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8 commentaires notés [?]
Jean-michel Jarre
Rendez-vous
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le 27 Août 2017 par VIEUX CON
Je garde un souvenir ému d'avoir aimé un des rares disques de toute la collection pantouflarde d'un papy mélomane et érudit, ce nommé "Rendez-Vous" de Jean-Michel Jarre qui était impressionnant en sortant des enceintes du salon. Cela nous envoyait en orbite spatiale.
Un album qui rendit hommage aux astronautes américains qui ont péri dans l'explosion de la navette Challenger.
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le 28 Juillet 2016 par NONO
@ "POSSOPO" : 20 lignes... oui : VINGT LIGNES complètes pour dire "c'est de la merde".
Alors moi je dis : on se calme !
Parceque OK, "les gouts et les couleurs... " oui je sais, je sais, mais ça va plus loin : la marge est souvent ténue entre un commentaire négatif sur une oeuvre, et un défouloir ordurier qui traduit bien souvent des conflits personnels semi-refoulés.
Donc, on reste poli ,parcequ'on sait qu'on va être lu : On dit "je n'aime pas ceci ou cela" et on argumente posément. Voilà.
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le 18 Janvier 2016 par POSSOPO
mais c'est quoi, ce truc ?
c'est de la merde, non ?
précisément, oui.
la critique est facile, Jean-Michel Jarre a tout pour déplaire. des concerts son et lumière surdimensionnés et bien trop calibrés pour ne pas laisser place au soupçon, des tubes kitchissimes ayant abominablement vieilli, le mec est souvent placé dans le placard variétoche, voire musique de films à deux balles.
sauf que Jean-Michel Jarre n'a rien à voir avec Michel Sardou et pas grand-chose avec Eric Serra.
mine de rien, le type fut un temps un pilier de la musique électronique et certains (plus à l'étranger qu'en France) le portent aux mêmes nues que Tangerine Dream ou Klaus Schulze (vaste connerie, cela dit). oui mais pas là non. Oxygène et Equinoxe puent le plastique, se foutent pas mal de nous mais il y a comme quelque chose. c'est mauvais, pas du tout composé mais c'est le truc d'une époque (c'est facile à dire, c'est loin d'être faux et puis ça débarrasse hein).
Rendez-Vous aussi, c'est le truc d'une époque, tu me diras. sauf que putain, on est au milieu des années 80, il n'y a là plus rien de novateur. toute l'industrie du disque fait dans le pif paf électronique et beaucoup s'en sortent mille fois que Jean-Mich' tout en évitant les boursouflures ambianto-prétentieuses totalement à côté de la plaque.
ce disque est fondamentalement à chier, collage foireux de sons pourraves et d'idées qualifiées de grotesques dès la décennie suivante. ajoutons ce thème archi-connu et archi-insupportable (option vachettes Intervilles), une propension à la démagogie de qu'on se demande de pour qui qu'il se prend, le gars et vous obtenez le pire du pire, du André Rieu électronique à cent mille années-lumières des meilleures productions de certains de ceux avec qui il partageait le haut de l'affiche expérimentale dix ans plutôt, à deux ou trois mille de ses propres réussites.
il paraîtrait même qu'Edgar Varèse et Pierre Schaeffer ont vomi dans leur cercueil en écoutant ce machin.
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le 27 Juillet 2013 par RAMON
Assister à un spectacle pyrotechnique avec Oxygène comme musique d'accompagnement, c'est impressionnant ...On a l'impression que les extraterrestres vont débarquer d'un moment à l'autre et à la limite, ça collerait presque les jetons (et oui c'est comme ça,c'est sans doute stupide mais la peur de l'inconnu: Alien, E.T, toussa toussa...)
Mais chez soi, sans les zzzzzzzziiiiiiiii...ratatatatatat...BANG, oh! la belle bleue !!!, c'est déjà nettement moins palpitant, car autant l'annoncer d'emblée: cette musique quoique n'étant pas forcément antipathique, peine carrément à se suffire à elle même.
Avec ce Rendez-Vous Jean Michel Jarre enfile pour de bon, sa combinaison d'astronaute ( parce que cosmonaute c'est Russe, Soviétique même à l'époque ), et nous la joue "Terre vue de l'Espace", vu qu'ici nous sommes confrontés à l'écoute d'une symphonie cosmique (il y a un "s" en trop dans ce mot mais c'est totalement involontaire), pour laquelle sont utilisés tout un tas de chouettes jouets électroniques à la pointe de la technologie du moment et pour l'occasion, notre compositeur national s'est même entouré de collaborateurs musiciens, mais chacun d'eux (ou presque) ne disposera que d'un seul jouet, notre homme orchestre s'appropriant tout le reste du magasin (faut quand même pas déconner).
Laissons là, toutes formes de circonvolutions et allons droit à l'essentiel: l'emploi des Fairlights, matrisequencers, Prophets, Emulator et autre Harpe Laser, ne fait que souligner la vacuité de l'ensemble, l'absence totale d'inspiration du bonhomme et l'inintêrêt absolu des mélodies et autres harmonies composées par ses soins. Si on ajoute à cela une production risible, tant elle supporte mal l'épreuve du temps (ce qui pour un truc "futuriste" la fout vraiment mal), on a fait le tour du sujet.
Deux exemples afin d'illustrer ce propos: après avoir baillé sur les trois premiers Rendez-vous (L'espace infini, c'est comme l'éternité, c'est long...), Jean Michel Jarre réussit l'exploit avec les moyens pharaoniques dont il disposait, de recréer le son l'orgue Bontempi sur le quatrième...Question cosmique, ça fait franchement cheap, oublions vite 2001 et Kubrick, passons plutôt voir les Power Rangers.
Prenons ensuite Last Rendez-Vous: des notes éparses de synthé saupoudrées par des volutes de saxophone (ambiance tamisée, musique douce quoi ),et là on pourrait se dire :" Tiens ? enfin quelque chose de convainquant", à condition toutefois de ne pas avoir flashé sur le "Love theme" de la B.O de Blade Runner quatre ans auparavant, laquelle fut signée par Vangelis...soit un concurrent direct de notre "héraut synthétique national"...résultat des courses: Greece twelve points, France rien du tout.
Heureusement, les Américains (et les Lyonnais) ont su rattraper l'affaire: ZZZZZZIIIII......ratatatatatatata........BLAAAMMGG, WONDERFULL BLUE !!!!
PIIIM, PIMPIM PIMPIM PIMPIM PIMPIIIIIM PIMPIM PIMPIM PIM
ZZZZZZ!!!!!!
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le 13 Juillet 2010 par WALTER SMOKE
Bon, d'accord, en tant que jarrophile averti, je trouve que Rendez-Vous est un album on ne peut plus magnifique, surtout les rendez-vous 2 et 5; cependant, je trouve que cet album manque d'équilibre, dans le sens où Jarre n'a pas conçu un album suffisament fort comm Zoolook, ou encore uni tels Oxygène et Equinoxe. Mais bon, c'est déja bien, et puis on est loin, très loin (vachement loin, meme !!!) des catastrophes comme Geometry of love et surtout Teo & Tea !!!
PS : quelqu'un aurait-il l'obligeance d'écrire des chroniques sur Kraftwerk, Klaus Schulze, ou encore Jarre ?
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