin est une aubaine au niveau business. On fait la même chose musicalement, tout en rendant ça présentable et écoutable pour le grand public.
A quoi bon ? L'album va se vendre comme des p'tits pains, et tant pis si les gens n'écouteront que 2 pistes (les plus connues) sur l'album, tout en laissant de côté le reste (ce qui peut se comprendre).
The Wall brille... par son absence de mélodies !!!
L'absence d'un vrai bon chanteur chez le Floyd n'a jamais été aussi pesante, entre un Gilmour à 2 de tension et un Waters plus inexpressif et blasé que jamais (Mother, ahahah je vais pleurer un mouchoir vite).
Ah la grosse production est impressionnante, les guitares sur ABINW part 1, je suis sur le cul à chaque fois !
Mais à côté de ça, The Wall c'est aussi (et surtout) des passages totalement clichés : The happiest days of our lives... attention attention vous cherchiez une BO pour le prochain Rocky ? Oubliez les Survivors et Eye of the tiger, THDOOL est LA chanson qu'il vous faut !!!
Les coups de cymbales du père Mason, j'adore, je sens que Stallone va monter sur le ring !!!!
Pas de doute, on est à l'aube des années 80 et ça s'entend, les ABITW nous le rappellent régulièrement.
Les arrangements made in Ezrin sont d'un pompeux, ils apparaissent régulièrement sur l'album, des orchestrations ringardes, typiquement américaines et beauf dans l'esprit, juste pour qu'on puisse dire en l'écoutant "ke c booooooo" !!!! Même Mike Oldfield n'aurait pas osé !!!
The Wall est également peuplé de violonnades à la con !!! Bob Ezrin nous ressert ce qu'il faisait déjà chez Alice Cooper.
Jamais vu autant d'artifices studio utilisés de manière aussi vaine !!!
Des intermèdes nullissimes (Goodbye blue sky, Is there anybody out there.... ???? n'importe quoi)
De la variétoche (One of my tunes et l'inévitable Confortably numb, aux arrangements proches de Michel Sardou). Solo de Gilmour exceptionnel ouais super... des comme ça il en existe des milliers dans les années 70 mais bon c'est pas grave.
J'avoue, j'aime bien Empty Spaces, lachons du lest.