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2010 Endlessly

DUFFY - Endlessly (2010)
Par MASTCARD le 11 Mai 2011          Consultée 2610 fois

Alors voilà, DUFFY, la Amy WINEHOUSE blanche comme on n’arrêtait pas de le dire à la sortie du tube « Mercy », sort son deuxième album en Novembre 2010. Le premier m’avait laissé froid, et la principale raison de cette déception était le fait que, comme je m’y attendais, « Mercy » était le seul morceau entrainant de l’album. Excepté celui-ci, il fallait vraiment le vouloir pour pas s’assoupir. Mais bon, les qualités de la chanteuse sont incontestables, elle a un timbre chatoyant, laissons-lui une seconde chance. Car qui sait, ce Endlessly est peut-être une perle ?

Eh bien non ! Oh que non... C’est un massacre. Je vous le dis, cet album peut vous faire virer dingue. La poubelle, la cuvette, le suicide... vous ferez tout pour vous en séparer !

« Pourquoi donc ? », me demandez-vous. Parce que ce disque vous transperce les tympans par sa production stridente : que des aiguës, rien d’autre. Déjà la voix de DUFFY est naturellement haut-perchée, mais en plus, vous avez une musique électronique banale qui assure les arrières. Et qui dit électronique dit, ici, sans âme, sans densité, mais avec des sucres ajoutés. Ajoutez des violons synthétiques et vous avez tous les ingrédients de cette soupe difficilement mangeable.

« C’est tout ? » Non. En écoutant maintes et maintes fois cet album, il m’est venu une révélation : DUFFY ne sait pas chanter sur cet album. Cela aurait pu s’expliquer par le fait quelle se dirige plus vers la pop, mais non, même la très soul « Too Hurt To Dance » elle la foire, se noie dans des vibratos interminables. Et ces vibratos, vous en avez partout, une vraie invasion. DUFFY veut toujours tenir ses notes pendant une plombe. Résultat, c’est insupportable.

Pourtant les bonnes idées ne manquent pas. En fait, la plupart du temps, c’est DUFFY qui gâche des mélodies pourtant bien trouvées. J’en veux pour exemple « Don’t Forsake Me », très sympathique si on oublie ces vibratos ; pareil pour « Lovestruck », « Hard For The Heart » qui clôt l’album, ou encore « Endlessly » justement. En revanche, il y a des chansons pour lesquelles on ne peut rien : « My Boy » paraît remplie de messages subliminaux tant le refrain vous rend zinzin par sa légèreté (son vide, en fait) et ses claviers hypnotiques. On risque l’épilepsie sonore à chaque écoute. Et toujours ces vibratos... « Well, Well Well » est un perce-oreille qui vous rend sourd dès la première seconde. Pourtant le refrain vaut le coup, mais voilà, DUFFY émet des ultrasons de 200 décibels...

Dur dur de sauver quelque chose de cet album étant donné que le défaut majeur est présent sur tous les morceaux. Les quelques essais pop sont catastrophiques, les chansons soul sont fades. L’album est mauvais, point barre.

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Non disponible


1. My Boy
2. Too Hurt To Dance
3. Keeping My Baby
4. Well, Well, Well
5. Don't Forsake Me
6. Endlessly
7. Breath Away
8. Lovestruck
9. Girl
10. Hard For The Heart



             



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