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Genesis
We Can’t Dance
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le 12 Août 2006 par ONCLE VIANDE

J'avoue que la destinée de ce groupe depuis "...and then there were three..." me désintéresse complètement, sans doute parce qu’à partir de ce disque, il a fabriqué sa musique à l'intention des radios FM et que j’ai pu, de bon droit, ne plus me sentir concerné. Depuis 1978, Genesis veut autre chose (ou plutôt veut toujours la même chose mais s’y prend autrement pour l’obtenir). On a tort d'attribuer cette nouvelle orientation à Collins, qui est loin d’être le plus racoleur des trois, et probablement même l’est-il le moins. On parvient toujours à sauver un ou deux très bons titres par album (Down and out, The lady lies, La suite Duke, Dodo, Mama, The Brazilian) mais ne nous méprenons pas, Genesis est une grosse machine dont le succès colossal (amplement mérité ceci dit, rares sont ceux qui accèdent à ce statut au bout de 10 ans de bons et loyaux services) a depuis longtemps verrouillé sa liberté artistique et sa capacité à surprendre, à surprendre vraiment.
« We can’t dance » n’échappe pas à la règle. Un disque long (très long) pensé dans les moindres détails pour ratisser large (très large) ; tubes calibrés, ballades formatées, progressif de pacotille et son pseudo électrique, question de rester dans l’air du temps. J’aurais bien du mal à hiérarchiser leurs réalisations 78 – 98, mais celle-ci ferait sans doute partie des plus faibles…et dire que le même mois sortait dans l’indifférence générale un disque avec une tête de clown :-)

le 11 Août 2006 par DAVID


Peut-être bien le Genesis que je préfère avec Phil Collins au chant. Peut-être qu'il n'a pas l'énergie des albums des années 80, il est en effet plus posé. Fini les gros synthés années 80 et c'est tant mieux, on est dans les années 90 et le virage a été parfaitement négocié. l'album a bien mieux vieilli qu'Invisible Touch.
L'aspect pop, la maturité que le groupe a acquise et la douceur de certains titres sont en tout cas remarquables.
On retrouve même un aspect "prog", enfin légèrement sur quelques titres comme ce Dreaming While You Sleep, une tentative un peu maladroite de renouer avec cet esprit.
Driving the Last Spike est magnifique, on aimerait qu'elle ne s'arrête jamais. I can't dance est un gros classique du rock, on aime ou on n'aime pas, mais on ne peut nier l'importance de ce hit qui figurait sur toutes les compils rock de l'époque.
Jesus He Knows Me est également un excellent single, très dynamique et au refrain magnifique.
La 2nde moitié de l'album n'a pas autant de hits, mais le style pop fait toujours des merveilles, les guitares de Rutherford sont un vrai régal.
Seul Hold on my heart me gonfle, elle sonne très "Collins en solo" même si elle a été écrite par Tony Banks.













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