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2024 Orgy Of The Damned
 

2010 Slash
  Itunes Session
2011 Made In Stoke 24/7/11
2012 Apocalyptic Love
2014 World On Fire
2018 Living The Dream
2022 4
2024 Orgy Of The Damned
 

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SLASH - Orgy Of The Damned (2024)
Par ERWIN le 13 Août 2024          Consultée 663 fois

SLASH sait de quoi il parle lorsqu’il cause de blues. Chacun de ses solos en est gorgé, tant et si bien qu’il le personnifie assez bien dans le cadre du hard rock, partageant cela avec un certain Angus Young. Et comme il doit trouver le temps long, notre guitariste a relancé sa carrière solo riche de cinq albums. L’homme a les moyens de sortir des oeuvres de qualité, on sent d’ailleurs la bonne odeur des billets verts avec cette pochette plus que racoleuse. Un bref coup d’oeil a la setlist nous fait comprendre que la prise de risque est absente, que du très lourd avec des invités plus que prestigieux.

Et donc du giga méga classique ! La version de "Crossroads" propose Gary CLARK en guest, tant au chant qu’à la gratte, c’est lui qui porte le titre sur ses épaules mais nous restons loin des meilleures moutures de cette compo légendaire de Robert JOHNSON. Mr Saul Hudson a choisit de vieux classiques, nous avons BIG BILL BROONZY avec "Key To The Highway" et DOROTHY en guest de luxe. Bien sur le titre est jouissif et facile a mettre en valeur, solo sur solo, très sympa. On se doute que le guitariste va briller sur le classique de T BONE WALKER, "Stormy Monday", avec la superbe Beth HART au mike, et c’est bien le cas un titre taillé pour lui.

Le chanteur des BLACK CROWES Chris Robinson est à la manœuvre sur "The Pusher", bon la production déchire, le son est dantesque et le souvenir fabuleux de STEPPENWOLF dans Easy Rider se rappelle a notre mémoire. L’hommage est réussi, avec un SLASH qui reste dans la discrétion jusqu’à son intervention. Reconnaissable entre mille, l’homme au chapeau à la Noddy Holder brille de mille feux tout en restant modeste. L’icône de la country Chris STAPLETON se charge du "Oh Well" de FLEETWOOD MAC période Peter GREEN, un morceau probablement trop british pour SLASH, qui ne trouve grâce qu’au moment de l’accélération.

Et on aligne les classiques du Bluzzz, toujours dans les bons coups Paul ROGERS est de la partie avec "Born Under A Bad Sign", une reprise du titan a la flying V Albert KING. Certes la voix de Paul n’a rien de black, mais le légendaire chanteur de FREE abat le job très correctement. Puis attention mes bien chers frères le révérend Willie G est dans la place pour le "Hoochie coochie Man" de Willie DIXON. De suite la voix rocailleuse de Billy GIBBONS fait la différence et c’est l’éclate. KingBilly montre l’exemple du haut de sa longue barbe a son cadet et les solos sont magnifiques, à réécouter en boucle.

L’iguane IGGY POP trouve une place étonnante sur "Awful Dream" de LIGHTNING HOPKINS, le son est plus light… le style du chanteur s’impose, comme toujours, il chevrote mais fait sien le titre avec un SLASH d’une discrétion absolue, mais qui choisit de lancer son solo sur une national. Et comme SLASH a de l’humour, il a invité Brian Johnson d’AC/DC pour une version tonitruante de "Killing Floor", on reconnaît peu le timbre de casquette hurlante sur ce standard de HOWLIN WOLF… Et oui il sait chanter notre Brian, ça surprend toujours la première fois.

On rentre dans le domaine de la funky music avec le "Papa Was A Rolling Stone" popularisé par les TEMPTATIONS, ice box, wahwah et Demi LOVATO au programme pour une version sympa. L’homme prouve qu’il a du goût, et c’est maintenant Stevie WONDER qui passe a la moulinette sur "Living For The City" avec Tash Neal au chant. Un peu étrange mais avec un certain mordant. Enfin, un seul titre sort de la les Paul du guitariste des GUNS N ROSES, il s’agit de "Metal Chesnut" à l’identité plus folky countrysante que réellement bluesy. Un instant de pure coolitude, une intro magique et in SLASH qui se laisse divaguer sur des solos toujours aussi accrocheurs.

C’est un album hommage a des titres qui ont bercé l’adolescence de SLASH. On sait qu’en matière de blues et de son exécution, l'homme sait de quoi il parle. Alors ce projet est sympa, rempli jusqu’à la gueule d’invités qui pétaradent, avec un petit plus pour la présence de Billy GIBBONS. Un tel set de classique ne peut décevoir, mais la prise de risque inexistante nous empêche d’atteindre une réelle bonne note. On se contentera donc de conseiller l’opus a nos amis bobos qui trouveront l’ensemble charmant pour leur soirées du samedi soir avec leurs amis mélomanes... du samedi soir... Un trois pointé !

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   ERWIN

 
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1. The Pusher
2. Crossroads
3. Hoochie Coochie Man
4. Oh Well
5. Key To The Highway
6. Awful Dream
7. Born Under A Bad Sign
8. Papa Was A Rolling Stone
9. Killing Floor
10. Living For The City
11. Stormy Monday
12. Metal Chesnut



             



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