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Genesis
Duke
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le 26 Novembre 2018 par METALPROG84


Dernier album de Genesis avant "l'ére commerciale", "Duke", sorti en 1980, est dans l'ensemble un bon disque malgré, justement, 2 morceaux déjà tournés vers les hits: "Misunderstanding" (correct sans plus) et "Turn it on again" (pas terrible).
Les autres titres sont solides dans l'ensemble, du superbe "Behind the line" qui ouvre l'album au magnifiques "Duke's travels" et "Duke's end" qui clôturent le cd, en passant par le très rock "Man of our times", et les deux ballades (le spendide "Heatheaze" et "Please don't ask" composé par Collins). "Alone tonight" est un peu plus convenue alors que "Cul-de-sac" est un morceau typiquement "Banksien", mais pas son meilleur car un peu pompeux.
Dans l'ensemble donc un album agréable à écouter, mais qui a le "cul entre 2 chaises", pas vraiment progressif et pas encore tout à fait pop-rock fm, comme ce sera le cas avec les albums suivants.
Note réelle; 3.5/5.

le 02 Avril 2015 par TERRY


Rarement Phil Collins aura aussi bien chanté que sur cet album...

le 29 Avril 2014 par NONO


"Duke" est une de mes disques favoris de la Génèse.
Peut-être pas le meilleur de tous leurs albums, la décennie 70 était quand même supérieure globalement. Mais si je considère les années 80, c'est pour moi le meilleur album de cette décennie, sans hésitation.
Il y a beaucoup de positif... et un peu de négatif (il le faut bien, hein !)
Le positif: Un son globalement très direct, très "live", très puissant. Ce disque "déchire", comme on dit. Phil Collins n'a jamais tapé aussi violemment sur sa batterie, son chant aussi est puissant, passionné.
Beaucoup de très bonnes chansons aussi: "Duchess", "Man of our times", "Heathaze", "Turn it on again", "Please don't ask" et surtout l'énorme instrumental de la mort qui tue: "Duke's travels / Duke's end".
Pour les points négatifs... pour moi il y en a 2:
D'abord: le son. Si celui-ci se fait plus "clair" que précédemment, le son n'est quand même pas très bon. Je le trouve trop "granuleux" (difficile de trouver un adjectif exact).
Deuxième point négatif: l'agencement des titres. Si la majorité d'entre eux sont bons, le tout est assez indigeste (genre: plusieurs ballades de suite, suivies par un titre expérimental, puis 2 rocks presque identiques, etc.)
Ce qu'il faut savoir, c'est que ce disque est à moitié conceptuel: une série de titres formaient initialement une suite (l'histoire de "Duke"), puis sont venus s'ajouter d'autres titres indépendants. La soupe est donc lourde à digérer. C'aurait été mieux tout l'un ou tout l'autre !
Mais malgré ces quelques maladresses, j'aime énormément ce disque.

le 30 Décembre 2010 par BENNETT


Mis à part le single Turn it on Again que je connaissais d'un best of, je dois dire que le Genesis pre-Invisible Touch m'est totalement inconnu, je sais tout au plus que Peter Gabriel était le premier vocaliste.

Je lis les critiques postées sur le site qui me motivent à découvrir des albums que je connaissais pas ou qui ne me tentaient pas plus que ça. Comme j'aime creuser mon univers musical groupe par groupe, j'ai décidé de m'attaquer à Genesis dont les tubes 80/90 on bercé mon enfance et ma passion totale pour Phil Collins (l'homme qui me fit aimer la batterie et comprendre son importance dans une chanson) était une raison suffisante pour me lancer. J'ai décidé de découvrir Duke et ce fut pour moi une révélation au moins aussi forte que le Breakfast in America de Supertramp.

Moi qui pensait que Collins était avant tout un auteur de tubes aguerri (rien de péjoratif, bien au contraire c'est admirable en soi), j'ai vu dans Duke une ambition démesurée, celle de créer un album concept où l'auditeur est transporté d'un morceau à l'autre comme sur un nuage. Le tout chargée d'une puissance rare où le jeu du trio anglais est plus que jamais en symbiose, il suffit de voir les magiques "Duchess", "Behind the Lines", "Heathaze" et ma favorite "Please don't ask" pour s'en convaincre.

Un album qui tutoie le sublime tout simplement.


le 17 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Duke fait suite au premier album trio (l'agréable and then there were three) du groupe...
Et je dois dire qu'il est vraiment bien (comme la suite de toute façon, si on reste objectif).
Les compositions sont encore assez alambiquées et les ambiances sont là.
Seulement, si il y a un défaut que l'on peut trouver à ce Duke, cela reste sa trop grande longueur...
Qui le rend un peu dur à digérer et par la suite, surtout sur la seconde face. Grâce à cet album, le groupe atteignait la première place des charts anglais, on peut dire qu'ils y ont pris goût car ensuite, ils auront tout fait pour l'être encore.

Niveau visuel par contre, quel horreur...
Et ce sera une constante à partir donc de 1980 jusqu'à la fin de leur carrière.
Et la plupart seront encore plus moche que celle-ci (abacab, genesis, invisible touch)... Pour beaucoup, c'est le premier signe de la décrépitude artistique de genesis.
Faut avouer que après des albums plutôt travaillés (mais des fois très mauvais malgré tout) niveau compositions, la pop putassière fait un peu mal.

Mais jamais le groupe n'avait été aussi parfait (à partir de cet album jusqu'à invisible inclus), clean et pro...
Fini les longues épopées soit disant progressives (comme l'infiniment mauvais supper's ready) de la genèse, bienvenue aux morceaux de 4-5 minutes et je trouve que ce style sied parfaitement au groupe qui jamais n'a eu l'air aussi épanouis que durant les eighties.
Et cela s'entend, le trio s'entend à merveille.
Du coup, la cohésion et l'alchimie des membres est forte et du coup l'album. De ce fait, même szi un album de genesis était mauvais, il resterait agréable à écouter.


Duke représente la première phase de la métamorphose de ce groupe atypique qu'est genesis...
Cette période entre modernité et tradition, un duel entre synthé et quelques schémas progressifs!
Voilà ce qu'est Duke, une recherche du groupe qui n'a jamais en fin de compté été aussi expérimental que sur Duke et Abacab.
Expérimental pour le groupe, pas pour la musique en général... Expérimental dans le sens que passer de pop progressive à la pop que j'appelle américaine des eighties est déjà une expérience en soi.

Pourtant cette reconversion n'eut pas les effets escomptés sur les "fans" passéistes du groupe.
Ces même fans qui pensent que Peter Gabriel est le plus grand chanteur que la Terre ait porté...
Et que genesis fut le groupe le plus révolutionnaire du XXème siècle, ne rigolez pas, je sais que sur Terre, il en existe!

Musicalement, le groupe nous laisse où il nous a laissé avec and then there were three... C'est à dire à une pop teintée de schémas progressifs et de synthétiseurs.
Volonté d'évoluer du groupe, de passer du mellotron assez bordélique dans son fonctionnement à la simplicité du synthé.
Personnelement, j'ai toujours préféré le mellotron qui a un son beaucoup plus chaud que le synthé plus robotique, je dirais.
Mais Tony Banks n'a jamais su réellement se servir d'un mellotron, et ce n'est pas l'intro mal foutu de watcher of the skies (sur foxtrot) qui va prouver le contraire.
Et ne dites pas qu'on en était qu'au début... King Crimson dès 1970 avec le morceau the devil's triangle nous avait prouvé qu'on pouvait de belles choses avec un mellotron.
Et je ne vous parle même pas de ce qu'on trouve sur l'album Lizard (là, c'est carrément fabuleux... Bien foutu, clair et fluide).
Le premier qui me dit que l'intro de watcher of the skies est fluide, je rigole. Ce serait de la mauvaise foi...Et pourtant, cela se passait deux ans après les albums in the wake of Poseidon et Lizard. Faut pas déconner.
Par contre, Banks a toujours été un claviériste hors-pair (malgré quelques couacs) et donc un "synthétiste" talentueux.
La trio à Charterhouse a par contre augmenté d'un cran ses envies pop sur cet album...
bien sûr, il pouvait encore laisser penser à un retour vers le progressif (à partir d'abacab, plus la peine de l'envisager) comme le témoigne, ces deux tubes en puissance que sont misunderstanding et turn it on again.
Deux titres, simples, agréables et bien fait... Que demande le peuple?
Ce qui fait la force et l'originalité de l'album reste sa relative hétérogénéité... Dans le sens où, chaque compositeur à son titre...
Dans ce sens, on comprends vite que les titres mélancoliques sont de Collins qui était alors en plein divorce. Il en aura eu combien au fait?

Duke passe de titres mélancoliques comme Alone Tonight et please don't ask à des titres bien rythmés et burnés finalement, ce que genesis fait de mieux avec le très bon starter et qui sonne encore moderne aujourd'hui Behind the Lines.
Mais, la pièce de résistance reste Duchess, de son début lent et calme jusqu'à sa montée pleine de gaiété et de bonne humeur.
De la finesse dans ce monde de brut, cela ne fait aucun mal de temps en temps.

Malheureusement, quelques titres n'apportent rien et cause l'ennui comme cul-de-sac qui démarre en fait très bien avec une superbe intro au piano (qui ne vaut pas celle de firth of fifth toute fois) mais qui en fait est trop longue et cause l'ennui. Le titre est, je pense, mal composé... Et je trouve aussi que c'est le seul titre de l'album qui a mal vieilli. Le synthétiseur sonnant de manière assez poussive ici... Peut-être un peu long pour laisser l'auditeur endormi.
3 minutes auraient mieux convenu à ce titre.
Niveau mauvaise surprise, j'appelle Man of our times qui est mal composé elle aussi et qui est sûrement trop longue...Faire des chansons longues reste un des exercices les plus délicats que l'on peut demander à un compositeur car il faut faire tenir l'auditeur, évité de plombé sa musique avec un schéma trop simple et évidemment trouvé la bonne mélodie.
Certes man of our times n'est vraisemblablement pas un titre long mais bon... On retrouve quand même ce problème, je pense.

Finalement, les meilleurs titres que l'on peut trouver à l'album reste les ballades.
Comme la sincère et pleine d'espoir Please don't ask...Qui a atteint son but, c'es-à-dire toucher l'auditeur.
Après, cela change selon l'auditeur... Mais, objectivement, le titre est plutôt bien conçu.
Ou encore la suite qui clôt l'album à savoir Duke's Travel et Duke's end...
Deux titres donnant une vraie leçon de musique pour le coup.
Duke's travel est un morceau assez alambiquée dans sa structure et rythmé... Duke's travel est sûrement la meilleure pièce de l'album (même si je préfère duchess). Prenante de bout en bout, les 8 minutes de ce titre passent malheureusement trop vite.
Duke's end reprend l'intro de Behind the lines et clôt de manière magistrale un disque de haut niveau.

Le morceau initial devait durer 28 minutes... Elle comprenait les titres Behind the line - Duchess -Guide Vocal - turn it on again et le dyptique final mais les membres du groupe avait bien compris que cela ne collait pas avec ce qu'ils voulaient!
Ils ont donc éclaté le morcau en plusieurs parties disséminées dans l'album!
Ensuite, Duke aurait du être un album concept sur la star system de l'avènement jusqu'à la chute.
Mais, on ne peut parler de concept avec Duke car les titres conceptuels (qui sont les sous-parties de ce qui devait être la grande pièce) sont à côté de titres qui n'ont rien à voir avec...

Duke est aussi l'album le plus authentique de Genesis, toutes périodes confondues. Comme en témoigne, les dires de l'ami Rutherford:
« Avec Duke, tout coulait de source, on faisait notre musique sans chercher à coller à un modèle. Le disque le plus facile à enregistrer »
Duke est le manifeste d'un groupe de pop rock clairement doué, même si ils n'ont pas toujours été super (ils ont même été mauvais), mais aussi inégal.
Avec cet album, ils font ce qu'ils savent faire de mieux de la pop tout en se permettant quelques incartades progressives!

Malheureusement, Duke souffre quand même de quelques défauts.
Comme 2/3 titres plus faibles (mais toujours potables quand même) ainsi que d'une longueur empêchant l'auditeur de toujours s'y plonger pleinement...
Mais ne boudons pas notre plaisir, Duke reste un très bon album!
Ainsi que le premier jalon vers le succès ainsi que le premier épisode d'une série pop et commerciale pourtant terriblement accrocheuse et bonne!


PS: Si je posais une canditature, qu'est-ce qu'on me dirait?

Par Forces Parallèles

Cher Kingstalker, je te propose de venir sur le forum pour en discuter tranquillement.

Erwin














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