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Alain Bashung
Play Blessures
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le 26 Mai 2018 par LEO


D'accord avec NONO quand aux raccourcis un peu faciles de JOJO !
Moi aussi j'aime beaucoup cet album, qui est certainement mon favori de BASHUNG avec l'incompris Figure Imposée et le plus consensuel Novice (même si pas forcément apprécié par la majorité !) et je ne me retrouve pas du tout dans la description de JOJO.
Play Blessures est unique en son genre, et je me souviens à sa sortie que cet album était vraiment un OVNI dans le paysage musical Français du tout début des années 80.
La pilule avait été dure à avaler pour la plupart des aficionados de Roulette Russe et Pizza, qui ne s'y retrouvaient plus dans ces compos barrées aux textes torturés, mais BASHUNG n'en avait cure et il lui fallait sortir cet album cathartique pour exorciser ses démons intérieurs.
Serge Gainsbourg n'est pas le seul élément important de ce disque. les musiciens Olivier Guindon, François Delage, Philippe Draï et Manfred Kovacic ont pleinement participé à cet univers sonore sombre et déglingué.
Certains détracteurs de Play Blessures lui reprochent son côté sérieux et froid alors que pour ma part j'y retrouve pas mal d'ironie et d'humour noir et un ton décalé sous un aspect austère. la musique lorgnant vers la cold wave n'a pas dû aider non plus, mais comme à l'époque c'était tout à fait le style de musique dans lequel je baignais, j'ai acceuilli avec joie ce 'nouveau' BASHUNG.
De "C'est Comment Qu’on Freine" à "Trompé D'érection", c'est pour moi un sans faute et même si je le revisite rarement depuis quelques années, les fois ou je le fais j'ai toujours autant de plaisir à y revenir.
"Strip Now", "Bistouri Scalpel" et "Procession" ne figuraient pas sur l'album d'origine et ne sont apparus en bonus que sur les rééditions en CD à partir des années 90. ces 3 titres sont issus de la bande originale du film Le cimetière des voitures de Fernando Arrabal (réalisé en 1981) et sont proches des climats angoissés de Play Blessures. et pour cause ! le thème musical de "C'est Comment Qu’on Freine" est directement inspiré du titre "Strip Now", quant au court passage instrumental intercallé entre "J'croise Aux Hébrides" et "Junge Männer", il est tiré de "Bistouri Scalpel" !

le 26 Mai 2018 par NONO

Mais non.... "Jojo".... J'aime cet album, et je suis pourtant à l'opposé exact du "bobo intello" comme tu dis !
OK, je pense que tu ne veux pas ranger tout le monde dans le même sac mais c'est souvent risqué de catégoriser les gens.... Par exemple j'aime le reggae, sans pour autant être baba-cool et fumer de l'herbe; on peut aussi aimer le heavy metal sans porter de cuir et avoir les cheveux longs, etc.

le 26 Mai 2018 par JOJO


Bashung avait expliqué dans Rock N Folk qu'il écoutait beaucoup Joy Division / New Order , Einstürzende Neubauten ... à cette époque donc influencé il avait voulu faire sa New Wave détaché de toute racine blues ou rock .
Les " bobos " intellos adorent cet album par son côté expérimental & aussi par la présence de Gainsbourg .
Objectivement il est un peu pénible à écouter , je préfère même Passé le Rio Grande , c'est pour dire .

le 24 Juillet 2017 par VIEUX CON


Un album malaisé et froid à écouter en perdition au fond des chiottes. "C'est Comment Qu'on Freine" est à éviter à mettre dans les oreilles de la gueuse amoureuse. On emprunte un couloir mal éclairé par des néons pâlots en direction du "Lavabo" lorsque grince une porte de "J'Envisage". "Trompé D'Erection", avec son entrain rockabilly, tourne dans le tragicomique pitoyable. Tournée manège, dans le tourbillon d'eau libéré par une chasse ! "Play Blessure", derrière son apparence de calembour par le titre, est un album malade et nihiliste (sortie douze années avant le fameux "The Downward Spiral" de Nine Inch Niles que l'on pourrait comparer), dégageant une beauté certaine attirante mais dangereuse en cas d'abus sur la santé mentale. Cet album sent le mégot froid, le sous-vêtement porté durant des jours après des absorptions de sueurs froides aux odeurs d'angoisses et de surdoses alcool diverses. Il n'y a qu'à écouter comment chante Alain Bashung, avec sa voix de corbeau ivre parfois. Esthétiquement, au son, l'album sonne toujours incroyablement moderne aujourd'hui. Un choc qui a dû laisser un goût âcre dans le gosier de beaucoup d'auditeur sans doute il y a trente cinq ...

le 07 Avril 2017 par NONO


Album très, extrêmement expérimental. Davantage une collection de "démos" que de véritables chansons abouties. Mais c'est bon de temps en temps un album comme ça, qui montre un peu les "coulisses" de la création ! Cela change du "parfait-peaufiné-finalisé" ! J'aime assez mais je comprends tout à fait ce qui n'adhèrent pas. Ca va du très bon ("Lavabo") au très nul ("Scènes de manager").













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