À l'exception d'un ou deux disques plus axés sur le reggae et le dub (notamment "I & I Survived"), la majorité des albums des BAD BRAINS qui ont suivi "I Against I" sont dans ce style.

J'écrirais dessus très prochainement !

@ RED ONE

Au temps pour moi, mais je n'avais jamais entendu parler de cette histoire!!! (donc Blackmore s'est fait remplacer plus d'une fois lors de tournées de Deep Purple dans les 70's !!!! hallucinant!)

@ LEO :

Non Leo je ne me suis pas trompé, Christopher Cross a bel et bien remplacé Blackmore le temps d'un concert à San Antonio (Texas), mais c'était en 1970.

^^

(ndc: une petite référence extérieure ne peut pas faire de mal: http://www.contactmusic.com/news/christopher-cross-i-played-with-deep-purple-supported-led-zeppelin_1217847 )

@ RED ONE

Ce n'est pas Christopher Cross mais Randy California (du groupe Spirit) qui remplaça Ricthie Blackmore pour 1 concert lors d'une tournée aux States en 1972 !

Je n'ai pour ma part jamais entendu quoi que ce soit au sujet d'une quelconque présence de Martin Barre dans DEEP PURPLE à un moment ou à un autre...

En revanche on sait depuis longtemps que Christopher Cross a un jour brièvement remplacé Ritchie Blackmore le temps d'un concert dans les années 1970.

Martin Barre intègre Jethro Tull en 1969 avec l'album Stand Up, sorti en août alors que Deep Purple Mark I a publié l'album Deep Purple en juin (juste six mois après The book of Taliesyn) et a engagé aussitôt l'album paru la paire Gillan/Glover pour former le Mark II, donc à la vitesse où se passaient les choses dans ces folles années, cela n'est pas impossible et puis on a vu des musiciens être bassiste ou guitariste selon le groupe où ils évoluaient, cela dit cela me paraît quand même improbable car l'album Stand Up a été enregistré en Avril 1969 et que le groupe a beaucoup tourné cette année là.

C'est quoi cette histoire à dormir debout?
Martin Barre n'a jamais eu aucun rapport avec Deep Purple !!!!
Tu ne confondrais pas plutôt avec le passage éclair de Tony Iommi chez Jethro Tull en Décembre 68 ? (que l'on peut voir en playback dans le film "The Rolling Stones Rock and Roll Circus").

C'est bien les bouquins sur les Beatles écrits par des gens qui ont les infos de premières mains, la réponse est donc:
George utilise une pédale de Volume comme sur I need you (Help 1965) et Yes it is (1965) d'ailleurs le léger décalage que je pointais sur certains passages est attribué à "un manque de rigueur" de son interprète dont on conserve l'effet.
Merci donc à messieurs Guesdons et Margotin qui ont pondu "Les Beatles, la totale".

Pas du Mellotron, cet instrument sera utilisé pour la première fois par les Beatles sur "Revolver". Il s'agit d'accords plaqués sur une guitare électrique.
A cette époque Lennon affectionnait le fait de passer les bandes à l'envers (dixit l'ingé son Geoff Emerick, même si celui-ci n'a pas bossé sur ce disque, c'est Norman Smith le futur producteur de Pink Floyd qui officiait) et à l'écoute cela y ressemble beaucoup, on joue les accords et ensuite on mixe en faisant tourner la bande à l'envers et on obtient ce son vaporeux qui va en s'amplifiant.
Cela dit l'hypothèse proposée de jouer avec le bouton de volume que l'on ouvre n'est pas à exclure totalement, même si dans ce cas précis ces accords sont posés sur le temps entre les silences sur le ces couplets, mais ensuite ils sont légèrement décalés sur les refrains.

Pour préciser la réponse d'un point de vue technique, tous les albums sont classés dans une liste de styles prédéfinie. Il s'agit de la liste que vous pouvez voir sur la page de recherche avancée.

Après quoi, chaque chroniqueur est libre de définir un libellé personalisé à sa convenance. Dans la catégorie "Musique classique", par exemple, tu trouveras les libellés "Musique Baroque" "Musique romantique" et "Musique de la renaissance" par exemple.

En l'occurence, l'album de Garou est classé en "variété française".

C'est normal, oui...

L'ouverture d'esprit de FP peut paraître outrancière à certains, c'est possible... Mais c'est dommage. Il faut accorder le bénéfice du doute à certains, et pour certains autres, les reconnaître comme un fait majeur de société.

Dans le cas de Garou, gageons que cet artiste à une "voix", je pense quand à moi qu'il fait en fonction de son intérêt financier avant tout, et qu'il ne joue certainement pas ce genre de choses avec ses potes musiciens. Nous serons peut-être surpris un jour... En attendant, il reste un phénomêne de société.

Le "surf" est selon moi une mauvaise appellation. En 1960, le rock'n'roll des pionniers est déjà à l'agonie, la scène est prête pour "autre chose". Les groupes instrumentaux prennent alors la suite de Link WRAY et Duane EDDY, et transforment le Rock, donnant à la guitare et à la batterie une place prépondérante. Les SHADOWS en Angleterre et les VENTURES aux USA seront les leaders de cette vague musicale. mais on y rattache désormais le pop rock des BEACH BOYS d'un coté, et le teenage mainstream de Frankie AVALON et ses films de plagiste. Les mouvements contestaires du revival folk naissent aussi en Californie, commençant dans les fifties avec le KINGSTON TRIO, puis les sixties avec DYLAN et BAEZ. Le vivier étant les facs de Berkeley et UCLA.
Tout ce mic mac tend à positionner la Californie en exergue, par extension le surf donc avec tout le coté fun qui s'y rattache. C'est un genre de "formalisation" pour rendre le rock plus compréhensible au plus grand nombre.

Mais soyons pragmatiques : le "surf" n'est ni représenté par les gars de la plage, ni par le crooner Avalon, ni par les groupes instrumentaux comme les SURFARIS au nom pourtant si évocateur. C'est juste le nom d'un phénomène de société. Y rattacher une musique n'est pas dérangeant, mais à part Dick Dale, personne ne se réclame vraiment des sensations du Surf...

Cependant, il est indéniable que tous les groupes instrumentaux partagent une communauté d'esprit ou la guitare est positionnée au centre de la musique. Donc écoute Wray, Eddy, Surfaris, Ventures et bien sur Shadows et les autres groupes instrumentaux de l'époque qui pratiquent, comme Dick, le même genre de musique.

Dick Dale est unique, et tous ses albums sont à écouter (et surtout les années 90). Pour avoir pas mal cherché, je n'ai rien trouvé de semblable, le reste étant très gentillet voire insipide. Le seul truc que j'ai trouvé intéressant et proche, c'est les 2 albums de Richie Allen, bien que ce soit très "smoothy", mais avec un feeling très personnel là aussi. Les Shadows étant anglais, c'est pas vraiment pareil, bien qu'ils soient un peu l'élément déclencheur de la vague du rock instrumental qui déclencha la vague surf.

Je ne voulais pas dire "Fugazi" mais "Assasing", désolé. Sinon, c'est vrai qu'ASIA n'est pas prog'... Mais MARILLION l'est-il vraiment, hormis sur le premier album ? BON JOVI est-il Hard Rock, U2 "New wave"....

La frontière est quand même très-très mince : entre un "Sole survivor" (ASIA) ,un "Kaleigh", un "Fugazi" ou un "Incommunicado", c'est quand même le premier qui sonne le plus Prog', les suivants se rapprochant davantage du Hard ou de la Pop !

@ Albert :

Désolé, je vais me répéter...
... Mais non, ASIA n'est PAS un groupe de néo-prog.

ASIA est un groupe de rock FM composé d'anciens membres de la scène prog britannique des années 70, qui faisait une musique plus orientée pop rock que rock progressif. Les influences prog dans la musique des premiers albums d'ASIA sont certes évidentes du fait du passé de ses membres, mais leur musique n'est clairement pas du prog "pur".
ASIA ne reviendra d'ailleurs au prog que dans les années 90, sous l'impulsion de nouveaux musiciens.

Après, que le succès d'ASIA ait eu une influence sur la musique de MARILLION, IQ et PENDRAGON, pourquoi pas, je ne suis pas assez connaisseur mais ce n'est pas impossible.
Mais encore une fois, ASIA ce n'est pas du néo-prog.

ASIA est plus à classer du côté des groupes de rock FM américains style TOTO ou JOURNEY, qui avaient eux aussi des influences prog mais qui lorgnaient plus du côté de la fusion et du pop rock.

Voilà...

Le "Néo Prog", c'est un Prog plus accessible pour les rockers. C'est du Prog au format FM. L'archétype, c'est ASIA avec son premier album. C'est du "Prog en rondelle" pour la radio, et MARILLION, c'est un peu pareil : la preuve, ils passaient à DONINGTON, festival Hard Rock, et beaucoup de fans de Hard aimaient ce groupe, car il avait un côté direct que les groupes Prog des 70's n'avaient pas.
Bref, le Neo Prog, c'est ce qu'a été la NWOBHM pour le Heavy Metal : une simplification pour plus d'efficacité. Beaucoup de fans de Hard FM étaient également fans de MARILLION et consorts.

"Kayleigh" a simplement été numéro 2 au Royaume-Uni (alors 1er marché du disque en Europe) et a bien marché dans d'autres pays Europe de l'Ouest. "Lavender" a été numéro 5 au RU. Le succès de ces 2 singles n'a évidemment été pour rien dans le fait que "Misplaced Childhood" a atteint la première place du top albums briton... Pour la petite histoire, cet album avait détrôné "Boys and Girls" de BRYAN FERRY avant d'être dépassé par "Born in the USA" de SPRINGSTEEN. Alors oui, ce n'était pas suffisant pour être multi-platine, mais ce succès a été plus que respectable. Suffisamment pour venir exclusivement des "puristes"...

Inutile de relancer le débat sur le reste, nous ne serons pas d'accord. Néanmoins, je suis amusé lorsque je lis que tu ne trouves pas la musique de MARILLION aseptisée. De la part de quelqu'un qui, dans ses commentaires, a l'habitude de hurler dès qu'un groupe rend sa musique un tantinet plus accessible au grand public, cela ne manque pas de sel.

Vive le neo-prog quand même.

Je ne vois pas en quoi la musique (ou le look ????) de Marillion de la période Fish, celle qui fut désignée comme étant "Neo Prog" par une presse globalement pas vraiment emballée par le retour d'un genre qu'elle avait enterré un peu vite, est aseptisée.
Si affirmer que le Neo Pog des débuts n'a pas grand chose à voir (et non pas "rien" à voir) avec la New Wave ou encore le Hard FM, ce qui relève du bon sens, c'est être puriste (au fait, est-ce une tare?) en argumentant sur la porosité des frontières musicales (quelle découverte !), je veux bien être qualifié de puriste.

Idem concernant les influences des musiciens qui ont bien entendu écouté des trucs très différents,etc, etc…

Le neo prog, pour en revenir à la question, c'est du prog des années 80 et isoler Kayleigh dans une suite appelée Misplaced Childhood, c'est faire ce que n'a pas fait Genesis avec "Willow Farm" dans Suppers Ready, soit un passage très pop intégré dans un ensemble, mais Genesis se rattrapera en sortant "I know what I like" puis en sortant "The Lamb…" découpé en pistes distinctes.
Maintenant dire que Kayleigh a cartonné, c'est un peu exagéré, on n'a rien de comparable avec les artistes New Wave ou Hard FM contemporains, sans parler des Madonna et autres.

Enfin je terminerai en disant que les fans de Yes ou de Genesis, dans leur majorité,ont très bien accueilli Marillion et les autres, ravis qu'ils étaient de découvrir des formations reprenant le flambeau abandonné par leurs pères, des puristes sans doute...

Le néo-prog est tout simplement le rock progressif des années 80, il y a je pense, à part des traits plus formatés pop que le rock progressif tel qu'on le faisait dans la grande époque (70-75), aucun style particulier. Pour Marillion, IQ ou encore Pendragon c'est une inspiration du rock prog de Genesis et autres, remis au gout des 80's (mixages, sons, et tout ce qui était particulier à cette mode/décennie là).

Il y a plusieurs choses que certains ont visiblement du mal à saisir. La première, c'est qu'il n'y a pas de frontières étanches entre les différents styles de musique. Il faut arrêter ces raisonnements de puristes selon lesquels les styles sont totalement cloisonnés et uniquement définis par 2 ou 3 figures de proue. Evidemment que le neo-prog n'est pas ni du prog, ni de la new wave, ni du hard rock. Et pour cause, c'est un cocktail gentillet des 3 : on mélange du prog débarrassé de ses digressions interminables avec de la new wave dépourvue de ses boîtes à rythme et de sa froideur, le tout étant rehaussé à l'occasion par des guitares certes lisses, mais dont les influences vont bien au-delà d'Andy Latimer ou de Steve Hackett. Même au niveau du look, les types de MARILLION mélangeaient les codes de ces 3 styles en les aseptisant.

La 2è chose, c'est que par-delà les styles, chaque époque est marquée par une identité sonore particulière. C'est ce qui fait que tout amateur averti de musique populaire est en général capable de dater à un ou deux ans près un morceau antérieur au milieu des '90s qu'il ne connaît pas. En 1984-1987, la quasi-totalité des titres à tendance pop (pour faire simple) qui ont cartonné dans les charts ouest-européens avaient une mise en son clairement caractéristique, et "Kayleigh" ou "Promises" (pour ne citer qu'eux) et leurs albums respectifs s'inscrivaient parfaitement dans ce moule, qu'on le veuille ou non. Si cela n'avait pas été le cas, alors ces 2 titres n'auraient jamais eu un tel succès. C'est justement cette signature "chronologique" très caractéristique qui irrite au plus haut point les détracteurs des années 80, un titre comme "Incommunicado" en étant même une caricature.

Désolé d'insister mais la musique de Marillion n'a pas grand rapport avec la New Wave, les faits sont têtus, et il suffit d'écouter les titres comme Kayleigh ou lavender pour justement s'en rendre compte.
la gamme de sons produits par la nouvelle vague des synthés 80's étant devenue quasiment infinie, l'emploi de ces derniers sera très différent selon qu'on les entendra chez Ultravox, Tears For Fears et Simple Minds où les guitares sont mixées comme des compléments aux synthés et tentent de sonner comme tels ou chez Marillion, Pendragon ou IQ où les guitares sont mises en avant et conservent leurs caractéristiques "classiques" avec des synthés qui modernisent les textures existantes durant les 70's sans les bouleverser fondamentalement.
Là où on peut faire un rapprochement entre Simple Minds et Marillion (en dehors de la structure du groupe qui est identique pour arriver à un résultat très différent) c'est sur le son de la batterie, massif avec son utilisation des deux grosses caisses,et encore il faut attendre Sparkle in the Rain en 1984 quand le groupe commence à sortir du champ de la New Wave pour aller vers un rock mainstream destiné à être joué dans les stades.
Quant au Hard FM, là encore c'est non, Foreigner, Bon Jovi et consort avec leurs pop songs aux paroles plutôt niaises et encore une fois leur utilisation des mêmes synthés ne rentrent pas dans la sphère d'influence des groupes "néo prog" mentionnés plus haut, au moins à leurs débuts, au moment où on leur accole cette étiquette.
Asia n'a jamais été assimilé à cette mouvance, il reste dans leur musique quelques traces de leur glorieux passé de musiciens des groupes fondateurs du Prog, mais globalement c'est du rock FM, pas vraiment Hard (Steve Howe utilisant plus le grain produit par les lampes de son ampli que la saturation à proprement parler) qui a "l'avantage" de plaire au plus grand nombre.

Ce n'est pas parce qu'un artiste en prend un autre pour modèle qu'il va forcément produire des oeuvres exactement du même style. Encore heureux, sinon l'art stagnerait depuis longtemps. En l'occurence, si MARILLION et consorts se sont grandement inspirés des maîtres du prog des '70s, leur musique contient bien autre chose qui va au-delà du progressif. Jamais ils n'auraient connu le moindre succès s'ils avaient été de simples plagiaires. Par conséquent, si leur musique va au-delà de l'étiquette "progressif", alors l'appellation "neo prog" convient bien car ils ont réussi à mettre au goût du jour une musique considérée comme ringarde et ennuyeuse dans les années 80 en lui ôtant certains défauts et en la mélangeant avec des éléments d'autres styles alors en vogue (synthpop, hard FM).

Quant au cas d'ASIA, il est en effet provocateur de lier le premier album au style neo-prog, car cet album est du pur rock FM et n'a pas grand chose de prog. Il n'empêche que son succès phénoménal a probablement ouvert la voie (en terme de succès) à cette scène neo-prog : non seulement des vétérans d'un style "ringard" peuvent vendre des disques par millions, mais en plus il y a un public pour du rock mélodique un tantinet agressif noyé par les claviers.

Au passage, même si le groupe a peut être été formé par sa maison de disques, les envies de musique commerciale de Downes et Wetton étaient un secret de polichinelle depuis un bon moment : UK est mort du fait de divergences musicales insurmontables entre Wetton et Jobson, et Downes avait déjà cartonné avec les BUGGLES...

1. Que le terme "neo prog" soit une invention journalistique ou pas, cela n'a aucune importance. Les groupes concernés ne rentraient véritablement dans aucune case existante à l'époque, et il y avait suffisamment de points communs entre eux. Il était donc logique que l'on invente un nouveau sous-genre pour désigner leur musique.

2. Le neo prog est fondamentalement un mélange "inoffensif" de prog, de hard et de new wave. Qu'on le veuille ou non, l'utilisation massive des synthés par ces groupes et leurs mélodies immédiates les rapprochent inévitablement de la new wave/synthpop (les 2 termes ont fini par devenir synonymes). D'ailleurs, les singles des groupes de neo prog qui ont le plus cartonné ("Kayleigh", "Lavender", "Promises (As the Years go by)", "Calling all the heroes") ne sont pas si éloignés de ce que les SIMPLE MINDS sortaient à la même époque.

Pour le reste, je pense que les faits sont suffisamment établis pour perdre son temps à les réexpliquer.

Je ne suis pas expert en prog, mais pour être spécialiste d'ASIA je doute cependant qu'il soit pertinent de classer ce groupe dans la tendance "néo prog", qui me semble également, comme le dit si bien Ramon, être avant tout une construction journalistique plus qu'autre chose.

Je rappelerai par ailleurs pour l'histoire qu'ASIA est, à l'origine, essentiellement un groupe artificiel monté de toutes pièces par sa maison de disques afin de capitaliser sur les noms glorieux de ses membres.
De plus son affiliation même au mouvement prog reste encore aujourd'hui très discutée, beaucoup considérant que leurs premiers albums sont essentiellement des disques de pop rock joués par des musiciens issus de la scène prog. Certains même les classent dans le hard FM.
Rien à voir donc avec des groupes comme MARILLION ou PENDRAGON qui étaient de vrais groupes de prog authentiques et qui se plaçaient dès leurs débuts dans la lignée directe de GENESIS ou de YES.

Cependant le terme "néo prog" a ses avantages, de la même façon que le terme "New Wave of British Heavy Metal" désigne certains groupes en particulier sur la scène metal des années 80.

Absolument pas d'accord avec le commentaire précédent, l'appellation Neo Prog n'est rien d'autre qu'une trouvaille journalistique paresseuse qui désigne la nouvelle vague de groupes progressifs apparus peu après le début des années 80 en Angleterre dans le sillage de Marillion comme IQ ou Pendragon, sans véritable autre lien avec la New Wave que l'utilisation des synthés 80's type DX7 en lieu et place du Mellotron au son très marqué 60/70's.
La critique pensait que le genre avait sombré avec l'avénement du mouvement Punk, Yes et Genesis tout comme Asia s'orientant vers le rock FM.
Ces groupes catalogués Néo Prog, allaient tout simplement prendre la place laissée vacante par leurs aînés en s'inspirant largement de leurs productions des 70's et en créant de longues pièces aux structures mouvantes avec de nombreux passages instrumentaux. La surprise étant que cela a fonctionné alors que la critique pensait que ce style était moribond. Notons que certaines de ces formations sont toujours en activité.

Pour faire très simple, le neo-prog est un style qui mélange les caractéristiques du progressif des '70s, de la new wave et du hard rock en les atténuant toutes nettement. Ce savant cocktail explique à la fois son succès et ses limites : les meilleurs groupes ont réussi à réunir des publics différents (cf le succès remporté par MARILLION lors des Monsters of Rock de Donington de 1985), mais aussi à s'attirer le mépris des puristes de chaque style ("mauvais copieurs de GENESIS" pour les ayatollahs du prog, "trop intello" et "trop rock" pour les intégristes de la new wave, "trop guimauve" et "trop pourrie de synthés" pour les hardos bas du front).

Le style a connu un certain succès dans les charts entre 1982 (le premier ASIA, très rock FM, a fait un malheur aux States) et 1987 ("Clutching at straws") avant d'être délaissé et oublié par le grand public.

Google et Wiki disent que oui. Seulement Eric Burdon est parti du groupe en 1972, et Galaxy date de 1977.

Laquelle est la meilleure version ?
Franchement, c'est difficile à dire, disons que l'originale parue en 1970 est entrée dans l'histoire et est ancrée dans les mémoires.
Elle possède en elle le charme originel des Beatles et de ce fait me semble garder une longueur d'avance sur celle parue en 2003.
Paul McCartney avait très mal vécu le fait qu'un producteur (mandaté par ses (ex) compagnons sans son avis), en l'occurrence Phil Spector (qui fera des merveilles avec les disques solos de Lennon et Harrison) ait modifié les partitions de ses chansons pour y inclure ses orchestrations, ce qui est surtout vrai sur The long and winding road, Let it be n'étant que réarrangée.
Maintenant si le "Let it Be" original possède plus de charme c'est parce qu'il a été réalisé avec la technologie qui colle à son époque alors que Naked a été retravaillé en employant les moyens contemporains à partir des mêmes sources toutefois (rien n'ayant été réenregistré pour l'occasion), même si parmi les tas de bandes qui ont servi à sa confection, celles qui ont été choisies ne sont pas toujours celles qu'on entend sur la première version.
Ajoutons, qu'à la base Let it Be (L'album) devait s'appeler Get Back et servir de base à un concert donné quelque part en Europe (Il fut question de jouer sur une île en Grèce) et que ce projet fera long feu, le dit concert se déroulant in fine sur le toit de l'immeuble Apple, la société des Beatles alors en pleine tourmente.
Donc si le charme me paraît se trouver de la version originale, l'esprit penche lui du côté de Naked puisque ce devait être un disque réalisé sans overdub ni fioritures afin d'annoncer un retour aux sources Rock'n'Roll du groupe.
Quant à l'aspect marketing, il évident qu'on ne peut le balayer d'un revers de la main, la société Apple aux mains des survivants et ayant droits, aujourd'hui florissante ayant démontré un savoir faire à toute épreuve en matière de gestion de catalogue. Cela dit son fonctionnement repose sur quatre entités possédant chacune le droit de véto lui interdisant de faire tout et n'importe quoi, Paul McCartney n'aurait pas pu réaliser ce projet sans l'aval des trois autres parties. CQFD

Essaye "Gods Own Medicine", le 1er album du groupe THE MISSION paru en 1986.

Tu devrais te pencher sur Echo and The Bunnymen (http://www.youtube.com/watch?v=X3j97Rbuhgg), The Chameleons (http://www.youtube.com/watch?v=1sv0r4KUE-g) ou encore For Against (http://www.youtube.com/watch?v=LTgk8XW7tWo).

Peut être que Kitchens of Distinction pourrait t'intéresser aussi (http://www.youtube.com/watch?v=1fTcjpZ8Fto), mais c'est plus noisy que les groupes précédents car plus proche du shoegaze.

En vitesse comme ça, je peux toujours t'indiquer Siouxsie and the banshees et Echo and the bunnymen. Tout le post-punk en fait.

Les deux ont été faites par Zeke Mallory.

En général les "skit" sont des interludes non-musicaux très prisés sur les albums de rap.

La traduction exacte de "Skit" est "Sketch". En gros, des petites mises en scène des artistes qui donnent une dimension logique à l'album, qui lui donnent un sens.
C'est utilisé par pleins de rappeurs, c'est une façon d'aérer des morceaux bourrés de textes.

Il s'agit d'interludes, non-musicaux généralement, utilisés pour donner plus de...relief et d'ambiance à l’album je suppose. Les rappeurs semblent en raffoler( enfin, ceux qui parlent un peu d'autre chose que d'herbe, de putes, de caisses...ceux connectés avec la réalité quoi).

D'accord avec Ramon!
...et c'est aussi valable pour MOLLY HATCHET qui perdure depuis des décennies sans aucun membre d'origine (excepté Dave Hlubek de retour depuis 2005).
Toutes ces formations auraient dû prendre un autre nom car en fin de compte, ce ne sont plus que des tribute band, mais tout ceci est une affaire de gros sous et il est bien connu que le nom prestigieux (ou ce qu'il en reste!) attire le quidam!

Pour répondre à Erwin sur Skynyrd, certes il était important que le groupe survive, et moi aussi, j'ai été ému en voyant les trois guitaristes devant moi sur scène.
Mais je rejoins Ramon, les shows de Lynyrd sont des best of, les albums sont très moyens en tous cas très loin du niveau qu'on peut attendre d'un tel groupe, et mis à part Gary Rossington, il ne reste rien des membres d'origine.

La question de continuer dans ce contexte est pertinente !

Bonjour à tous,

Effectivement il semble que le nouveau BLACKFOOT s'oriente vers la production de nouveaux titres sous la houlette de Rickey Medlocke qui s'impliquerait non seulement dans la réalisation mais aussi dans l'écriture des titres, cela posé, les titres emblématiques (qui sont tous au menu de ce Live) seraient également ( et sans doute principalement) joués sur scène par ces musiciens encore inconnus.

Maintenant j'ai du mal à comprendre, la priorité donnée à Skynyrd, qui est devenu un "tribute band', cela ressemble plus à un plan de carrière assuré qu'au choix du coeur et de la dévotion à une institution purement américaine, d'ailleurs Hughie Thomason avait fini par reformer les Outlaws juste avant sa disparition.
Au fait, j'aime beaucoup Lynyrd Skynyrd, avant l'accident...

Je réponds un peu à tout le monde dans la désordre :
@Latimus : Quelle joie de te voir en ces lieux, camarade ! Et bien je te suis quand à Phil Lynott jusqu'à un certain point.. Notre irlandais avait la très facheuse habitude de descendre les bouteilles comme Angus Young les tasses de thé... Ce qui l'éloigne d'un certain équilibre.

@Ramon: La postérité du nom Blackfoot est en effet complexe. Tout part de la mésentente entre Medlocke et Walker, de leur incapacité à s'entendre, complexe de supériorité de l'un, d'infériorité de l'autre... Pas facile... Greg avait rappelé le grand Charlie Hargrett, et tous deux sont désormais déboutés du droit d'utiliser le nom de Blackfoot. C'est en effet un peu triste car Ricky ne compte pas reprendre le flambeau, mais manage un groupe de jeune qui reprend le nom...Une histoire de thunes quoi...

Quand à Skynyrd, il ne faut pas oublier la situation - un nombre de décès invraisemblable dans le southern rock - , et le fait que la plupart des groupes dont Lynyrd Outlaw et Blackfoot sont tous de jacksonville et se connaissent depuis l'enfance.
Autant que la raison financière, il y avait un devoir pour Hughie Thomason et Ricky Medlocke de sacrifier les Outlaws et Blackfoot pour que vive Lynyrd, surtout quand on regarde l'état des troupes et des groupes dans les mid nineties...
Personnellement la vision de Medlocke, Thomason et Rossington sur la même scène est un souvenir inoubliable, le très haut niveau !

Bien à vous tous

Harold The Barrel, Seven Stones ou For Absent Friend, il faut bien avouer que ça sonne plus pop que rock progressif, mais alors Musical Box, The Return Of Giant Hogweed et surtout Fountain Of Salmacics n'ont rien de pop, aussi bien point de vue durée, que structure, complexité, le style très personnel et unique de l'album, dire que ça c'est pas du rock progressif autant dire que Jimi Hendrix n'a jamais fait de guitare.

Progressif est un adjectif, à partir de là tout est dit je pense. Alors on peut avoir de la pop progressive du jazz-rock/fusion progressif, du psychédélique progressif, puis on ne l'a pas inventé mais on aurai pu faire du reggae progressif, ou du funk progressif etc.

Il faut savoir qu'à l'époque Genesis était en train (comme plein d'autre groupes de l'époque) de créer des choses toute nouvelle, jamais vue avant, alors traiter cet album de simple album pop c'est une hérésie. Le seul groupe qui mérite d'être traité comme de la pop alors qu'ils ont voulu toucher au rock progressif c'est ELO et Alan Parson Project.

Mouais, en revanche la, je suis pas trop d'accord, Supertramp, avouer qu'ils ont fait de la pop avec quelques petites touches progressives, je conçois, mais Genesis, ces albums là en particulier, c'est mettre les fondements du style à la poubelle. En revanche si pour toi Rock progressif est presque synonyme de Jazz fusion, et que les références sont King Crimson, Soft Machine, Matching Mole et Gong, dans ce cas là, oui, Genesis tape dans la pop.

Mais en général Baazbaaz il aime bien penser pas comme les autres.

Pour moi, il n'y a pas beaucoup plus prog que Genesis, mais le genre est effectivement flou.

Nursery Cryme est un très beau disque, mais seulement le premier chef-d’œuvre du groupe. Le fait est qu'ils n'ont jamais fait deux disques exactement du même style, ce qui fait qu'on les aime à la pièce, et souvent après plusieurs écoutes . Nursery Cryme et Foxtrot sont difficiles, car le style est très spontané, très satirique, et le son a beaucoup vieilli (beaucoup de gens restent d'ailleurs rétifs à Foxtrot, comme les chros et les commentaires sur cet album l'indiquent). Reste que la qualité de composition musicale est sans aucun équivalent ailleurs dans le rock... Ce qui, paradoxalement, est peut-être ce qui rebute de nombreuses personnes qui recherchent dans le rock une musique à l'harmonie simple (les trois accords du blues) et à la structure linéaire.
En tout cas, pas d'inquiétude, on est parfois allergique à un bon disque (ou même à un bon groupe) sans pouvoir bien s'expliquer pourquoi... il n'est pas anormal de ne pas aimer celui-ci alors qu'on aime Selling ou A trick of the tail en tout cas, les qualités de ces albums sont décidément différentes.

Cet album est effectivement le chef d'oeuvre de Genesis période Peter Gabriel, et ne pas l'aimer implique sans doute que l'on rate quelque chose concernant ce groupe.

En soi, ce n'est pas bien grave. On n'est pas obligé d'aimer tous les chefs d'oeuvre de l'histoire du rock. Le statut de "chef d'oeuvre" n'oblige pas à un consensus aveugle et unanime.

Un facteur à prendre en compte, je pense, est que ce disque n'est pas franchement prog. C'est de la pop. Certes c'est épique, varié, plein de surprises, de montées en puissance et de passages atmosphériques. Mais ça reste de la pop.

D'ailleurs je ne suis pas sûr que Genesis ait jamais fait véritablement de prog (un style bien difficile à définir, par ailleurs). Le fait qu'il y ait des chansons longues et des instrumentaux ne signifie rien en soi.

Mouais, vous avez raison, en plus, plus je l'écoute, plus je me laisse emporter. Me suis trop emballé sans doute. En tout cas, merci pour vos réponses ;)

Pourquoi se prendre la tête ? On aime ou on aime pas c'est tout.
J'adore cet album et je l'ai aimé du premier coup, par contre je deteste certaines choses chez Yes je n'aime pas tout chez VDGG, les PF il y a certains albums qui m'emballent pas du tout, le Third de Soft Machine est pour moi un caca de 1h30, mais je suis un fan de rock progressif.

Et pourquoi cela ? Perso, je préfère nettement Foxtrot, Selling England..., The lamb… et même Trespass et Trick of the Tail à celui-ci qui ne me semble pas être un chef d'oeuvre pour le coup; malgré cela "The musical Box" est un de mes titres préféré de Genesis et "The return of the giant Hogweed" n'est vraiment pas mal non plus, le reste me paraît être en dessous, "The foutain of Salmacis" est un titre impressionnant , mais il me plait déjà moins.

J'aurais pensé plus à un accident de studio qui a finalement plu lors de la mise en boite (un peu comme l'anecdote de l'intro de Roxane de Police avec Sting jouant du piano sans savoir que l'enregistrement avait déja commencé).

Ça, c'est à Alan Parsons qu'il faudrait le demander. Un choix de production, je suppose qu'il a plus pensé la chose comme un accompagnement, tandis que la mélodie principale est jouée aux violons. Vu que la chanson et ce passage en particulier sonnent fort bien, je ne lui donnerai certainement pas tort...

Il y a aussi The Breaks de Curtis Blow, sorti en 1980 mais enregistré en 1979 (selon wiki en)

Maintenant il faut pas confondre entre le style rap en lui même et la façon de chanter "spoken word" qui dans certaines chansons funk et autres plus anciennes a été adopté sans pour ça parler d'un style particulier.

Moi je citerais plutôt ça...
http://www.youtube.com/watch?v=dRSDzqFJnp8&list=PLIeRRviu1HMnF0oyjlIBJQKapXnq2dIpt

Petite erreur c'est Rythm Talk de Jocko et non l'inverse parce qu'il dit "Jocko Jocko" au début. C'est également une chanson de 1979 comme celle de Fatback et de Sugar Hill Gang.

http://youtu.be/kKZQF4tUwFc

Et quid de John Cooper Clark ? On le classe souvent dans le spoken word, tout comme Gil-Scott Heron d'ailleurs, mais on se rapproche clairement du rap.

Un petit exemple :
http://www.youtube.com/watch?v=l4zv_vVEjks

J'ai toujours trouvé fort exagéré le cas de Gil Scott Heron car avant tout il chante il y a une mélodie or le rap consiste plutôt à parler même si c'est plus chantant.

Un autre fort ancien est Jocko de Rythm Talk sur le sample de Ain't No Stoppin' Us Now de Mc Fadden.

On peut évoquer également Gill Scott Heron, qui fut un artiste précurseur dans ce domaine, mais est-il réellement auteur d'un morceau de rap? Il me semble que "We almost lost Detroit" en 1971 s'en approche carrément, cela est à l'appréciation de chacun.

Wikipedia propose, comme premier morceau de rap:

FATBACK BAND: King Tim III (1979)

Et quelque moi plus tard, donc:
SUGARHILL GANG: Rapper Delight's

Puis:
THE CLASH: The Magnificient Seven (1980)
GRANDMASTER FLASH: The Message (1982)
...

Question bien complexe!
C'est dans tous les cas l'un des morceaux précurseurs du rap, voir LE morceau, c'est celui qui a fait bondir le genre. Il y en a surement d'autres, je n'ai pas la prétention de tout connaître de cette époque.

En tout cas c'est un morceau plus que culte, aucun doute.

@BAYOU
Les Problèmes accompagnaient ANTOINE.

Les PROBLEMS qui sont devenus le CHARLOTS accompagnaient Jacques DUTRONC

Moins connu le groupe qui accompagnait J Cocker à ses début : GREASE BAND qui a à son active deux albums de qualité.

Les Beatles qui ont servi de sidemen pour des sessions derrière Tony Sheridan,chanteur de rock'n'roll rencontré à Hambourg, produit pour le marché allemand, principalement en 1961 (mais également en 1962), sous l'appellation Tony Sheridan & The Beat Brothers !
On trouve depuis longtemps le disque sous différentes formes et pochettes souvent sous le nom de "The Beatles and Tony Sheridan".

L'exemple le plus célèbre est très certainement The BAND, qui fût le groupe de tournée de Bob DYLAN mais qui a eu aussi son existence propre. Je ne m'étendrai pas dessus car je ne suis pas spécialiste, Bayou en parlera sûrement mieux que moi !

Dans les groupes internationaux, le cas TOTO est certainement l'un des meilleurs exemples puisqu'on retrouve quasiment tous les membres du groupe sur certains albums de Madonna et de Michael Jackson (Thriller notamment), et probablement tout un tas d'autres albums connus...
Sinon il existe aussi le cas de BIG BROTHER & The HOLDING COMPANY, le groupe dans lequel chantait Janis Joplin, qui existait déjà avant qu'elle n'en fasse partie et qui ensuite continué d'exister après son départ. Ce groupe est souvent occulté par l'immense prestige de Janis, et leur célèbre album Cheap Thrill (1967) est souvent considéré à tort comme un album solo de Janis Joplin.

Dans le rock français, il y a le cas d'A.S. DRAGON qui a débuté en temps que backing band de Michel Houellebecq (oui oui, l'écrivain) avant de se lancer en solo avec une chanteuse.
Plus récemment, on a eu le cas BIKINI MACHINE, backing band de Didier Wampas en solo mais qui avait cependant déjà enregistré des disques sans lui auparavant. C'est donc un cas inverse, mais c'est du même genre...

Il existe certainement plein d'autres exemples... Dans le monde du metal actuel on peut citer par exemple LEPROUS, groupe de tournée d'Ihsahn d'EMPEROR en solo, qui possède sa propre discographie.

Bonjour,
le cas des SHADOWS est particulier. Je n'ai en tête aucun autre groupe d'accompagnement ayant eu un tel succès. Mais il faut certainement farfouiller.
Bien à toi

Difficile à dire. Ca doit dépendre des versions (live et studio). Il y avait du temps de F/G/J une telle cohérence qu'on ne sait pas définir qui joue quoi. Les line up ne sont pas précis.

Dans les dernières tournées de du JJ national, Michael devenant le lead guitariste tandis que Goldman usait d'autres instruments (violon et guitare sèche).

Jones et Goldman sont deux très grands guitaristes, difficiles à départager car ayant le même style. Il n'y a guère que sur "Je te donne" que l'on sait l'alternance entre les deux guitares sur le génial solo de pont.

Metallica et son "black album" pousse le hard rock a se tourner vers les charts, les deux "use your illusions" des guns cartonnent et accompagnent même le monstrueux succès du film "Terminator 2", "Nevermind" de Nirvana crée la surprise, Michael Jackson flamboie MTV de ses onéreux et sensationnels clips,REM inonde la planète de son single "Losing my religion",Aerosmith paie ses impôts à grands coups de ballades sirupeuses comme "Crazy" ou "Cryin'"et puis il y eu les Cranberries les Hanson , Extreme et son "More than words",voilà ceux qui me viennent comme ça.

Je pense que tout a été dit. Mais moi je parle pour moi seul, Welcome to Sky Valley de Kyuss, In the Nightside Eclipse de Emperor et Loveless de My Bloody Valentine. Culte culte culte. Si.

Quelques menus ajouts par rapport aux réponses précédentes :

* N'oublions pas qu'en termes de vente, la Dance Music a plus que fait son trou avec ses "artistes" jetables (2UNLIMITED, CORONA, ICE MC,SCATMAN et toute la clique qui a pollué les ondes). Dans n'importe quel vide-grenier, tu trouveras des tas de compils du style "Dance Machine" pour moins d'un euro... Entre 1996 et 1998, ce style a réussi à survivre avec l'explosion des boys/girls bands (les infâmes précurseurs TAKE THAT, suivis des abominables SPICE GIRLS, BACKSTREER BOYS, N SYNC, WORLDS APART, BOYZONE, 2BE3, ALLIAGE, G SQUAD...).

* Le RnB a également commencé à s'imposer, mais surtout dans la 2è moitié de la décennie avec BABYFACE, BOYS II MEN, USHER, DESTINY'S CHILD, CRAIG DAVID, puis avec des "gros vendeurs" qui ont pris le train en marche : WHITNEY HOUSTON, MARIAH CAREY, KYLIE MINOGUE...

* Les journalistes inventent l'expression French Touch avec le succès international fulgurant de DAFT PUNK et d'AIR.

* A de notables exceptions près (METALLICA, BON JOVI et VAN HALEN), le Hard Rock et le Heavy Metal classique sont bannis des médias à partir de 1992. Ces styles traversent alors une longue traversée du désert marquée par un nombre spectaculaires de splits en 1992, et par le virage musical radical opéré par nombre de formations entre 1993 et 1996. Dans le Metal, les années 90 sont celles du triomphe des croisements musicaux : Fusion, Power Metal, mais aussi Metal Progressif, voire "World Metal" (avec les succès respectifs de DREAM THEATER et de SEPULTURA avec l'album "Roots"). Triomphe de courte durée, puisque le Neo Metal va très vite atteindre les sommets des charts US.

* Pour ce qui est des cartons internationaux, impossible de passer sous silence les chiffres de vente stratosphériques atteints par MICHAEL JACKSON (Dangerous), WHITNEY HOUSTON (BO de Bodyguard), de MARIAH CAREY (Music Box en particulier), et par les révélations que furent ALANIS MORISSETTE (Jagged Little Pill) et SHANIA TWAIN (Come on over).

* Dans le domaine de la musique francophone, outre les valeurs sûres (HALLYDAY et GOLDMAN en tête), les chanteuses "à voix" triomphent : CELINE DION est définitivement consacrée grâce à "D'eux", et LARA FABIAN voit également ses efforts récompensés après des années de galère (Pure).

Tous les styles en grâce au Billboard connaissent logiquement le succès dans l'Hexagone : le Rap avec MC SOLAAR puis DOC GYNECO, le RnB avec NATIVE, le Rock "direct" avec NOIR DESIR...

Enfin, l'amendement Pelchat (1994) permet le retour de la variété francophone sur les ondes. ZAZIE sort de l'anonymat, mais surtout, PASCAL OBISPO devient alors l'auteur-compositeur-interprète incontournable en France : le bougre cartonne autant en solo (Un jour comme aujourd'hui, Superflu) que grâce aux chanteurs qui enregistrent ses compositions (JOHNNY HALLYDAY avec Ce que je sais, FLORENT PAGNY avec Savoir aimer).

Les années 90 est la dernière décénnie ou on a encore créé des styles (Trip Hop, Grundge, etc), c'est aussi la dernière décénnie des albums cultes (celui ci, Ok Computer de Radiohead, et les autres cités précédement), bref les années 90 sont vraiment une transition entre l'époque de vrai créations musicale qu'il y avait encore dans les années 80 et bien plus encore avant, et une situation carrément stagnante qui est apparue dans les années 2000 et qui s'arrange pas du tout dans la décénnie actuelle.

Sans pour autant avoir été inventés durant cette décennie, certains courants explosent dans les années 90:

Le grunge:(cf Green River, Mudhoney, Mother Love bone,Temple Of the Dog,Soundgarden,Nirvana, Alice in Chain, Screaming Trees,Pearl Jam...et les Melvins inventeur du Sludge)
cartons:
Nirvana: Nevermind (1991)
Alice in Chain: Dirt (1992)
Pearl jam: Ten (1992)
Soundgarden: Superunknow (1994)

le Punk Rock/Hardcore Mélodique:
Bad Religion: Generator (1992)
Green Day: Dookie (1994)(pas terrible qualitativement..)
The Offspring: Smash (1994)
Nofx: Punk in Drublic (1994)
Rancid:And Out Comes The Wolves (1995)

Néo Métal:
Korn: Korn (1995)
Systeme Of a Down / Deftones /...

Fusion:
Red Hot Chili Peppers: Blood Sugar...(1991)
Rage Against the Machine: Rage ...(1992)
Faith No More: Angel Dust (1992)

Heavy Métal:(pas encore mort,...)
Skid Row: Slave to the gring (1991)
WASP: Crimson Idol (1992)
Therapy?:Troublegum (1994)

Stoner:
Kyuss /Monster Magnet /...

Métal Sympho:
Nightwish: Oceanborn (1998)
Rhapsody: S.o.e.l. (1998)

Je connais moins:
Le ""Power Métal"": Pantera,...
Death Mélo / Black Métal (en Norvège)/...

Sepultura: Chaos A.D. (1993) (passage au grand journal!)

Rap / Gangsta Rap:
Wu Tang Clan:Enter the Wu Tang Clan (36 Chambers)(1992)
Notorious BIG: Ready to Die (1994)
Mobb Deep: The Infamous (1995)
Tupac /Ice Cube / Dr Dre /...
...
En fr: NTM / IAM...

Big Beat: Chemical Brother / Prodigy /Fatboy Slim

Vu que tout le monde a donné les réponses que je voulais moi-même donner, je vais citer deux albums français, plus particulièrement dans le rock alternatif :

- King of Bongo (MANO NEGRA - 1991)
- Regards affligés sur la morne et pitoyable existence de Benjamin Tremblay, personnage falot mais ô combien attachant (PIGALLE - 1990).

Alors, sujet vague donc forcément réponse incomplète:

Album "culte" (même si ça dépend de chacun ça), je dirais : Morning Glory (Oasis), Dookie (Green Day), OK computer (Radiohead), Smash (The Offspring), Homework (Daft Punk) et sûrement plein d'autres que j'oublie.

Mouvement (de tête): Grunge (Nevermind), Punk Rock (Dookie, Smash), Brit Pop (Morning Glory et tout Blur et Oasis en général) et rap (tu dois pouvoir trouver de quoi t'amuser avec du 2pac).

Groupes/artistes: Nirvana, Oasis, Blur, Radiohead, Red Hot, Daft Punk, Green Day, 2pac ...

Ça c'est pour le très gros, je ne parle pas du métal puisqu'on est pas sur Metal nightfall et aussi (surtout) parce-que j'y connais que dalle. Si tu veux approfondir d'autres t'en diront plus, moi je me charge de la base.

Difficile de faire une liste précise des groupes et albums marquants des années nonantes.

Dans les style, je citerai déjà la brit-pop, essentiellement avec OASIS (et ses deux premiers albums) et THE VERVE (l'album Urban Hymns)

Y a le Trip-Hop avec surtout MASSIVE ATTACK (et l'album Mezzanine) mais on peut aussi se tourner sur PORTISHEAD, ARCHIVE et UNKLE.

Niveau hard rock, y a les GUNS N' ROSES, évidemment.

Niveau électronique, y a MOBY avec Play (toute fin des années 90), pour le reste je ne m'y connais pas assez

Idem pour le rap, j'y connais rien, mais c'est un style qui a marqué la décennie.

Niveau chanson française, SOUCHON a cartonné avec l'album C'est Déjà Ca. La période FREDERICKS/GOLDMAN/JONES est géniale. CABREL a sorti son chef d'oeuvre (Samedi Soir Sur la Terre).

J'allais oublier le Shoegaze avec MY BLOODY VALENTINE, mais aussi CURVES, RIDE, etc ...

Une question qui appelle une réponse de douze pages, je vais tenter d'aller à l'essentiel sur les albums (les styles ce n'est pas du tout ma chapelle, je trouve qu'on donne des étiquettes très rapidement à des styles qui n'en sont pas, c'est souvent lié aux postures, aux vêtements, aux médias qui font du buzz...) :
- Radiohead (The Bends, OK Computer)
- Jeff Buckley (Grace)
- Blur (Parklife)
- Smashing Pumpkins (Mellon Collie)
- Pulp (Different Class)
- U2 (Achtung Baby, Zooropa)
- Massive Attack (Blue Lines, Protection, Mezzanine)
- Red Hot Chili Peppers (Blood Sugar Sex Magik, One Hot Minute)
- Beck (Odelay)
- Supergrass (I Should Coco, In It For The Money)
- Air (Moon Safari)

Je laisse mes collègues te parler des styles, electro-pop-grunge-indé-psyché-métal-néo-folk, moi j'y comprends souvent pas grand chose ! ;)

Mais voici les albums que j'écoute encore souvent bien des années après et que je considère comme des excellents albums.

Le plus rock est "Dirty", plus immédiat et...Grunge, excellent album.
Ensuite, tu peux te pencher sur leur chef-d’œuvre "Daydream Nation" avant d'explorer la discographie, très riche et passionnante, de ce groupe unique.

Le plus rock ? Je dirais Dirt.
Goo est leur plus "pop-rock" et abordable.
Donc, pour commencer, la trilogie Daydream Nation, Goo et Dirt est parfaite car la plus accessible.

Je dirais que Goo et Dirty sont les plus "rock" au sens commun et attractif du terme.
Si tu penses au sens "énergique" du terme, je dirais Sister.

Et personnellement j'ai commencé par Daydream Nation. Un bon compris entre la période Indé et la période Greffen.

Et bien saches que moi-même et bon nombre de lecteurs attendons de tes nouvelles !

C'est une bonne question ! Quand j'aurais récupéré de l'inspiration, on va dire...

Merci à vous deux de m'éclairer sur le sujet !
Jovial : Je ne connais pas trop l'histoire qui mêle les différentes courants malheureusement... Sinon pour ARCHIVE, je dirais plus Londonium que You All Look The Same To Me qui s'inscrit plus dans une dimension Pop je trouve.

Seijitsu : À quand une prochaine chronique sur Forces Parallèles ?

Si tu tiens à explorer le label Warp, voilà quelques albums pouvant permettre de s'immerger en douceur dans l'univers singulier de ce label:

- Advance de LFO
- In a Beautiful Place Out in the Country de BOARDS OF CANADA
- G Spot de SPEEDY J
- Incunabula de AUTECHRE

Et si je me réfère aux quelques noms que tu cites, alors je te conseille fortement de t'intéresser à THE PRODIGY et ORBITAL.

Le trip hop c'est un peu en dehors de la musique électronique... Mais si ça t'intéresse, fonce sans hésiter sur Mezzanine de MASSIVE ATTACK (et les autres), les trois albums de PORTISHEAD, You Look All The Same To Me d'ARCHIVE ou encore Maxinquaye de TRICKY.

Sinon pour le reste, c'est bien vaste et je ne sais pas trop quoi te recommander, à part APHEX TWIN ou AMON TOBIN pour rester dans le classique.