Recherche avancée       Liste groupes



      
ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

Commentaires (15)
Questions / Réponses (3 / 7)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1970 Trespass
1971 Nursery Cryme
1972 Foxtrot
 

- Style : Kansas
- Membre : Quiet World, Flaming Youth, Frank Zappa , Guaranteed Pure, Gtr, Daryl Stuermer , Squackett, Stiltskin, Brand X, Mike & The Mechanics, Mike Rutherford , Anthony Phillips , Tony Banks , Cut_, Phil Collins , Ray Wilson , Steve Hackett , Peter Gabriel

GENESIS - Duke (1980)
Par DAVID le 17 Octobre 2006          Consultée 27134 fois

And Then They Were Three... annonçait la couleur. Il fallait désormais compter sur un véritable 'pop-band'. Cet album n'était pas si mauvais en fin de compte : il avait une ambiance, une âme, il contenait même quelques morceaux magnifiques, épris de mélancolie. Seulement, il était terriblement mal agencé, avec une alternance 'un rock - une ballade - un rock - une ballade' le rendant indigeste, pénible à écouter en entier et parcouru de fautes de goût contribuant largement à sa mauvaise réputation. GENESIS n'était pas le seul groupe progressif à avoir simplifié sa musique en 1978. YES, EMERSON LAKE AND PALMER et même MAGMA l'avaient fait aussi (Rappelez-vous Tormato, Love Beach[fi) et Attahk). L'évolution technologique des claviers était déjà en marche, préparant le terrain à la décennie 80 à venir.

Curieusement, GENESIS redresse la barre en 1980 avec [i)Duke
, un album servant de passerelle entre passé et avenir, entre les expériences progressives de retour et le style pop-rock tel que développé lors des albums suivants. De ce fait, Duke est un peu à part dans la discographie du groupe. Toute sa richesse provient de ce mélange pop-prog unique, un peu comme YES l'avait fait avec Drama. Dans les deux cas, cet exploit ne sera jamais réédité, ce qui est bien dommage, tant il aurait été préférable de poursuivre dans cette voie, enfin c'est un autre débat !

D'emblée, la production apparaît moderne, ce qui n'était pas vraiment le cas de celle d'And Then They Were Three..., et même si elle a un peu vieilli aujourd'hui, elle traduit bien la volonté de GENESIS de se mettre à la page. Tony Banks domine l'espace sonore et Mike Rutherford reste discret à la guitare, une fois n'est pas coutume. Quant à Phil Collins, il est enfin devenu un chanteur à part entière, sa voix ayant acquis plus de force et de caractère, loin de la mollesse d'A Trick Of The Tail et de Wind & Wuthering à l'époque où il était encore dans l'ombre de Peter Gabriel.

Duke est assez difficile à cerner au premier abord, à cause de quelques baisses de régimes dissimulées çà et là, surtout dans la seconde face. Quelques résidus de la période And Then They Were Three... subsistent : on se serait bien passé d'une ballade comme "Alone Tonight", de même que du refrain larmoyant de "Man of Our Times". "Cul-De-Sac" n'est pas non plus un chef-d'oeuvre à proprement parler, typiquement Banksien dans sa construction avec les claviers.

A côté de ça, on a du grand GENESIS, toujours ambitieux, même à trois : si l'emblématique "Turn It on Again" est assez simple, direct et rock comme le sera la suite de leur carrière. Ce morceau n'est rien à côté des sommets d'émotion que constituent les ballades "Please Don't Ask" (oui, on est encore dans le style And Then They Were Three...) et "Heathaze "(superbe basse !), et bien entendu l'introduction et le final, tous deux dans une veine progressive évoquant un passé désormais lointain ("Behind The Lines", Duchess", l'instrumental "Duke's Travels/Duke's End" qui reprend au passage quelques thèmes de l'album, pour un résultat encore meilleur que "Los Endos"), sans oublier l'excellent single "Misunderstanding", le premier... non en fait le deuxième si on inclut le minable "Follow You, Follow Me" d'une longue série de hits souvent réussis des années 80. Il faut bien avouer qu'ils se révèlent très forts à ce jeu-là.
Vous l'avez compris, Duke est un des meilleurs albums de GENESIS avec Phil Collins, voire toutes périodes confondues, malgré des lourdeurs, la faute à un précédent album dont le souvenir est parfois pesant. Mais pour une fois qu'un album avec Phil Collins fait l'unanimité, satisfaisant à la fois les vieux fans comme ceux arrivés sur le tard, on ne va pas s'en plaindre.

A lire aussi en ROCK PROGRESSIF par DAVID :


Robert FRIPP
The Gates Of Paradise (1998)
Flippant !!!




MAGMA
1.001° Centigrades (1971)
Rock progressif


Marquez et partagez





 
   DAVID

 
   ARP2600
   MARCO STIVELL
   WALTERSMOKE

 
   (4 chroniques)



- Phil Collins (chant, batterie)
- Tony Banks (claviers)
- Mike Rutherford (basse, guitare)


1. Behind The Lines
2. Duchess
3. Guide Vocal
4. Man Of Our Times
5. Misunderstanding
6. Heathaze
7. Turn It On Again
8. Alone Tonight
9. Cul-de-sac
10. Please Don’t Ask
11. Duke’s Travels
12. Duke’s End



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod