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2011 The Light Of The Sun
 

- Style : Lauryn Hill

Jill SCOTT - The Light Of The Sun (2011)
Par MANIAC BLUES le 2 Octobre 2011          Consultée 1729 fois

Jill Scott possède l’une des plus belles voix du courant néo-soul ayant bouleversé la musique noire au début du millénaire. La chanteuse multiple lauréate des Grammy Awards a cessé ses activités musicales en 2007 pour tenter de percer à la télévision. Elle a notamment tenu le rôle principal de la série L’agence N° 1 des dames détectives diffusée cet été sur Arte. Avec The Light of The Sun, son quatrième album, elle revient sur le devant de la scène en très grande forme. Elle propose en effet une soul contemporaine teintée de hip-hop d’une belle qualité.

Co-produit avec Lee Hutson Jr., cet album enregistré entre la Californie et Philadelphie dévoile une Jill Scott épanouie et ambitieuse. A l’image de sa superbe pochette, The Light of the Sun est un album lumineux et élégant. Mais avec pas moins de quinze titres, l’album tient difficilement la distance et s’essouffle à plusieurs reprises. Si bien des morceaux s’avèrent brillants, d’autres plus médiocres surchargent inutilement cette œuvre un brin bancale.

Dès la solaire introduction « Blessed » qui permet à Jill Scott de fêter la récente naissance de son fils, on admire les arrangements classieux, le timbre clair et chaud de la chanteuse qui se marie à merveille avec les chœurs et l’orchestre. Le son est urbain, les mélodies ciselées, les paroles finement écrites. On se laisse ensuite envouter par le groove de « So in Love » qui rappelle à certains instants la soul des seventies. Sur le funky « Shame », on retrouve également ce côté old school qui se mêle brillamment au hip hop d’aujourd’hui. Et « Le Vent Boom Suite » présente une chanteuse touchée par la grâce : pendant dix minutes, Jill Scott distille une soul sobre et éclatante superbement interprétée.

Si les paroles sont souvent remplies d’énergie positive, elles évoquent également des périodes sombres de la vie de Jill Scott, notamment sur le crépusculaire « Hear My Call ». Ce texte contraste avec celui de « Making Your Wait » qui coule en des eaux bien plus romantiques. La chanteuse originaire de Philadelphie sait aussi faire preuve d’engagement avec le manifeste féministe « Womanifesto ».

Cependant, quelques nuages viennent voiler la lumière de ce soleil éblouissant. En effet, l’inspiration n’est pas toujours au rendez-vous, en témoignent les lassants « So Gone (What My Mind Says) » et « Missing You ». Les mélodies ineptes de « Some Other Time » sont également déconcertantes. Et puis, la human beat box de « All Cried Out redux » n’est guère enthousiasmante, heureusement que des improvisations jazzy apportent un peu de fantaisie. Jill Scott prouve également que la sobriété n’est pas toujours un gage de qualité : à cet égard, l’intermède « Quick » manque cruellement de substance.

Alors que l’album finit sur une bonne note en la présence de « Rolling Hills », on ne peut que regretter la longueur excessive de ce disque. Avec cinq titres en moins, l’album aurait grandement gagné en qualité. Néanmoins, The Light of The Sun demeure un bon disque de néo-soul, ce qui est suffisamment rare pour être souligné.

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Non disponible


1. Blessed
2. So In Love
3. Shame
4. All Cried Out Redux
5. Le Boom Vent Suite
6. So Gone (what My Mind Says)
7. Hear My Call
8. Some Other Time
9. Making You Wait
10. Until Then (i Imagine)
11. Missing You
12. When I Wake Up
13. Womanifesto
14. Rolling Hills



             



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