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MUSIQUES TRADITIONNELLES  |  LIVE

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- Style : Pentangle, Machin, Wurtemberg, Blackmore's Night, Rosemary Standley , Steeleye Span, Fairport Convention, Hiks
- Membre : Lux Obscura, Alan Stivell , Lambarena, Gabriel Yacoub , Peter Gabriel , O'stravaganza, Mozart L'egyptien, Komintern
- Style + Membre : René Werneer , Pierre De Grenoble
 

 Présentation (par Bruno) (1968)

MALICORNE - En Public (1978)
Par CHIPSTOUILLE le 28 Mai 2006          Consultée 9860 fois

La fin des années 70 entraînera de profonds changements pour le groupe MALICORNE, après un album de qualité inégale (L'extraordinaire tour de France... pas si extraordinaire que ça) qui voyait le groupe se retourner vers plus d'expérimentations et quelque peu bouder ses racines, bien qu'une certaine sensibilité rurale soit toujours au rendez-vous. La même année sortira le premier album solo de Gabriel YACOUB, "Trad. Arr.", signe avant coureur d'un certain ras-le-bol au sein de groupe, Laurent Vercambre et Hugue De Courson finiront par quitter MALICORNE l'année suivante.

La même année sort donc le premier et finalement unique live de MALICORNE, qui avait déjà alors la réputation d'être un groupe "bon sur album". C'est dans cette ambiance un peu chaotique qu'il faut donc jauger de la qualité d'un live qui, contrairement à ce que l'on aurait pu croire, possède un excellent son. D'ailleurs, cet album est pourri de qualités, de ce qui en général pour moi fait un bon live: quelques pièces inédites, quelques grosses surprises (deux morceaux du "premier album", Pierre de Grenoble), une set-list pas trop aguicheuse (pas de pseudo best-of ici donc) et un public qui répondra bien présent sur "c'est le Mai".

Alors, qu'est ce qui cloche? Première chose, même si le son est bon, on se rend vite compte que MALICORNE est un groupe qui a su très bien prendre possession des techniques d'enregistrements studio. Car malgré le côté très traditionnel, on déplore la densité instrumentale des albums qui fait ici cruellement défaut, quand bien même André Proulx et Brian Gulland seront venu donner un petit coup de pouce, le premier sur "Reels du Casino" et les deux sur "Suite de branles". MALICORNE sonne donc quelque peu creux en live, et le vide laissé béant par une guitare électrique (entre autre), d'habitude si rare et pourtant si présente, est difficilement remplaçable.

Pourtant, le groupe va tenter l'impossible, les arrangements ont été transformés, de manière à pouvoir combler les trous, on a donc pris soin de rajouter quelques notes de liaison (souvent inutiles, parfois crispantes), de remplacer quelques instruments par d'autres (étrange), quelques coups de percussions impromptus et enfin un chant modifié. Au final, on retrouve cette ambiance expérimentale, presque progressive de l'album "L'extraordinaire tour de France..." et tous ces magnifiques morceaux ("Le mariage anglais", "L'écolier assassin", "La semaine" - reprise de "Couché tard levé matin" sur Malicorne 4) se trouvent en quelque sorte défigurés.

En plus de la transformation peu avantageuse, la sauce a été diluée, l'interprétation étant un peu plus lente, "l'écolier Assassin" se voit franchir le cap des 10 minutes, longueur insoutenable dont la monotonie ne saurait être brisée par quelques facéties instrumentales que l'on qualifiera ici de souvent malvenues.

Point positif, tout de même, si "Le mariage anglais" est loin d'emporter tous les suffrages, les deux morceaux tirés de Pierre de Grenoble, à savoir "Le Prince d'Orange" et "Pierre de Grenoble" sont eux parfaitement exécutés, ceux-ci étant à l'origine principalement basés sur des choeurs, le vide instrumental ne se fait pas sentir. Même chose pour le superbe inédit "C'est le mai" repris de vive voix par le public qu'on aura tout de même cru absent jusqu'à la fin.

Prenez donc garde, tout de même, à ce live qui pourrait induire certaines personnes en erreur, sur le papier ça tient la route, mais à l'écoute il se révèle difficile. On pressent donc déjà la fin d'un groupe qui ne survivra pas au déclin d'intérêt pour les musiques folkloriques des années 80. Ce live reste tout de même l'unique témoignage officiel de MALICORNE sur scène, et rien que pour ça il a sans doute une place de choix dans certaines discothèques, la mienne en particulier.

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   CHIPSTOUILLE

 
   MARCO STIVELL

 
   (2 chroniques)



- Gabriel Yacoub (guit., mandoloncelle, d. dulcimer, chant)
- Marie Yacoub (dulcimer, épinette, vielle, chant)
- Olivier Zdralik (guit. basse, chant)
- Hugues De Courson (percu., flûtes, claviers, cromornes, chant)
- Laurent Vercambre (violon, mykelharpa, chant)
- André Proulx (violons)
- Brian Gulland (basson, flûtes)


1. La Semaine - Fa Fa Fa - Branle
2. Le Mariage Anglais
3. Le Prince D'orange
4. L'écolier Assassin
5. Pierre De Grenoble - Schiarazzula Marazzula
6. La Danse Des Damnés - Reels Du Casino
7. Suite De Branles
8. C'est Le Mai



             



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