Bonjour,

Concernant cette pochette, un dessin supplémentaire était rajouté toutes les 25000 ventes. D ou la voiture et la girafe. 800 000 exemplaires plus tard, il n y a que deux dessins.
Si quelqu'un a des infos la dessus ...

De toutes façons c'est vrai que cette pochette est moche... et a certainement contribué à baisser la cote du disque (une pochette de disque c'est comme un emballage : si c'est pourri extérieurement...ben, ça ne contribue pas à aimer le produit !).
Pardon pour ceux que j'ai pu heurter avec la comparaison "Franquin" mais de loin, la nuit et dans le brouillard, le mec représenté me fait vaguement penser à Gaston première version... mais bon, voilà, ne pas en faire un plat quand même!...

Cela ressemble davantage à un collage enfantin qu'à un véritable dessin. Oui pour l'influence Still Life, bien vu !

Il est très bien ce dessin, en phase avec son époque.
Par contre je reprocherais plutôt le manque d'adéquation entre le style du groupe, ses ambiances, et le style du dessin.

Cet horrible dessin me fait penser à celui de l'album live des Rolling Stones intitulé Still Life (paru en 82) et dont la pochette illustre le décors scénique (signé Kazuhide Yamazaki) de la tournée US '81 des Stones.
Je suis à peu près certain que TELEPHONE a dû s'en inspirer, d'autant plus que ceux-ci étaient l'une des premières parties sur les dates Françaises de la tournée Européenne des Stones en 82 ! (avec toujours le même décor en fond).

Je trouve également les illustrations horribles sur cet album de TELEPHONE.

@Bref : On sent de l'agressivité dans ton post. S'il ne faut QUE ça pour te braquer, je n'ose t'imaginer dans des situations VRAIMENT difficiles... lol

Absurde. D'autant plus que lors des débuts de Gaston Lagaffe, c'était uniquement Gaston qui était "moins bien" fait, les autres personnage du monde de Spirou etc étaient déjà bien aboutis.

Franquin est réputé pour être l'un des meilleurs dessinateurs BD de sa génération. Si pour toi ce dessin de merde represente le travail de Franquin, c'est que vraiment tu ne connais rien dans ce domaine.

@"saperlipopette" : En fait le bonhomme de la couverture me fait penser à Gaston première version.

Pas du tout le mème style entre cette pochette et le dessinateur génial de BD qu'était Franquin à mon humble avis.

Après recherche, c’est un certain François Sévéon qui a dessiné cette pochette.

J’ai pas la science infuse en BD, mais je trouve que Franquin a un style un peu plus chiadé que Sévéon au niveau du dessin...

@Streetcleaner : Oh... ils ont dû se refiler les idées !... LOL

Apparemment non, pour le WIRE c'est Slim Smith qui est crédité pour le design de la pochette, mais Alexandra Osbelt pour le Midnight Oil.

Merci beaucoup!
Enfin un voile qui se lève:)

Pour Clansman57 : https://en.wikipedia.org/wiki/Bob_Halligan_Jr.

Voici la raduction de sa fiche Wikipedia en anglais :

"Bob Halligan Jr. (né le 3 janvier 1953) est un chanteur de rock américain, musicien, producteur de musique et auteur-compositeur qui a collaboré avec de nombreux artistes, en particulier dans le genre hard rock / heavy metal, tout au long de sa carrière. Il est actuellement le chanteur et guitariste principal du groupe Ceili Rain, un groupe qu'il a fondé qui combine la musique celtique, rock et contemporaine chrétienne.

En tant qu'auteur-compositeur, Halligan a contribué à des chansons sur deux albums du groupe de heavy metal Judas Priest: "(Take These) Chains" de Screaming for Vengeance de 1982 et le single "Some Heads Are Gonna Roll" de Defenders of the Faith de 1984. Le chanteur principal de Judas Priest, Rob Halford, a inclus une autre chanson de Halligan, "Twist", sur l'album Resurrection de son groupe Halford.

Halligan a également beaucoup travaillé avec le groupe de hard rock / heavy metal Kix, à partir du milieu des années 1980, lorsqu'il a co-écrit la plupart des chansons du troisième album du groupe, Midnite Dynamite. Soit dit en passant, l'une des chansons les plus réussies qu'il ait jamais écrites est le hit du top dix de Kix, "Don't Close Your Eyes" (co-écrit avec John Palumbo, le leader de Crack the Sky et le bassiste de Kix Donnie Purnell), qui a été présent sur l'album de suivi du groupe, Blow My Fuse. Cette chanson reste le single de Kix ayant connu le plus de succès.

Il a également écrit les chansons "Beat 'Em Up" et "Make Rock Not War" sur l'album Club Ninja de Blue Öyster Cult, "Rise to It" et "Read My Body" sur l'album de Kiss Hot in the Shade, "Could've been You"sur l'album Love Hurts de Cher et le single" Rock You "pour l'album Walkin 'the Razor's Edge de Helix. De plus, Halligan a écrit ou co-écrit la plupart des chansons de Night of the Crime du groupe de heavy metal des années 80 Icon. Il a également co-écrit la chanson "Bang Down The Door" sur le disque Point Blank de Bonfire en 1989."

Voili voilou

Bob Halligan Jr est un chanteur, compositeur, arrangeur et song doctor très prolifique qui a œuvré principalement dans le Hard US des 80s. Très doué pour trousser des refrains entraînants (le tubesque "Rock You" d'HELIX), outre ses collaborations avec JUDAS PRIEST, il a travaillé avec KISS, LEE AARON, KING KOBRA... Si tu aimes le genre, je te conseille l'écoute du Midnite Dynamite de KIX et du Night of the Crime d'ICON dans lesquels sa patte est très présente.

Pas à ma connaissance.

Hey DINIced !

Parce que je fais confiance à ma mémoire, qui fut assez géniale il y a quelques années, mais est un peu moins fiable aujourd'hui.
Il faut aussi avouer que ça sonne mieux non ?

Bref, on s'en rend compte, c'est ça qui importe.
Bien à toi.
Erwin

Mais foutez lui la paix à Ewrin !

#loinloinloinloin

#pastapé

#premièrepierre, toussa

Moi j'aime pas trop Jens Bogran:)

Pour la même raison qu'il écrit "A Defeat Of Agony" dans la 2ème ligne du 3ème paragraphe et "Agony Of Defeat" dans la tracklist !

;-)
(sans rancune j'espère)

Parce qu'il ne se relit pas ! ^^

@Ulrika van der layette : Merci pour ta réponse intelligente et constructive. On en sort grandi.

Et pourquoi pas "Bla Bla Café", tant qu'on y est ?

@François
A la fin des années 80 il y a eu aux Etats-Unis les "Long Boxes" qui étaient des CD insérés dans des boites au format vinyle sur la longueur (pour que les disquaires puissent les ranger)... La pochette était dès lors plus grande :

https://en.wikipedia.org/wiki/Longbox

Mais ça prenait de la place !

Pour moi, l'idéal serait un CD dans une pochette de vinyle... :-) La pochette vinyle pour l'aspect visuel et le CD pour le côté pratique. Parce que l'ampli, la cellule, le bras (grand débat : manuel ou mécanique ?), la brosse, le diamant, etc... très peu pour moi. Et pourtant, je suis du genre maniaque mais y'a des limites.

@ Dark Schneider

Je ne vois pas trop où je dis que le 180 gr joue sur la qualité du son.

Pour ce qui concerne la qualité du son, je pensais bêtement que cela venait des masters et ensuite du pressage.

Le 1er pressage correspond à la 1ère édition, dans le pays d'origine (CQFD puisqu'il n'y a qu'une 1ère édition et donc 1 seul pays).

Maintenant, ne voulant pas paraître plus tatillon que je ne le suis, certains collectionneurs ne se complaisent pas au 1er pressage, mais sont à la recherche de tous les pressages. Perso je n'en vois pas l'utilité ... mais je ne suis pas collectionneur.

Quant aux rééditions, nous sommes quelques uns sur le site, chroniqueurs et lecteurs, à savoir ce que c'est. Enfin du moins nous espérons que la définition que nous nous faisons du mot correspond bien à la réalité.

Maintenant puisque vous me reprenez aux niveaux des prix, ceux ci varient selon les cotations. Il m'arrive parfois de citer un tarif dans une chronique, tarif négociable qui pourra parfois être divisé par 2 , 4 ou 10 selon l'année ou les stocks qu'on retrouve à l'occasion.

Mais merci de vos lumières même si celles ci me semblent un peu tape à l’œil et agressives.

Bien à vous

"Enfin pourquoi acheter un 33 T. en 180 gr neuf et sans la moindre valeur alors qu'on peut dénicher un original 1er pressage pour moins cher? Sans doute faut-il y voir une question de facilité."

Alors déjà, le grammage n'a rien à voir avec la qualité du son, c'est plus une histoire de solidité (un vinyle plus lourd permet de diminuer les risques de voilage) et un argument marketing (plus ou moins bidon ce qui est ultra fréquent dans ce domaine). Si le son est mauvais dans une réédition, c'est pour d'autres raisons, mais rien à voir avec le poids.

Ensuite ça veut dire quoi 1er pressage ? Généralement, ça veut dire pressé la même année de sortie de l'album, et pour les plus tatillons il faut que ce soit pressé dans le pays d'origine de l'artiste. Faut pas être doué en maths pour vite comprendre que ça va vite être difficile de trouver un véritable 1er pressage, et que logiquement ça peut faire augmenter les prix de façon non négligeable. Ensuite, par définition même, ce 1er pressage (et les suivants aussi) n'est donc dispo qu'en quantité limité, on fait comment une fois que tout le monde l'a écoulé de nouveau en occaz ? Bah on le réédite, c'est pas sorcier et ça a toujours fonctionné ainsi. Et pour ce qui est du prix, les vinyles d'occasions actuel peuvent aussi parfois être plus cher que les rééditions.

Ayant autrefois acheté des disques sur la seule foi de la pochette, je ne prétendrai pas y être insensible. Mais c'était dans un domaine - le Metal - où pochettes et livrets font partie de l'aventure...

Aujourd'hui, les CD sont souvent vendus dans des digipacks fragiles et indigents, sans livrets, qui me font penser à une version tape-à-l’œil de certaines rééditions bon marché des années 80... A l'ère du haut débit, alors qu'on peut télécharger légalement un disque en WAV ou en FLAC en 30 secondes, je ne vois pas trop l'intérêt.

En fait ma question n'était pas tant de savoir si vous appréciez les pochettes et les livrets, que de savoir s'il nous faut prendre acte du déclin irrémédiable de ces éléments dans un monde musical où l'avenir est le numérique.

A titre informel et pour compléter tous ces avis il n'y a pas de différence de prix à la fabrication entre les vinyles classiques et les "colored"? Seuls les blancs coûtent plus chers.

Enfin pourquoi acheter un 33 T. en 180 gr neuf et sans la moindre valeur alors qu'on peut dénicher un original 1er pressage pour moins cher? Sans doute faut-il y voir une question de facilité.

Quand j'observe à la FNAC notamment le public qui fouine dans les bacs des vinyles, je suis surpris de constater qu'il s'y trouve pas mal de jeunes gens d'une trentaine d'années ou moins. Donc le vinyle n'intéresse pas exclusivement les "boomers", la réalité le démontre pour peu qu'on sache l'observer.

Pour ma part, l'artwork accompagnant un disque m'a toujours fasciné dans son format vinyle. Je me souviens d'une époque pas si lointaine où fleurissaient les installations home video procurant le plaisir d'écrans larges et de taille conséquente. On aimait à cette époque les images grand format. La pochette des vinyles est bien sûr autrement plus attractive que celle des CD. Comparez les pochettes des Cocteau Twins avec leurs homologues en format CD… et vous comprendrez votre douleur De même, faites la comparaison de la pochette du Rubycon de Tangerine Dream dans ses formats vinyle et CD. C'est écrasant à quel point l'ancien format met en valeur le beau travail des designers de pochettes.

Le prix des nouveaux vinyles reste en effet excessivement onéreux. Il ne devrait pas dépasser le prix d'un CD… et quand il s'agit d'un disque ancien (genre BEATLES ou n'importe quel disque de jazz de Miles Davis), il ne devrait pas coûter plus de dix euros à mon sens.

Je suis un collectionneur de vinyles des artistes qui me passionnent, sans renier le CD qui ne comporte pas que des inconvénients, loin de là.

La liberté appartient à chacun. La première impression que nous avons quand nous rencontrons une personne pour la première fois est celle procurée par son visage. C'est la même chose quand nous appréhendons un album inconnu dans le bac des disques. Le visage d'un disque fait partie intégrante de sa personnalité. Il me sourit ou me fait la tête mais il ne laisse jamais indifférent. L'absence d'artwork des formats mp3 m'offre d'écouter un disque à l'aveugle, sans connaître ses caractéristiques physiques. Quel dommage !

Le monde évolue, on est en 2020, et ce qui est bien à notre époque c'est qu'on a le choix !

Il est temps de sortir des discours ridicules au sujet d'une prétendue énorme supériorité du vinyle. Incontestablement, pour admirer une belle pochette, le vinyle c'est le top, pour vomir sur une pochette laide c'est également le top. Les inconvénients des avantages quoi.
Le son ? Pour les albums modernes enregistrés en numérique, c'est une chimère. Parfois, certains artistes prennent un malin plaisir à utiliser un master moins compressé pour éditer leur vinyle, justement pour flatter les oreilles des "audiophiles" persuadés de la supériorité du support, mais ça n'a donc rien à voir avec les prétendues qualités du support en tant que tel.
Les vinyls anciens ? Il est vrai qu'il y a parfois une différence avec les cds (ceux qui ont bénéficié d'un bon remaster). Ce fameux "grain", pas si flagrant que ça cela dit, et qu'il faut aussi parvenir à distinguer parmi les nombreux désavantages du vinyle : les fameux craquements et autres bruits de poussières, qui peuvent parfois être quand même franchement gênant... Ah oui, ça donne un charme vintage, mais la qualité sonore ce n'est pas ça...
L'objet vinyle, bien que lourd et pas pratique du tout, prenant beaucoup de place, peut par contre facilement être considéré comme un bel objet qui a tout pour plaire aux collectionneurs. Mais le CD, lui aussi parfois conspué, a également ses propres avantages : notamment celui de pouvoir proposer des livret souvent bien plus fournis.

La dématérialisation dans tout cela ? Bah c'est cool. C'est super pratique et maintenant grâce au streaming on peut avoir pratiquement tout ce que l'on veut pour quelques euros par mois. Ceux qui critiquent encore la qualité sonores des mp3 se basent sur les vieux mp3 à 128kbps, à 320 je suis sûr que beaucoup se feraient avoir en faisant des tests à l'aveugle. Et notamment les boomers, car désolé de vous informé que l'audition ça ne s'arrange pas avec l'âge. Ne parlons même pas du flac.
Beaucoup de groupes se sont désormais adaptés à cette nouvelle donne. Et la dématérialisation a justement eu le mérite de nous rappeler quelque chose d'essentiel : que la musique c'est fondamentalement immatériel. Le packaging (pochette, livret, format album etc) c'est un plus, en grande partie crée pour des besoins commerciaux d'ailleurs, mais l'essentiel c'est uniquement le son, et en aucun cas le support. Merci donc aux mp3 et consort de nous avoir rappelé cela. Désormais, il y'a même des artistes qui abandonnent le format LP pour privilégier des sorties de morceaux de façons éparses régulièrement, comme des singles. Ca rappelle rien ? Ah si, la "bonne vieille époque" des années 50's et 60's où le 45 tours étaient la norme, avec des pochettes presque systématiquement moches, parce que hein, c'était pas toujours mieux avant.

Donc comme je le disais ce qui est bien aujourd'hui c'est qu'on a le choix. Si vous aimez l'objet vinyle et ses belles pochettes bah on peut se procurer le dernier album de notre artiste favori sous ce format, et aussi aller chiner dans les boutiques spécialisées désormais très "ambiance bobo" avec des tarifs bien ciblés (soupir, je regrette le temps où je chopais des vinyles en très bon état pour... 3 euros). Si on aime le dématérialisé pour sa praticité, on a l'embarras du choix, et on est souvent bien forcé de s'y mettre si on veut écouter de la zic dans sa voiture (quasi plus de lecteur cd dans les voitures récentes).
Donc les pochettes ne sont sans doute pas prêtes de disparaître, surtout dans certains styles très visuel (Rock et ses dérivés), mais certains artistes pourront sans doute très bien s'en passer aussi.

Et pour ma part, j'utilise tous les supports chez moi (sauf la k7, faut pas déconner), avec une bonne installation audio. Et je m'y retrouve très bien ainsi. Je veux écouter tout de suite le dernier Sepultura qui vient de sortir ? Hop, direction ma plateforme de streaming. Y'a un vinyl de Heavy des années 80s qui me fait de l'oeil à un vide grenier, allez je lâche un petit billet. Les avantages du 21ème siècle en somme.

@Baker : ... A l'opposé des années 80 où en moyenne une cinquantaine de musiciens et "bidouilleurs" étaient crédités : untel pour le Yamaha DX7, untel pour le DMX programming, un troisième pour le Jupiter 8, un quatrième pour le séquenceur pluggé dans le réseau MIDI, un autre pour la batterie SIMMONS réseautée avec le séquenceur connecté à l'arpégiateur dépendant du clavier Prophet, etc.

J'ai oublié de répondre ! NON, la pochette ne disparaîtra pas, c'est absolument impossible. Même si un artiste (pour rester poli) sort quelque chose de nos jours uniquement en digital et uniquement pour accumuler des vues sur les rézosossio, il y aura une image sur la vidéo : c'est la pochette, pas physique certes mais elle est là, et elle compte ; elle compte tant que pour certains artistes (toujours la politesse), c'est l'unique façon d'accrocher les auditeurs.

Pour ce qui est des LIVRETS, c'est autre chose. A quoi bon imprimer les paroles quand on a un vocabulaire si lilliputien ? A quoi bon imprimer les noms des musiciens quand il n'y en a pas ? Alors on imprime des photos de Soi Nous-Même et un texte pour remercier son coiffeur et l'assistant de presse de la maison de disques, et on se contente de "musique REALISEE par Hans Gregson-Williams et Rosanna Gregson-Williams", ce qui veut tout dire. Et oui Céline, c'est bien de toi (entre autres) que je cause.

Lors de la marche triomphale avec tambours et trompettes qu'accompagnaient la plupart des chroniqueurs et journalistes musicaux pour la naissance du CD, Le Merle venait juste de se constituer une petite, toute petite discothèque.
Mes revenus étant modestes je profitais du rejet du vinyle chez la classe supérieure argentée pour agrandir ma discothèque ; les vinyles ne coutaient pratiquement plus rien ou pas grand chose surtout dans le domaine de la musique dite classique, pour le jazz les mordus étaient plus récalcitrants et ils avaient raison.
Je ne regrette pas d'avoir fait ce choix il y a quelques années déjà.
Aujourd'hui j'ai une belle discothèque vinyles classique et jazz qui finalement ne fut pas très onéreuse, des CD introuvables en vinyles et encore de ces fameuses cassettes de qualité que l'on écoutait avec un baladeur qui me permirent d'enregistrer des soirées jazz sur les bonnes fréquences radio.
Ne soyons pas sectaires. J'avoue que le vinyle avec sa pochette et ces commentaires reste séduisant et toujours agréable au toucher, un peu comme un livre donc un objet que l'on savoure durant l'écoute.

@Baker

Les vinyles dont tu parles généralement en 180 gr ne valent rien.
A ce prix on trouve des pressages originaux dont la cote risque de quintupler.
Exemple le 1er Dale Hawkins se négocie environ 1500 à 1800.

Il arrive aussi que certains disques décotent par exemple le Mitty Collier chez Chess valait 250 euros il y a 1 an ; On le trouve à 30 aujourd'hui.

Après il ne s'agit pas d(obliger les gens à opter pour tel ou tel engin.
Moi j'ai la chance d'avoir une pièce de 35 m2 dédiée à la musique. Si j'avais une canbuse de 12 m2 j'aurai certainement 1 micro chaine Panasonic ou un petit ensemble Pro Ject. Chacun voit midi a sa porte.

Par contre ds mon rôle de chroniqueur de disques, je me vois mal chroniquer autre chose qu'un disque ou 1 CD. ça me semble la base

Le retour du vinyl est surtout une jolie aubaine pour nos chères maisons de disques qui ont encore augmenté le prix moyen "parce que la qualité, ça se paie".

Le moindre vinyl récent coûte désormais 25 euros, et on se dirige doucement vers une moyenne de 31 (encore constaté ce week-end dans mon Leclerc). Les rééditions sont elles-mêmes à 15 euros, soit cent francs. Sachant que les originaux en vinyl coûtaient etre 58 et 64 francs...

Et le CD n'est pas toujours inécoutable, effectivement. Ceci dit, pour en revenir à la question de départ, les artworks vraiment marquants en CD sont moins nombreux et moins "consultables" que les vinyls. En revanche l'ère du CD a multiplié les liner notes, petite friandise dont je suis très friand surtout quand il y a de l'auto-dérision dedans.

Les gens achètent ce qu'ils veulent, tant que ça leur fait plaisir, personne n'a à leur dire ce qu'ils doivent faire.
C'est juste parfois gavant de lire/entendre les fanatiques du vinyle qui veulent convertir à tout prix les autres(qui ne savent pas faire la différence, appelons les de suite des imbéciles, ça sera plus simple. Attention au snobisme!) et un poil puéril: "Hey, mais il est nul ton jouet, le mien il est beaucoup mieux."
A chacun son support, c'est vraiment pas important du tout.

@ clansman 57.

Si sur ce coup je peux le dire. ma platine K7 est dans son carton d'origine avec les petits sachets de sels.
Quant tu as goûté au son d'une bonne platine cd ou d'une platine vinyle tu ne reviens pas à la K7.

J'ai même revendu mon magnéto à bandes il y a 2 ans (trop contraignant).

Après si les gens ne voient pas la différence entre 1 iPod et une bonne HI fi qu'ils s'orientent vers le moins cher.

@le kingbee:

Ne jamais dire jamais:)
Un jour, on dira que les bandes c'était le top si ça se trouve...
Bref, laissez les gens écouter sur le support qu'ils veulent, c'est tout!
Fans du vinyle? C'est cool, écoutez les dans ce cas et laissez les autres tranquilles.

@Clansman 57

J'ai une platine K7 à refourguer (1 Denon) je ne m'en resservirai jamais.

C'est peut-être un point de vue générationnel, les plus jeunes qui n'achètent que du numérique sont peut-être moins attachés au visuel, tout simplement par habitude?
J'aime aussi le travail réalisé sur les pochettes, mais oui, le plus important est la musique en fin de compte.
Et peu importe sur quel support on écoute sa musique.
Je suis de la génération cd's moi aussi et je ne vais pas tout racheter en vinyle parce que les amoureux de ce support disent continuellement que c'est le must.
Mieux ou moins bien, je n'en sais rien, toujours est-il que je ne trouve pas le format cd "inaudible" comme on peut le lire/entendre souvent.
Si un jour on remet la cassette à la mode et qu'on dira que c'est mieux que le vinyle, on pourra recommencer...

Juste un petit mot supplémentaire : je lis que beaucoup d’entre vous parlent de consommation, de consumérisme. Normal, notre société fonctionne avec ça.
Par contre, concernant la musique, pour moi c’est avant tout un art, je recherche principalement de l’émotion. Cette émotion est évidemment nécessairement auditive dans le cas présent, mais si le côté esthétique peut aussi me donner du plaisir, et c’est là que la pochette (cd ou vinyle d’ailleurs) joue son rôle, alors je suis doublement satisfait.
D’un autre côté je ne me sens jamais influencé par la pseudo « société de consommation ». Je n’achète que ce que j’ai choisi, parce que je le veux bien, et non parce que je le vaux bien. Et comme certains prennent du plaisir à contempler un tableau, moi j’aime manipuler un livret et découvrir les détails d’une pochette travaillée (celles de « killers », « powerslave » ou « somewhere in Time » par exemple qui fourmillent de détails).
La musique dematerialisée ne me sert qu’à faire un tri dans l’abondance de possibilité, et dès que le choix est fait, alors je passe au support physique.
Quant au retour du vinyle, j’espère qu’il sera durable, pour relancer le côté créatif complet des groupes, leur permettre de vivre de leur art et pas uniquement pour remplir les poches des maisons de disques (c’est mon côté utopico-optimiste).

En fait, voilà : je pense que le souhait de beaucoup (y compris moi-même) est dans la volonté d'éviter la dématérialisation intégrale : un peu de couleurs, de photos... bref : d'âme... est nécessaire à garder.
Maintenant, quand à adopter un virage à 180° avec des vinyls (si possible un peu usés et à la pochette jaunie) et le bruit du craquement de l'aiguille impératif. Bon... ça se défend, mais j'ai du mal à trouver autre chose que de la nostalgie à ce point-là... En fait, je trouve que le CD fut un bon intermédiaire.

Bonjour,

Ok boomers.

Plus sérieusement, mon point de vue sur la question n'est pas forcément différent de ce qui se dégage comme norme ici. En effet, le numérique ne pourra a priori jamais remplacer la beauté et la grandeur d'un support physique. Point. C'est pas être vieux con ou réac' que de l'affirmer. Et je me souviens encore des livrets des premiers albums que j'ai achetés - des CD, certes.

Ceci étant, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Après tout, je pense que tout le monde ici parle des pochettes d'albums du temps où le vinyle était la norme ; on parle donc d'artworks PENSÉS pour un format vinyle. Le problème est pour moi tout autre : autant la musique dématérialisée est un vrai plus (les mystifications sur le son vinyle qui serait forcément supérieur au "mp3 pourri", ça va 5 secondes, mais c'est de moins en moins vrai), autant il n'y a plus assez d'efforts pour les pochettes qui sont fournis. C'est comme les effets spéciaux au cinéma (n'utiliser qu'un fond vert tout le temps c'est ok, mais on est devenu fainéant sur ce point).

Quant au retour en grâce du vinyle, je n'y vois qu'une manoeuvre bassement consumériste (je rejoins un peu François là-dessus), qui ne vise qu'à exploiter un filon passéiste et donc des vieux nostalgiques ainsi que de faux-nostalgiques de ma génération (je suis né au début des années 90) et même plus jeunes encore.

Merci pour vos réponse, les vieux. Je vois bien qu'une tendance se dégage...
Mais est-ce qu'il n'y a pas ici un peu de fétichisme de la pochette ou une posture volontairement passéiste ?

Je suis de votre génération. Quand je copiais des kilomètres de musique sur cassette dans les 80s, je me fichais un peu de la pochette et du livret. Et lorsque que j'achète sur Bandcamp aujourd'hui, c'est la musique (dont le format numérique est de qualité équivalente au CD, oubliez les MP3 bon sang !) qui compte avant tout.

On peut voir les choses de manière positive : cela recentre l'intérêt sur la musique, le reste étant de l'enrobage. Il y a eu des pochettes extraordinaires dans l'histoire du Rock, mais il y a en eu bien plus qui était insipides, survendues ou inutiles, non ?

Très intéressante question, qui me place devant un dilemme "philosophique" et "militant" :-)
La musique dématérialisée et le numérique sont l'un des symptômes de la technologie toute puissante et de la déshumanisation progressive de nos sociétés, ce que je combat.
D'un autre côté, le fameux "retour du vinyle", filon exploité par les majors du disque pour continuer à s'engraisser sur le cochon de payeur, me gave dans la mesure où la plupart de ces rééditions, faites un peu à la va-vite, sont réalisées à partir des masters des CD. Par ailleurs, l'accumulation d'objets (on frôle parfois le fétichisme) et donc le consumérisme / matérialisme effréné sont aussi de mon point de vue des effets néfastes.
Néanmoins, entre ces deux maux, je choisirais moi aussi le second, en me plaçant d'un point de vue purement esthétique (il n'y a en effet pas photo - c'est le cas de le dire - entre une pochette et un livret physiques par rapport à un mp3).
Etre traité de "conservateur" ou de "réac" ne me touche absolument pas (c'est si grave que ça ?) :-)

D'accord avec tout le monde. Heu... on aurait pas tous plus de 40 ans par hasard?? ;)

Juste pour dire que je suis entièrement d'accord avec mes petits camarades, rien de plus à dire, si ce n'est apporté une voix au POUR!!! :)

Pochette, livret, logos, mise en page, photos... Autant de critères qui forment l'écrin de la musique qu'on écoute ! Se passer de ça, c'est comme manger sans couverts, sans assiette, sans table, sans rien, avec juste un étui et de la matière numérique dedans.
Donc oui, personnellement je suis à 100% POUR les pochettes, donnant tout le contexte de l'oeuvre musicale.
Et NON, vouloir cela n'est ni "conservateur" ni "rétrograde" ni "réac" (...) : la saveur d'une oeuvre, l'amour des belles choses et le faire valoir de leur âme intrinsèque, n'ont rien à voir avec un quelconque "passéisme", même si malheureusement toute notre psyché tend à être bouffé par le numérique. Mais JAMAIS le romantisme ne sera réduite en numérique.

Euh ... Je dois avoir quelques métro de retard, mais je lis les livrets (il coutent plus chers que le CD)) je continue d'écouter les vyniles et les CD.

C'est à peu près tout.
Bien sur une pochette de 33 tours est bien plus grande que la jaquette d'un CD.

Chacun son truc, mais le son en mp3 mp4 ne remplacera jamais le son chaud d'un vynile.

Je me soucie des pochettes, encore plus pour la sphère qui me passionne : celle des musiques sombres. En effet, au plaisir du support physique (j'écoute peu de musique dématérialisée) s'ajoute pour ma part (sans jugement de valeur cependant) un acte quasiment militant. En achetant des disques, les labels réussissent plus ou moins à survivre et le courant survit tant bien que mal. Chaque centime compte :) Il s'est certes mis à Bandcamp mais le plaisir de l'objet est toujours plus fort !

Qui se soucie encore des pochettes ? Moi par exemple. J'aime quand un album possède un bel artwork, certaines pochettes peuvent aussi justifier le choix du vinyle ou du CD pour l'achat.
Qui lit encore les livrets ? Moi encore. Parce que j'aime les feuilleter pendant que j'écoute l'album.

Après, il est vrai que je suis attaché au support physique, j'écoute très peu de musique en streaming. J'apprécie pouvoir déballer l'album, découvrir la tronche du disque, voir l'épaisseur du livret, que je feuillette une première fois avant de me passer l'album, qui m'offre une première immersion, chose que la musique dématérialisée ne me procure pas.

Et c'est peut-être également pour ça que je n'apprécie que moyennement d'écouter de la musique dématérialisée.

Sans aucune hésitation je dis un grand OUI à la pochette et au livret. Suis-je un vieux conservateur? Peut-être, mais dans ce cas précis je l’assume totalement.
Je n’aime pas le support 100% numérique. La musique, comme le livre d’ailleurs, ne me conviennent que dans leur support physique.
Pour moi c’est tout le contraire d’un objet de consommation courante, c’est un objet que j’ai plaisir à regarder, à contempler, à toucher et à collectionner.
Donc je suis heureux du retour au vinyle, quel bel objet! Les artistes qui s’en emparent nous transmettent des émotions, des informations grâce à ce merveilleux support qu’est la pochette. Certaines sont de véritables œuvres d’Art.
J’espere Que ce retour sera durable et pas seulement un phénomène de mode passager.

Oh ils sont encore très actifs et assez suivis !

Mais le split d'avec Portnoy a fait beaucoup de mal niveau crédibilité car leur fanbase a été clairement divisée en deux ; et ensuite il y a eu The Astonishing qui leur a également fait du mal (même si pour les deux cas, je ne suis pas négatif).

Enfin, il y a le cas LaBrie : certains n'arrivaient déjà pas à le blairer, et depuis quelques années il commence à sérieusement perdre sa voix.

Et puis la relève est arrivée, si on veut du prog barré et très metal, il y a BTBAM, TESSERACT, MASTODON, PERIPHERY...

Hey !

Dans les mid eighties, Angus finissait systématiquement vainqueur de la catégorie "guitariste" des poll. Son jeu est bluesy, pas de doutes, mais il n'est pas flashy à l'instar de celui d'un Slash finalement comparable. Son statut d'icone live est unique en revanche, et son jeu de scène est super. Je pense toutefois qu'il est surestimé, c'est un bon gratteux, puissant et charismatique, mais je pense qu'il manque de finesse. C'est un peu comme pour Jimi Hendrix, il est intouchable et difficilement critiquable. J'ai beaucoup de tendresse pour lui, mais je ne le classe pas parmi les meilleurs, ni mes préférés.

J'avais lu une interview de je sais plus trop qui dans Rock'n folk où le type affirmait qu'AC/DC était le plus grand groupe de blues. Je crois qu'il y a vraiment une part de vrai là-dedans.

Mais Angus Young est déjà un guitariste de Blues. Chez AC/DC, c'est le son, le chant, et l'intention qui font que ça sonne Hard Rock. Mais les bases utilisées sont celles du Blues. Et Angus Young a des qualités reconnus depuis depuis des lustres dans le milieu guitaristique, à commencer par sa capacité à mélanger les gammes majeurs et mineurs pentatonique, un truc typique du Blues, qui font que ses solos sont très intéressant à décortiquer.

Justement, je pense que si Angus devait un jour sortir un album solo ce serait un enregistrement de Blues... J'ai du mal à l'imaginer jouer du Neo Metal, de l'Electro ou du Progressif.

C'est vrai qu'il n'a fait qu'effleurer ce style avec AC/DC,peut ètre connait il ses limites en la matière?.J'y connais que dalle en technique mais je pense qu'il a un style reconnaissable d'entre tous et que son jeu regorge de feeling.
Quant à savoir s'il est un bon guitariste de blues ou non,je laisse les spécialistes se prononcer.

Je ne sais pas s'il y a de bons et de mauvais guitaristes de blues. A la rigueur, le mauvais, il voit une grille de 12 mesures, paf, il joue en pentatonique. Alors que le bon, il voit une grille de 12 mesures, hop il va jouer en pentatonique mais bon, c'est un bon joueur de blues ! ;)

Plus sérieusement AC/DC flirtant parfois TELLEMENT avec le blues traditionnel (The Jack par exemple), je dirais bien : oui, mais il n'a jamais eu l'occasion de le prouver ^^

L'ambient est un genre musical large et plus varié qu'on ne pourrait le penser.

Si tu vises l'ambient à tendance techno, tourne-toi vers un chef d'œuvre méconnu, que j'ai chroniqué à Forces Parallèles, l'album de WOOB intitulé "1194" (la pochette avec les empereurs sur la banquise), tu ne devrais pas le regretter.
Sinon, le groupe écossais Cocteau Twins a sorti en 1986, en collaboration avec l'Américain Harold Budd l'album The Moon and the Mélodies (paru chez 4AD). Et si tu ne détestes pas le chant féminin, jette-toi sur l'album Victorialand de Cocteau Twins (chroniqué à F.P également) car ce disque fondateur de la dream pop a tout à fait sa place dans l'ambient au sens large.

Le guitariste de Cocteau Twins, Robin Guthrie, et Harold Budd ont aussi composé une série d'albums de pur ambient, faciles d'accès, mais absolument superbes à découvrir. Je te conseille leur dyptique "Before the Day Breaks" et "After the Night Falls" (chroniqué à F.P).

Et n'oublions pas le maître californien de l'ambient : Steve Roach, créateur d'un univers sonore d'une subtilité infinie et inépuisable. Pour commencer, tourne-toi vers ses travaux d'ethno-ambient (de l'ambient mâtinée de rythmes tribaux primitifs) comme l'excellent dyptique "Artifacts" et Origins" ou le puissant "Alcyon Days".
Là encore tu as de quoi te sustenter et passer des heures à apprivoiser une musique parfois austère mais dont l'envoutement infuse sournoisement pour peu qu'on soit ouvert d'esprit.

Les précédents contributeurs ont, me semble-t-il, oublié The Orb, référence ambient des années 90.

Je rajoute quelques artistes et albums plus anciens, tous trois de petits chefs d'oeuvre :
- le premier album de NEU!
- Future Days de CAN
- le premier album de THIS HEAT

Je rajouterais aux recommandations de Saska à propos de l'ambient techno : l'album 76:14 de Global Communication et l'EP Garbage (rassure-toi il porte très mal son nom) d'Autechre.

Avec tout ça, tu as de quoi de t'occuper !

La réponse de Saska est on ne peut plus complète, j'y ajouterais néanmoins Benn Jordan qui a produit deux albums d'ambiance très intéressants : "Pale Blue Dot" et "Louisiana Mourning" présents sur le site.

Salut,

Si tu recherches de l'Ambient "pur" je te conseille Brian Eno, évidemment (cf. chroniques sur le site). Tu peux également te tourner vers des artistes précurseurs de l'électronique comme Jean-Michel Jarre, Tangerine Dream, Edgar Froese ou encore Klaus Schulze. Les travaux de la BBC dans les années soixante et soixante-dix (la compositrice Delia Derbyshire notamment) valent le détour, mais sont difficiles à dénicher.

Vus les artistes que tu cites (Aphex Twin et Amon Tobin) et l'album concerné (le grand SAW 85-92 !), j'imagine que c'est plutôt de l'Ambient Techno que tu recherches. Dans ce cas je te renvoie à Orbital (Orbital II), Boards of Canada (Music Has the Right to Children), Polygon Window (autre pseudo d'Aphex Twin, Surfing on Sine Waves), Gas (intégrale sortie il y a peu), les deux premiers albums d'Autechre, Seefeel, The Future Sound of London etc.

Bref, y'a de quoi faire, si tu souhaites plus de précisions, n'hésite pas à demander.

@Philippe (suite) : Je me souviens bien de Milli Vanilli en 1988/1989. Ce qui est marrant c'est que même avant que la vérité éclate quant à leur imposture, j'avais déjà des doutes. Non seulement Farian nous avait mis deux marionnettes sur scène qui ne chantaient pas, mais même les morceaux qu'il "composait" n'étaient que du toc : c'était en réalité uniquement des assemblages de samplings empruntés à des oeuvres existantes d'autres artistes, à tous les coups sans respect des copyrights. Farian piochait partout des extraits qu'il samplait et arrivait à concocter des morceaux à sa manière. Surtout dans les remix et les versions rallongées il en profitait au maximum : ses morceaux devenaient des "brochettes" de samplings mis bout-à-bout! Au début je me disais : "Waouh, quelle imagination, quelle créativité", mais en réalité le mec volait tout ce qui lui passait par les oreilles ! "Girl You Know It's True" détient la palme du toc : non seulement c'était une reprise (du groupe NUMARX), agrémenté en plus de samplings volés, et avec des chanteurs qui n'en étaient pas. Vous imaginez un peu le POIDS de la supercherie !? Donc Milli Vanilli, c'était BIEN PIRE que des chanteurs imposteurs, leur musique était intrinsèquement du vol pur et dur.

effectivement, c'est bien lui . Il s'est entouré de vrais musiciens cette fois-ci, comme tu dis :-)
Il y aussi Robin Mac Auley de MSG et des musiciens de Barcley James Harvest .

Ils ont fait une reprise de Stairway to Heaven qui s'est bien classé dans les charts des 80s, qui a le mérite de ne pas être une copie de l'original.. Après on adhère ou pas !!

l'album "division one" est sympa, il est bien ancré dans son époque, prod, clavier ou son de gratte typiquement années 80 tendance AOR.
Je conseille en tout cas d'y jeter une oreille pour les amateurs de TOTO, les titres chantés par Bobby Kimball auraient pu figurer sans honte sur des albums de TOTO.

@Philippe : Tu parles de l'escroc Frank Farian? Parce que visiblement les expériences Boney M... puis Milli Vanilli... ne l'ont pas stoppé dans ses pratiques ! ... ce serait aussi lui à l'origine de Far Corporation ? S'est-il enfin entourés de vrais musiciens cette fois-là ? ;-)

Je viens de découvrir au hasard de mes pérégrinations musicales le groupe FAR CORPORATION , monté de toute pièce par le producteur de BONEY M et Milli Vanilli au milieu des 80s.
Certains membres de TOTO ont participé au projet Bobby Kimball, David Paich et Steve Lukather) et certains titres ressemblent à du TOTO.

@JYT : Je viens d'écouter le titre "Alone" de I-Ten. Oui c'est parfaitement on dirait du Toto, ou plutôt un mélange de Toto / Chicago (époque "Chicago 16"), et la voix du chanteur ressemble à Ben Orr dans les couplets, et dans le refrain c'est clairement proche de Toto avec des choeurs et une voix lead.
Ca semble si connu, et pourtant... absolument jamais entendu parler de ce groupe.
Merci JYT !

I-TEN (la lettre i et le chiffre 10). Ado, j'avais une K7 de ce groupe dont je ne connais pas plus...Ils ont fait visiblement un seul album 'Taking A Cold Look' en 1983. On peut l’écouter sur Youtube. Il semble que Lukather soit d'ailleurs sur certains titres. Si quelqu'un en sait plus sur ce groupe....

@Urzul : L'ironie est que, bien qu'étant grand fan de Toto, je préfère pour le coup largement l'album "16" de Chicago, qui est bien plus consistant que l'album "IV" à mon avis.
Ca y ressemble mais pas tout-à-fait non plus : notamment avec la présence de cuivres chez Chicago, et des titres plus dynamiques et plus "riches" que ceux du "IV", qui sont eux plus pop et moins consistants je trouve. Les deux morceaux de "Chicago 16" ressemblant le plus à du Toto sont indéniablement "Waiting for you to decide" (Coécrits par David Foster / David Paich / Steve Lukather), ainsi que la grande ballade "Hard to say I'm sorry" où Paich et Porcaro y ont apporté leurs arrangements de synthés (notamment pour la transition de fin entre la partie slow et la partie plus rock).

@ nono je viens de survoler chocago 16 c'est vrai que c'est flagrant. les memes sons

C'est marrant, personne ne cite Chicago. Ce groupe ressemble parfois à Toto (tendance west-coast avec la voix lead très haute, et des choeurs).
Surtout au début des années 80 et l'album "Chicago 16" sorti la même année que Toto IV (1982), la ressemblance est flagrante ! D'autant plus que les gars de Toto ont été invités à participer à l'élaboration de "Chicago 16", ils ont même écrit un titre : "Waiting for you to decide".
A mes yeux (et mes oreilles), Chicago est le groupe ayant le plus de ressemblance avec Toto à un moment de leur carrière.

Rick Springfield (bien que ça fasse plus leger)

Pour compléter ma réponse , AIRPLAY a été cité. Effectivement un titre comme "Nothing you can do about it" sonne comme du Toto presque à s'y méprendre (batterie notamment avec rythme "shuffle"). Je crois bien que c'est Jeff Porcaro aux baguettes, ici. Et n'oublions pas non plus les albums "Breakin" away" et "Jarreau" d'Al Jarreau !

La réponse est ironiquement : les centaines d'artistes qui ont enregistré leurs albums avec des membres de Toto comme musiciens de sessions ! Alors évidemment ce n'est pas pour cela que tous ces artistes sonnent "automatiquement " comme Toto, mais parfois le feeling est très similaire, surtout quand Jeff Poracro et David Paich sont de la partie ! Je citerais volontiers : Christopher Cross, évidemment Steely Dan et Donald Fagen en solo, le titre "Lady love me" de George Benson est une composition très "David Paich" dans l'âme, et d'autres titres me font étroitement penser au groupe : "Oh Sherrie" de Steve Perry, et même "I want to know what love is" (Foreigner) et "We are the world" (USA for Africa) avec ces voix lead hautes et ces choeurs rappellement un peu Toto ! DE toutes façons la majeure partie de la production west-coast entre 1975 et 1990 est dans la veine Toto !

Après avoir cité le groupe CITY BOY, je rajouterai la formation U.S. nommée AIRPLAY composée du claviériste producteur David Foster, du guitariste de session Jay Graydon et du chanteur Tommy Funderburk.
Ce trio n'a fait paraître qu'un seul album: "Airplay" en 1980 où figurent 4 membres de TOTO parmi les musiciens additionnels !!! (Jeff et Steve Porcaro ainsi que David Hungate et Steve Lukather).
Autant dire que l'univers musical sur cet album se rapproche très fortement de TOTO !!!

À part les suggestions faites plus haut qui me semblent plutôt bonnes (même si j'ai un doute pour Saga -groupe que j'aime beaucoup qui serait plus dans la tendance prog'-néo prog' que Hard FM - même si "Behaviour" louche effectivement vers le Hard- FM), tu peux tester un groupe qui a son heure de gloire aux US mais qui est assez méconnu ici : "Balance" et en particulier l'album "In for The Count".

Le premier album de BOSTON me semble rentrer parfaitement dans les critères recherchés ici.

Je viens d'y repenser comme ça par hasard, mais il y a aussi le groupe autrichien OPUS, responsable du hit "Live is Life" dans les années 80 (et souvent mal traduit sous le nom "Life is Life" en France), qui fut repris à la fin des années 90 par un groupe de dance néerlandais et qui devint un hymne de football que tout le monde a déjà entendu au moins une fois.

Leurs autres oeuvres valent le coup et sont clairement dans la veine TOTO, avec moins de classe néanmoins, mais non sans talent.

Mazette, on avait oublié de mentionner Styx, même son policé à l'extrême, avec des mélodies qui ne redoutent pas une certaine mièvrerie, voire qui l'assument. Du rock commercial, un poil plus prog que Toto, donc plus dans le style Journey musicalement parlant. N'empêche, Paradise Theatre aurait pu être enregistré par Paich, Porcaro et autre Lukather, qu'on y aurait vu que du feu tant tout cela est formaté à l'identique.

Bon, j'ai mis un peu de temps à les retrouver, mais voilà : en 1981 un groupe écossais du nom de The Rollers (anciennement Bay City Rollers) sort l'album Ricochet, où l'on entend quelques influences musicales issues de Queen, mais surtout du rock FM US.
Le morceau No Doubt About It est clairement calqué sur Hold The Line, même pattern de batterie, nappes de claviers et riffs de guitare agencés de façon similaire, refrain à l'avenant, on navigue entre pastiche et plagiat.
Le reste de l'album est dans la lignée pop/rock pêchue défendue par les premiers albums du groupe des requins de studio américains sur leurs premiers disques, un peu moins aseptisé, question son.
Je ne suis vraiment pas (plus) un fan du genre, pourtant j'aime bien ce disque que j'ai dégotté en brocante sans savoir de quoi il retournait, aussi le conseillerais-je également aux chroniqueurs branchés AOR sur ce site : RED ONE, DAVID et les autres dont le nom m'échappe.
Bien à vous.

Il y a bien un groupe qui pourrait se rapprocher à la fois de TOTO et de SUPERTRAMP !
il s'agit de CITY BOY. formation Anglo-Saxonne formée en 1975 et séparée en 1982 qui a sorti sept albums en studio de 76 à 81.
leur disco:
"City Boy" (1975-1976)
"Dinner At The Ritz" (1976)
"Young Men Gone West" (1977)
"Book Early" (1978)
"The Day The Earth Caught Fire" (1979)
"Heads Are Rolling" (1980)
"It's Personnal" (1981)
À partir de 2008, la plupart de leurs albums ont été réédités en CD. tu devrais donc les trouver sans trop de difficulté.

Je recommanderais SAGA, surtout époque Behaviour, leur album le plus pop et FM à  l'époque, très bon cru. Epoque Steel Umbrellas aussi dans les années 90.

Pas grand chose, le hard-très-soft-FM étant un style un peu raillé début 80s' et assez étriqué, coincé entre les poids lourds du heavy 70s' et la grosse accélération du tempo début 80s' en Grande Bretagne avec Maiden et Venom et aux USA avec Slayer.

Je ne serai pas inventif en te citant Foreigner (les 4 premiers sont forts). Rush, avec des débuts hard prog s'est tourné vers un rock électro plus commercial (82-87) qui pourrait satisfaire, entre autres, les fans de Toto.

Je me permets de citer le groupe allemand...Jojo au style très influencé par Toto : http://www.youtube.com/watch?v=QLRaXVVsQRI

REO Speedwagon

Foreigner !

Le groupe le plus similaire à TOTO, dans les années 1980, est incontestablement JOURNEY, comme tu l'as toi-même si bien noté, cher lecteur.

Mais il y avait d'autres groupes pratiquant ce style de hard FM fusion, mélangeant sonorités heavy metal, éléments funk et r'n'b, et autres choses diverses et variées ...
On peut citer aussi les Canadiens de TRIUMPH, dans un style plus "arena rock", ou bien les Américains de NIGHT RANGER, aux influences plus heavy metal. Certains albums de KANSAS peuvent aussi être mis dans cette catégorie ...

Sinon, et là je vais défendre mon grain de sel, il y a bien sûr ASIA, qui bien qu'officiant dans un registre moins fusion/r'n'b et plus "arena prog/rock FM", a quand même à son actif plusieurs albums dans un style assez similaire à TOTO (comme l'album de 1992, Aqua, par exemple).

Olympia 82

Franchement pour moi pas avis négatif ,
comme dit la chronique "album joyeux et plein d'entrain " .Perso avant la sortie de l'album je
ne pensais pas qu'il serait aussi agréable à
écouter .Pour ma part j'ai acheté la version ( deluxe édition) avec 2 titres bonus qui sont réussi aussi comme toutes les chansons ...
(bon ceci est mon avis).

Quelques exemples en variété
Johnny Hallyday : seul mais pas solitaire
Johnny Hallyday : ça ne change pas un homme
François Feldman : rien que pour toi
Véronique Sanson : Diego libre dans sa tête

Lenny Kravitz : Believe.
Ce solo clôture le morceau en toute beauté

Dans l'album "On every street" de Dire Straits, deux titres finissent avec une sorte de "dialogue" entre deux sons de guitares :
* You and your friend
* How long

"Sweet Emotion" d'AEROSMITH, sur l'album "Toys In The Attic" (1975), peut être ajouté parmi tous les exemples déjà cités.

- "Laughing" sur le LP "If I could only remember my name" de David Crosby (1971) (solo de Jerry Garcia)

- "Love workout" sur le LP "Wind on the water" de Crosby & Nash (1975) (duo de guitares entre Crosby et un guitariste de studio)

- "Somebody to love" sur le LP "Surrealistic pillow" de Jefferson Airplane (1967)

- "Turn my life down" sur le LP "Volunteers" de Jefferson Airplane (1969)

- "Flowers of the night" sur le LP "Baron von Tollbooth & the chrome nun" de Kantner, Slick & Freiberg (1973) (magnifique solo à la wah-wah de Craig Chaquico, futur guitariste de Jefferson Starship)

- "Fade to black" sur le LP "Ride the lightning" de Metallica (1984)

"Lady in the lamp" sur le 1er AVATARIUM

On peut rajouter aussi le titre de Jethro Tull dont on dit que Hotel California en est le plagiat : "We Used To Know"...

Pour préciser et affiner la question, en prenant pour référence "Hotel California", je pense qu'il faut souligner l'importance des harmoniques ; c'est à dire, dans le cas de cette chanson l'utilisation des tierces et quintes lors des solos à deux guitares : le ton et la tierce (très souvent) et/ou la quinte ; ce qui confère (en plus des accords mineurs) une ambiance très mélodique, mélancolique très largement répandue dans le Rock/Pop Progressif ; C'est à mon avis ce qui a interpellé et ému le poseur de cette question. Il suffit d'écouter Pink Floyd, Genesis, Marillion, IQ, Pendragon, etc, pour s'en convaincre. Les titres frappants : Confortably Numb de PF, Chelsay Monday, Incubus de Marillion, tous les soli des grands titres de Maiden entre "Number of the beast" et "Seven sons" et aussi bien avant chez Thin Lizzy

Beaucoup de morceaux de Wishbone Ash aussi chroniqués dernièrement sur le site (Phoenix, Valediction, Somtime World, Throw Down The Sword, F.U.B.B., The Way Of The World Part 2, Helpless...)

Pour compléter la réponse de LEO, concernant Uli Jon Roth, il y a aussi "Fly To The Rainbow" de Scorpions, la version live de "Tokyo Tapes" est un vrai voyage vers les étoiles...

De mon côté je pense à Uli Roth qui s'était fait une spécialité de terminer certains morceaux par un solo de guitare, en particulier sur In Trance de Scorpions en 1975, et tout spécialement sur les trois derniers titres qui referment le 33t: "Evening Wind", "Sun In My Hand" et "Longing For Fire" mais aussi sur l'album Taken By Force en 1977 avec "We'll Burn The Sky", "The Sails Of Charon" et "Your Light".
Roth était coutumier de ce procédé avec son propre groupe Electric Sun (albums: Earthquake en 78-79 et Fire Wind en 80-81).

En termes de soli en fin de morceau, pour moi, l'un des meilleurs que je connaisse : "Searchin'" de BLACKFOOT.

Autrement, les ZZ TOP sont des cracks aussi dans ce domaine. Les premiers qui me viennent à l'esprit sont : "I'm Bad, I'm Nationwide", "I Need You Tonight", "Rough Boy", "Viva Las Vegas"...

En plus des titres déjà cités me viennent à l'esprit : "Confortably Numb" de PINK FLOYD, "Dear Mr. Fantasy" de TRAFFIC et un peu moins connu mais j'ai toujours adoré le solo final de cette chanson : "I'm using You (For Love)" des ténébreux CHRISTIAN DEATH.

Je pense à 3 titres :
- SORROW (Pink Floyd)
- SAINT (Elton John)
- ROSANNA (Toto)

"Highway song" de Blackfoot (préférence pour la version live)
"Lost Horizons" de Michael Schenker Group
"On the turning away" ou "Sorrow" de Pink Floyd
"Stairways to heaven" de Led Zep

Comment ne pas citer "While My Guitar Gently Weeps" des Beatles, avec solo de Clapton ponctuant cette magnifique chanson dont il existe aussi une formidable version live dans l'hommage Concert For George par le même Clapton. Bien entendu on peut mentionner le solo de Prince sur cette même chanson en 2012 au Hall Of Fame.

Écoute donc du rock sudiste !
"Free Bird" Lynyrd Skynyrd
"Fall Of The Peacemakers" Molly Hatchet
"Lonesome Guitar" Doc Holliday
Trois morceaux comparables au solo final héroïque.
Sinon me vient en tête "Layla" d'Eric Clapton, période Derek & The Dominos. "Holiday" des Scorpions également, mais aussi "Lady Starlight", dans un style nettement moins démonstratif mais efficace. En fait il en existe des tas !

De magnifiques solos de guitares en fin de titre, tu en trouveras dans les titres cités par Baker, avec une préférence pour ceux de "High Hopes" (PINK FLOYD) et "Telegraph Road" (DIRE STRAITS).

Pour ma part, je goûte particulièrement le superbe solo de guitare de "December", chanson du groupe irlandais All ABOUT EVE (groupe des années 80-90 que j'envisage de chroniquer prochainement).
Sans oublier celui, irradiant, de Steven Wilson à la fin de la chanson de PORCUPINE TRE "Radioactive Toy".

Le solo de Steve Rothery de MARILLION est magnifique dans "Neverland", mais il est accompagné de la voix de Steve Hogarth, ce qui n'en fait plus un solo.
En revanche, autre solo étonnant de Steve Rothery, celui à la fin de la chanson "This is the 21st Century" (extrait de l'excellent album Anoraknophobia), il vaut vraiment le détour.

Le solo final de "Wuthering Heights" de Kate BUSH est lui aussi superbe quoiqu'il paraisse quelque peu démodé aujourd'hui.

Pouhlà !
Les plus marquants pour moi sont Comfortably Numb et High Hopes de PINK FLOYD, Tunnel of Love et Telegraph Road de DIRE STRAITS, Burden d'OPETH, The spirit carries on et Hollow years version live de DREAM THEATER, et ma petite chouchoute (en milieu de chanson, pas en fin), A Dream of Death de TANGERINE DREAM.

SI on aime les solos de guitare expressifs l'écoute de ceux-là est vivement recommandée !

J'ai 23 ans et je perds mes cheveux, alors tu sais...

La boule à zéro ce n'est pas si grave. Le bémol majeur ce serait de perdre la boule.

ça s'appelle la calvitie c'est propre à beaucoup d'hommes. ça t'arrivera peut-être aussi.
avant la mode du rasage, les star (comme les autres) se laissaient pousser les cheveux restant à l'arrière plus longs (un peu comme Lagaf à sa grande époque). ça faisait un peu fou mais perso je préfère ça que la solution vers de terre.

La boule à zéro, comme tu dis, il faut avoir la tête pour, aussi : cela ne va pas à tout le monde. Et ça fait un peu cancéreux en stade terminal, cf Satriani, par exemple. Mieux vaut laisser la couronne calvitielle, dans ces cas-là.
Tiens, regard Lars Ulrich : le gars, il assume sa calvitie, je trouve ça bien, pas comme Blackmore qui porte une perruque ridicule depuis les années 70, ou Joe Lynn Turner, pareil, Stanley et Simmons idem sur scène (implants, assez ratés, dans "le civil", sinon). Les implants ? C'est donner du fric pour rien à des charlatans, à mon avis, avec des résultats assez contrastés… bon, après, quand tu fais un métier (spectacle, télé), ça peut s'entendre (PPDA, Baffie, Faugiel…). Mais rien de mieux qu'assumer, à mon sens : Meine met bien un berret !

Hey !
je ne suis pas spécialiste des cheveux, mais les perruques sont un marché florissant dans tous les genres musicaux, le prog ne provoque donc pas la chute de cheveux. Rien ne vaut une bonne boule à zéro dans ces cas là : voyez donc Obispo, Andy Powell de Wishbone Ash ou Joe Satriani... Bien mieux que JJ Goldmann, John Fahey ou Billy Gibbons
Bien à toi
Erwin

Cela s'appelle l'alopécie androgénétique, et c'est un phénomène héréditaire parfaitement naturel qui touche de 50 à 70% des hommes, à des degrés variables.
Le gène, contrairement à l'idée reçue, proviendrait de l'héritage génétique maternel.
Voilà pour te rassurer : je pense que cela n'a rien à voir avec la musique pratiquée : regarde les mecs de SAXON au tout début, leur bassiste et les gratteux…
A part ça, comment vont tes cheveux… inquiet ?

L'arrivée des années 80, lorsque que pour certains il a fallu s'adapter à l'époque en raccourcissant les chansons et la taille des cheveux (sans oublier les litres de laque et de gel "car ils le valaient bien" versés dessus) peut être une explication à cette catastrophe capillaire.

@Baker : C'est à peu près ce qui me semblait.
J'avais noté que pour cette réception l'hôte faisait tout visiter chez lui comme dans un musée et montrait des trucs totalement superflus de manière très sérieuse ("that's a musical doorbell it don't ring, I ain't kidding..." ou "portable hammock", etc.
J'imaginais le côté matérialiste de certaines personnes, mais pas une véritable satire sur les prou-prout, et en Angleterre ceux-là en tiennent une sacrée couche !

Texte à prendre au premier degré sur les prout-prout qui reçoivent leurs amis, ou amis des amis, ou amis des amis des amis, dans le seul but de leur faire admirer leur résidence secondaire, leur piscine et leur troisième épouse.

Avec de l'humour de merde qui caractérise les hypra-riches ("gaffe au cocktail, on a un peu forcé sur les fruits").

@Merci Richard !
Ce que j'aime énormément dans ce titre c'est cette dualité entre les couplets / refrains assez "candides" (à la limite un peu niais, même si le mot est trop fort), et l'intro ainsi que la fin avec un rythme alambiqué totalement différent et un feeling très acoustique.
Le final est grandiose en tout cas ! Ce mélange de guitare électrique et de guitare sèche...

Salut!
Ce très bon titre est bien sorti en single. C'est le quatrième et dernier single extrait de l'album.

@Aimé Cousteau : A propos des jeux de mots que Bowie aimait faire, il y a une vidéo hilarante où il explique avoir entendu un échange de paroles entre Little Richard et Mick Jagger, l'un reprochant à l'autre qu'il devrait se faire couper le cheveux, et le second de répondre qu'il devrait lui-même se regarder...
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=N7-7HJCXx10

faut croire que bowie aimait bien les jeu de mot. comme Aladin Sane voulant dire a lad insane.

@Derwijes : Je pense fort que la 2ème réponse est la bonne : en effet, en lisant ce poème, on constate en plus que la majorité des strophes commencent par "Let us dance" !
Il y a donc tout à parier que le texte de "Let's dance" ai été fortement influencé par A. Crowley, ce que Bowie avait déjà affirmé d'ailleurs (pas pour la chanson en particulier, mais dans son oeuvre en général). Voir par exemple "Quicksand" dans l'album "Hunk dory", où Bowie fait référence à l'ordre de la "Golden Dawn", etc.

Bonjour,

Il existe deux interprétations différentes:
Niles RODGERS dit que "serious moonlight" serait une expression de son cru pour désigner une chanson avec un bon groove que BOWIE lui aurait emprunté.

Mais selon Nicholas PEGG, biographe de Bowie et celui à l'intérieur des Daleks dans Doctor Who, Bowie se serait inspiré du poème Love to Leah d'Aleister Crowley où l'on trouve les vers: "Heat & hate of Sirius [...] moving in the moonlight"
Sirius moonlight = serious moonlight...

Salut Léo,

Ta réponse est concise et complète, merci beaucoup !

Non pas du tout. au contraire, Permanent Waves est vraiment la porte d'entrée idéale pour découvrir RUSH, qui de mon point de vue n'est pas franchement un groupe de rock progressif typique, même s'ils se sont approchés de ce genre par moments (plus particulièrement entre les albums Caress of Steel et Hemispheres).
En fait, la musique de RUSH est un amalgame de plusieurs styles musicaux suivant les époques (Hard rock, progressif, pop-rock, new wave). telle est la spécificité de la formation.
Pour simplifier, disons que les 2 premiers albums sont plus dans un style de hard rock à la Led Zep, que les 4 suivants sont un mélange de hard et de rock progressif, puis sur Permanent Waves et Moving Pictures le groupe a simplifié son propos en mélangeant son hard progressif à des sonorités plus contemporaines (en incorporant quelques touches 'reggae' comme The Police, qui fut une grande influence pour le trio à ce moment là). dès l'album Signals, les synthés prendront de plus en plus d'importance dans le son et la musique du groupe (le point culminant en sera l'album Hold Your Fire). sur Presto et Roll The Bones la balance entre claviers et guitare reste équilibrée. à partir de Counterparts (jusqu'au dernier album en studio Clockwork Angels) la guitare reviendra à l'avant-plan.
C'est juste pour schématiser, mais en gros ça te donne un aperçu de ce qu'a voulu faire la formation durant toute sa carrière: ne pas s'arrêter à une formule Ad vitam æternam.
Donc pour moi Permanent Waves et Moving Pictures sont des albums à mi-chemin entre la période 70's du groupe et ce qui suivra dans les années 80. c'est pourquoi je pense qu'ils donnent au contraire un bon aperçu de ce que peut donner la musique du trio.