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The Beatles
Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band
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le 24 Juillet 2013 par BOBO_BOY


Petite remarque concernant les critiques de WALTER SMOKE. Alors loin de moi l'envie de relancer un débat ou une polémique. Je ne serais pas le dernier à laisser a chacun son appréciation personnelle, les goûts et les couleurs ne se discutent vraiment pas. Après, il y a la forme. Même quand on apprécie pas Mozart ou Bach, on évite de passer pour une nouille en disant que les mecs n'y connaissaient rien en musique. Peut être qu'ici on a moins peur de lancer de telles abominations car il s'agit du language "populaire" de la musique, qui se prend moins au sérieux et qui donne l'illusion d'être plus acessible.
Il ne reste pas moins que si WALTER SMOKE avait conscience de ce que la musique moderne doit aux beatles, il serait peut être un chouia plus respectueux, j'oserais même reverencieux. Reverence probablement partagé par la majorité des artistes qu'il aime. (sur les 10 chançons les plus reprises de l'histoire de la musique, 4 sont des beatles et une est de John Lennon). La reprise la plus rapide de l'histoire est justement sergent pepper par jimmy hendrix, avant que l'album soit sorti. Par ailleurs, la musicologie moderne reconnait la place des beatles parmi les tres grands compositeurs de l'humanité (c'est marant d'ailleurs, car walter avance leur bonne téchnicité comme point fort alors qu'ils n'ont jamais été vraiment reconnus comme bons techniquement, a part peut etre George, par contre leurs talents de compositeurs sont quasi indiscutables, en terme de musicologie pure, les gouts mis a part)

Un petit cadeau en passant, cela peut etre très instructif, et montre bien comment de l'aveu du propre Fripp, King Crimson à été "pondu" par les Beatles (et en particulier Sergent Pepper, comme le hasard fait bien les choses) : http://www.youtube.com/watch?v=skBJ4UazDaw

Enjoy, et surtout, dorénavant : respect et humilité.

le 09 Juillet 2013 par RAMON


L'album Pop qui réunit à la fois le yin et le yang, l'alpha et l'omega, le sacré et le profane, le religieux et l'athée, la perle noire et la pierre blanche, le zéro et l'infini, l'orient et l'occident, le nord et le sud et j'en passe car la liste est trop longue.
Rien que la réalisation de sa pochette a coûté une fortune pour l'époque, les pontes d'EMI en sont tombés de leur chaise au moment de régler la facture...Depuis ils se frottent les mains, moralité : ne pas laisser aux comptables et autres "experts" le soin de décider quoi que ce soit concernant la direction des opérations, grattes papiers ils sont, grattes papiers ils doivent rester, on l'a oublié depuis et pas seulement en ce qui concerne le domaine de l'Art.
Le single Strawberry Fields Forever/Penny Lane avait lancé la machine quelques mois avant la sortie de l'album et quand on y songe avec le recul, on s'aperçoit que ce double hommage à la cité de Liverpool qui avait vu naître les quatre garçons dans le vent, résonne comme un adieu; non seulement les Beatles viennent de quitter (définitivement hélas) la scène mais ils ne sont plus non plus les garnements qui jouaient au Cavern Club, ils n'appartiennent plus à "leur" ville et ne sont pas plus anglais...Ils sont devenus universels.
SGT.Peppers est aussi fait de ce qui ne s'y trouve pas, à savoir cet immense single réalisé avec des moyens déjà obsolètes pour l'époque mais dont George Martin et Geoff Emerick sauront repousser les limites quitte à prendre le risque de tout perdre à chaque nouvelle étape de la production et ce sans en référer (cela va de soit) à leur "hiérarchie".
L'autre bonne nouvelle étant que que le dit sigle se fera chiper la première place des charts anglais par un certain Engelbert Humperdink, chanteur de charme pour ladies retraitées, ôtant pour l'occasion la pression aux Fab Four, habitués jusque là à arriver en pôle position et donc condamnés à réitérer sempiternellement l'exploit.
Le voyage qui s'ensuit en compagnie de l'Harmonie des coeurs solitaires du sergent Poivre peut alors commencer dans un théâtre où l'on accorde ses violons. On applaudit Billy Shears qui croit au coup de foudre, on plane avec Lucy, on regarde la pluie remplir les trous, on entend une famille se décomposer, on flâne dans une fête foraine au milieu la campagne anglaise juste avant de rallier l'Inde au son des tablas et autres sitars, on se lève au chant du coq pour avaler ses céréales du matin, on découvre les nouvelles tragiquement absurdes relatées par un grand quotidien de référence, avant d'être balayé par un cataclysme qui vient rappeler opportunément combien nous sommes peu de choses.
A day in the Life, un point dans l'univers, une seconde dans l'éternité...Robert Fripp entre autres y a découvert sa vocation artistique, deux avant in the court of the Crimson King, quant à Frank Zappa qui avait failli ne pas se remettre de la découverte du Like a Rolling Stone de Dylan (l'autre génie absolu de la Pop avec la paire Lennon/Mc Cartney), il pastichera avec talent et ironie la pochette mythique de ce chef d'oeuvre absolu, car lui savait tout aussi bien qu'un comptable ne doit jamais outrepasser ses strictes prérogatives.
Bien entendu, on peut préférer le charme de Revolver, le foisonnement du "white album" ou la maestria d'Abbey Road, voire le charme soyeux de Rubber Soul à la grandiloquence de Sergent Peppers, ce qui est en partie mon cas, il n'en reste pas moins que ce dernier a définitivement ouvert les portes et les fenêtres de la création aux artistes musiciens pop/rock, genre qui était encore considéré à l'époque comme faisant partie de la sous culture.
Deux ans après avoir été décorés par la reine, les Beatles parachevaient une révolution culturelle en délivrant cet album majestueux.
Ainsi soit-il.

le 08 Août 2011 par WALTER SMOKE

@Terry : un vieux proverbe parle des goûts et des couleurs. Donc j'ai parfaitement le droit de trouver ces deux albums pas bons. Si les beatles étaient aimés par tous, cela se saurait ! De plus, je remets en cause leurs chansons, pas forcément la manière dont elles ont été écrites, et encore moins l'aspect technique, où je suis on ne peut plus d'accord sur le très grand talent du groupe. Je ne voudrais en aucun cas te vexer, ou pire encore être ton ennemi, mais je pense que le terme d'inqualifiable ne saurait être appliqué, car selon moi il a une connotation péjorative et limite criminelle, et si je n'aime pas un disque, je ne vois pas pourquoi je m'abstiendrais de donner mon avis. Sur ce, bonne continuation.

Par Forces Parallèles

Chers camarades, tous les goûts sont dans la nature... Moi même je ne suis pas fan d'Abbey Road. Alors certes, Terry en grand ésthète musical, sur-réagit un brin, mais la démonstration de Walter Smoke se tient.
Eh oui ! On a le droit de ne pas aimer les BEATLES, même si ça fait mal. Aucun groupe n'est intouchable.

Erwin

PS : en revanche, si l'un de vous descend Elvis, j'en fais de la chair à saucisse !


le 08 Août 2011 par TERRY

Franchement, dire de ce disque et d'"Abbey Road" que ce sont de mauvais disques, mais c'est inqualifiable, comme déclaration ! Tu n'aimes pas ce groupe, d'accord, mais ne va pas dire que c'est mauvais, c'est tout sauf mauvais !

le 08 Août 2011 par WALTER SMOKE


On dit que pour éclairer sa culture, il faut essayer de tout. Pour ce que je connaissais des Beatles, j'aimais pas, alors j'avais acheté Abbey Road et je n'ai jamais été autant déçu. Bon, je me dis que je suis tombé sur le mauvais album, et un ami m'a alors prêté Sgt Pepper en me disant "si t'aimes pas ça, alors t'aimes pas la musique, ni la vie !"

Eh ben manque de bol, j'aime pas la vie ni la musique.

Sgt Pepper ne fait que confirmer mes écoutes d'Abbey Road et d'autres morceaux : c'est mauvais, point barre ! Lucy in the sky with diamonds présente un trop grand écart entre les couplets et le refrain, qui se trouve ici (très) mal fichu, ou encore Within You Without You, intéressant pour son côté world music, mais terriblement creux, sans saveur aucune. Bon y'a quand même With a little help from my friends qu'est vraiment bien (ah ben enfin il aime quelque chose des Beatles !), mais une chanson sur treize, ça la fout mal. Ah oui ! LE gros défaut des chansons (y compris l'ouverture éponyme), c'est de passer et de ne pas rester dans nos têtes (enfin, je dis ça pour moi). Cherchez ailleurs, y'a mille fois mieux !!!

Allez, 1,5/5 pour With A Little Help From My Friends. C'est bien payé.













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