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Moyenne indisponible [?]
Eric Demarsan
Le Cercle Rouge
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le 16 Octobre 2022 par LE MERLE MOQUEUR
AVERTISSEMENT : ce commentaire sur le film n'est pas susceptible de contenir des informations sur la bande originale de film.
CINÉMA, CINÉMA...
YVES, tireur d'élite... Mais qui devait jouer ce rôle ? Jean, l'homme dont la moustache poussera après un voyage au Mexique.
JEAN, oui JEAN FERRAT devait interprété cet alcoolique ancien flic. Mais il refusa pour ne
pas laisser tomber les organisateurs de ses tours de chant et les municipalités avec lesquels
il avait signé des contrats.
Alors on pensa à PAUL MEURISSE, finalement YVES MONTAND sera à l'affiche.
p.s : L'info JEAN FERRAT est donnée par GÉRARD MEYS, elle vaut ce qu'elle vaut. Elle n'est pas du MERLE.
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le 15 Mars 2022 par CHIPSTOUILLE
Je viens de voir le film, qui est en effet un joli exercice de style ou Jean-Pierre Melville montre sans dire. Il y a tout de même, sans rapport avec la technique de l'époque, quelques petites erreurs ça et là (Delon a-t-il passé son permi auto? :D) qui me sortent du film et m'empêcheront de vous rejoindre quant à le qualifier de chef d'oeuvre.
J'invite les détracteurs du cinéma moderne à découvrir, si ce n'est déjà fait, un thriller qui est un autre exercice de style exactement à l'opposé de celui du cercle rouge: The Guilty (exclu Netflix, pour info)
L'un vaut bien l'autre, de mon point de vue.
(très bon sinon, Bertrand Tavernier, on est bien d'accord !)
Je ne commenterai pas la musique qui aborde les contrées d'un Jazz sombre. Elle ne m'est pas désagréable, loin de là. Mais ce n'est pas mon genre de prédilection non plus. Je trouve d'ailleurs que le film brille par sa capacité à faire taire sa musique. Choix de chronique audacieux, de fait, je dois bien l'admettre ! :)
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le 06 Mars 2022 par FRED
Bon.
Ta réponse est "réglo".
De toute manière, comme le disait le regretté B. Tavernier, "c'est celui qui aime qui a raison". Donc, nous avons raison tous les deux chacun en ce qui nous concerne ! C'est pas génial, ça, Chipstouille ?
Tiens, Bertrand Tavernier ! Peut-être le trait d'union entre le cinéma dit "classique" et le cinéma moderne. Un homme qui fut l'assistant de Melville, cinéphile passionné et réalisateur talentueux qui a contribué à faire découvrir de jeunes pousses genre, à l'époque, Philippe Torreton, Samuel Le Bihan, Marie Gillain, puis Mélanie Thierry, Gaspar Ulliel (RIP)...
Alors qu'approche le premier anniversaire de son décès, on peut aussi se souvenir de lui comme d'un potentiel réconciliateur entre les diverses tendances cinéphiles !
Bon cinéma à toi !
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le 06 Mars 2022 par CHIPSTOUILLE
J'ai été trop loin dans mon argumentaire. J'ai de plus en plus de mal avec les discours qui consistent à ériger un art plutot qu'un autre, une génération au dessus d'une autre, une civilisation au dessus d'une autre. Qu'il y ait de bonnes années, de bonnes périodes, de bonnes circonstances, oui. Que tout va à vau-l'eau, je le refuse. Il y a toujours des humains, des émotions, des réflexions et des gens pour les exprimer. Si c'était vraiment "mieux avant", c'est à nous les vivants de nous bouger le cul pour l'éviter, pas de nous plaindre. Il m'arrive ainsi de faire usage de mauvais arguments, et de tomber dans le piège de l'amalgame que j'essaye malgré tout de dénoncer. Nous sommes programmés pour faire de la généralisation et des raccourcis, il n'est pas toujours facile de ne pas soi-même s'y laisser piéger.
Pour reprendre quelques points, ceci étant.
Je ne comprends pas le procès d'intention qui est fait à Omar Sy sur ses interventions dans quelques blockbusters hollywoodiens. Des rôles très secondaires dans des films qui le sont tout autant sinon plus, je suis d'accord. Mais à sa place, je n'aurais pas plus hésité. Belmondo a bien joué dans un Casino Royale très foutraque, Depardieu dans une version très dispensable des 3 mousquetaires, et Alain Delon dans Asterix et les jeux olympiques... Est-ce que cela fait d'eux des mauvais acteurs pour autant ? Omar Sy n'est pas le meilleur acteur au monde, loin de là, j'en conviens également. Mais de Samba à Nos jours Heureux en passant par Lupin, il me semble qu'il y a plus de nuances dans son jeu que certains voudraient nous le faire croire. Il a le don du sourire communicatif qui donne du bonheur aux gens, chose dont Alain Delon par exemple, qui est tout de même doté d'un sens de l'humour, est parfaitement incapable.
Pour ton challenge, je te prends au mot. Il me semble qu'on peut trouver un peu de la gouaille de Gabin chez Lionel Astier, de l'intensité de Delon chez Nicolas Duvauchelle. Pour Montand, j'ai plus galéré. Mais Jean Dujardin n'est pas que Brice de Nice non plus. Contre-enquète, les convoyeurs, Le bruit des glaçons, Un plus une, The Artist, OSS 117 : il y a là une gamme de films et tout autant de rôles que peu d'acteurs me semblent être en mesure de pouvoir incarner.
Mais aucun d'entre eux n'est aucun de ces modèles, chaque acteur est unique, et c'est tant mieux. Je ne compare Jean-Pierre Melville à aucun des réalisateurs d'aujourd'hui. Autre temps, autre vision, autre discours, autre choses à dire. Il n'y a peut-être aucun réalisateur qui lui arrive à la cheville, ça aussi je peux l'entendre. De là à dire qu'il y a de quoi être aujourd'hui plongé dans des abîmes de perplexité, non. Je refuse ce discours passéiste. Le même que l'on m'a sorti à propos de musique alors que j'étais à peine adolescent. Si je les avais écouté, je serai passé à côté d'à peu près tout, de METALLICA à RADIOHEAD en passant par CARPENTER BRUT. Même HAYDN au final, puisque même pour les oeuvres du passé, je me serais bêtement enfermé dans un carcan qui n'était pas le mien. Si j'avais accepté ce discours, je ne serais sans doute pas là pour écrire à propos de musique aujourd'hui. Je ne les ai pas écouté, et j'ai bien fait. Je ferais de même en matière de cinéma. Tout ne se vaut pas, je suis bien d'accord, mais tout n'est pas à mettre dans le même panier non plus.
Ta question à propos des acteurs est facile à retourner d'ailleurs. Qui sont les Aïssa Maïga, Anais Demoustier, Reda Kateb ou Aaron Staton d'hier ?
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le 05 Mars 2022 par FRED
J'ai un peu de mal à voir l'équivalent d'un John Ford, d'un Hawks ou d'un Mann dans le cinoche US d'aujourd'hui, mais bon, si tu le dis. Et ne me parle pas de Tarantino ou des frères Cohen, par pitié. Sinon tu vas finir par me dire que le western spaghetti est l'apogée du genre et là, ça va être le drame.
Quant aux films français que tu cites, Chipstouille, oserais-tu comparer sérieusement leurs réalisateurs à Jean-Pierre Melville? Soyons sérieux deux minutes. Une vérité : la politique de "l'exception culturelle française", qui est en fait du protectionnisme assez bas du front, a qualitativement tué le cinéma français en favorisant la médiocrité au détriment d'une saine et productive émulation.
Ou-sont donc les Carné, Duvivier, Jean Renoir, voire même Sautet ou Corneau d'aujourd'hui ? Kechiche ? Vois-tu l'équivalent d'un Gabin, Delon ou Montand à l'horizon ? Omar Sy peut-être ? Quelle blague ! Tu vois Delon jouer un rôle de 4ème zone dans une nième suite de Jurassic Park, peut-être ? Restons sérieux, s'il-te-plait !
Alors oui, c'était mieux avant. Que cela plaise ou non, cela semble une évidence, même si tu te sens obligé d'appeler à ton secours la fumeuse théorie du "mâle blanc hétéro de + de 50 ans". Plutôt que d'ânonner une certaine propagande d'extrême gauche, intéresse toi plutôt aux conséquences de la loi Sherman "antitrust" sur le cinéma US, et tu commenceras peut-être à mieux cerner les raisons concrètes de l'écroulement qualitatif de la production hollywoodienne depuis près de 60 ans, qui s'explique très logiquement sans faire appel aux mantras de l'air du temps et autres théories raciales mal à propos.
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