Première confrontation avec le groupe STUPEFLIP : un reportage sur « les groupes qui portent des masques » dans TRACKS sur ARTE (regardez cette émission bon sang !).
Qui est ce taré ? Où est-ce qu’on achète leur disque ?
Deuxième confrontation avec le crou : « A Bas La Hiérarchie » enregistré par un copain sur France Inter.
Keskecekcetruc ? Est-ce que ce sont vraiment des punks énervés ou juste des rigolos ? En tout cas le titre est jouissif !
Troisième confrontation : achat du disque avec une excitation certaine.

La première écoute est amusée mais déjà consciente de l’arnaque. Les titres « Stupeflip », « A Bas La Hiérarchie » puis, éventuellement, « Comme Les Zot’ » (une série d’imitations les plus débiles qui soient) valent franchement la peine. Le reste est du remplissage. Le concert auquel j’ai assisté finit de m’achever. Le groupe manquant cruellement de morceaux jouables en public nous resservit deux fois dans la même soirée le titre « Stupeflip » !

Alors, oui, Stupeflip fait rigoler, oui il a réussi à créer un univers, textuel autant que visuel, oui, ces messieurs possèdent une réelle authenticité, mais NON, bon dieu, NON, cet album n’est pas l’œuvre de génies musicaux de l’underground. C’est juste de la déconnade.