Il faut bien que d'anciens jeunes artistes puissent trouver assez de capitaux pour nourrir leur famille nombreuse, payer leurs factures d'éléctricité, leur impôts, leur drogue - je me demande encore si les membres de U2 en prennent lorsqu'on entend la mièvrerie de leur musique contemporaine -, et assouvir leur besoin consumériste.
Ce que je veux dire, c'est qu'il n'est pas étonnant de remarquer qu'un groupe de musique aussi célèbre que U2 en vienne à faire de la publicité intensive pour MacIntosh et leur célèbre Ipod - notez qu'un Ipod collector fut vendu dès la sortie de leur album suivant "How To..." - et de constater la médiocrité des compositions de nos "papas-papys" irlandais; comme le disait Diderot: "la sauce vaut le poisson!"
Car la vérité est que la musique des années 00 est - sauf exception - de plus en plus uniforme, incolore, inodore et sans saveurs, calibrée fm et facilement audible pour préparer l'auditeur à la publicité de quelconque boisson gazeuse.
Ainsi, U2 n'est que le jouet - parmi d'autres - d'une industrie du disque ardemment tyrannique, profondément mercantile et fatalement insensible à l'art.
En guise conclusion, je dirais que cet album de U2 ressemble au "90125" de Yes, au "Reload" de Metallica, au "Invisible Touch" de Genesis, au "So" de Peter Gabriel, au "Let's Dance" de Bowie et aux autres "menus maxi best-of" de la pop des années 80 à nos jours! Cela lui vaut de ne pas être seul dans ce monde de .utes!
P.S.: Cet album n'était-il pas distribué par Universal music?