À mon sens, il est plus proche de Sons and fascination. Les deux partagent un son dance rock riche et propre. Je trouve pour ma part les trois albums à peu près aussi rythmés, Reel to real est juste plus expérimental, moins stable.

Pour la version 2013 j'ai trouvé un lien sur Youtube, je doute que ça soit une version officielle même si c'est mis dans la description n'empeche que c'est drolement plus écoutable :
http://www.youtube.com/watch?v=m87_oxc1vj0

La "guerre du volume" est l'aboutissement d'un processus qui a démarré au début des années 90, après le succès de PANTERA. La majorité des groupes de metal qui ont successivement cartonné au Billboard (KORN, puis LIMP BIZKIT, PAPA ROACH, SEVENDUST et enfin SLIPKNOT et SYSTEM OF A DOWN qui ont atteint les sommets en 2001) se sont caractérisés par des riffs agressifs dans les graves, des rythmiques aussi bourrines que précises, et des mélodies délivrées à doses très homéopathiques. C'est Ross Robinson, en produisant le premier album de KORN, qui a lancé cette mode de l'hyper-compression afin de rendre la musique de Davis & Cie encore plus rentre-dedans. Colin richardson, mais également des producteurs confirmés comme Terry Date, Rick Rubin et Bob Rock ont aussitôt adopté ce procédé, pour le plus grand malheur de nos oreilles.

En 2001, RUSH est dans une situation délicate : en 5 ans, le paysage musical a complètement changé et le groupe décide d'adapter sa musique et sa production à son époque, comme il l'a toujours fait. Le trio se lance donc dans le modern-rock et sort tout simplement un disque ayant le son du moment. A mon humble avis, il ne faut pas aller chercher plus loin. Le producteur Paul Northfield (dont les compétences sont inattaquables) n'a fait qu'obéir au groupe en suivant la mode du temps.

Le cas du "Death Magnetic" de METALLICA relève du foutage de gueule pur et simple. Le mixage de ce disque a été fait par Rubin alors que le groupe faisait une tournée des festivals en Europe. Les 2 parties ne communiquaient que par visio-conférence et il me semble bien que James Hetfield a déclaré ensuite (dans le blu-ray du Big Four, il me semble) que le groupe a approuvé le mixage final de l'album après l'avoir écouté dans une tente alors que d'autres groupes étaient en train de jouer... No comment !

Le maitre actuel du mur sonore sans faille ni variation, c'est bien Rick Rubin suffit d'écouter le dernier Black Sabbath, Slayer et comme tu le notes: Death Magnetic du même producteur.

Pourquoi un son aussi puissant, grande question oui. Comme je le dis dans la chro, j'apprécie pour ma part l'effet de claque qu'on ressent dans Vapor Trails bien qu'il faille avouer que l'écouter en entier est assez éprouvant. Je doute qu'ils se soient totalement laissé embobiner par leur maison de disques. C'était peut-être une tentative qu'ils ont apparemment jugée peu satisfaisante, d'où ce remaster.
J'accueille celui-ci avec intérêt mais je demande à voir si l'album va y gagner ou y perdre...

Hello Séraphin!

Super content d'apprendre qu'un remix de Vapor Trails doit sortir à la rentrée, car je ne l'ai pratiquement jamais réécouté à cause de ce mastering horrible !
Effectivement, en cette fin des années 90-début des années 2000 (Vapor Trails date de 2002), la mode était au son hyper compressé où toutes les fréquences étaient mixées au même niveau. L'album POP (1997) de U2 n'échappe pas à la règle et j'ai toujours eu le même problème avec celui-ci et l'album de Rush.
Je crois avoir lu quelque part que c'était une stratégie des maisons de disque, qui demandaient aux ingés-son de balancer la sauce au mixage ou au mastering (ou les 2) pour que lors des passages radio, les titres de leurs artistes ressortent le plus par rapport aux autres artistes diffusés, d'où une course effrénée à ce type de procédés ! (la "loudness war", comme tu l'as fait remarquer).

Theme From Great Cities et Somebody Up There Likes You ont en commun d'être 2 instrumentaux aux claviers aériens mais la comparaison s'arrête là car le 1er des 2 est un titre plus up-tempo (hormis son intro) que le second, qui lui est bien plus atmosphérique (malgré une rythmique bien appuyée par instants).
Ce sont donc 2 compos dans le même esprit mais sans grande ressemblance malgré tout.

Je n'avais jamais écouté Theme For Great Cities (qui n’apparaît pas sur la version vinyle de Sons And Facination). Bien vu pour le lien.
Je crois que Simple Minds a l'habitude d'avoir des morceaux basés sur les mêmes notes, d'où leur "auto-emprunt qu'ils ont fait à  quelques reprises.

Autres exemples : le plus flagrant tant Scar (sur Real To Real Cacophony) avec New Gold Dream.
Dans un autre genre : Seeing Out The Angels, la mélodie préfigure carrément celle de Mandela Day.

C'est pour le 26 août et ça va s’appeler "Right Thoughts, Right Words, Right Action"

En effet Powerbeauf, tu as bien raison. De plus, j'ai mal formulé ma phrase, j'aurais dû dire que le public n'a pas vu (ou voulu voir) plus loin que "Tainted Love"

SOFT CELL a subi le même sort que YAZOO, VISAGE ou les escrocs de TRIO : après avoir sorti un single imparable, les radios et les discothèques n'ont pas jugé leurs autres chansons dignes de programmation (c'est-à-dire capables de cartonner...) et la formation est aussitôt retombée dans l'oubli.

Il est inexact de dire que le public n'a pas adhéré à la suite de leur carrière car, à part les fans absolus du groupe, qui a entendu ne serait-ce qu'un seul autre titre de SOFT CELL sur les ondes ? Pas grand monde... Dans un créneau où le single est roi, le succès est toujours éphémère (sauf exception, comme les DEPECHE MODE). Après avoir matraqué "Tainted Love" et lassé tout le monde, les médias ont aussitôt ignoré les SOFT CELL et ont passé en boucle des tubes d'autres formations. Le grand public, lui, est passé à autre chose et a aussitôt oublié le groupe. Ainsi, le retour à l'anonymat était inévitable.

Bonjour,

En effet, Soft Cell ne se limite pas qu'à son premier LP et à "Tainted Love". Le reste de la discographie du groupe est on ne peut plus intéressante, sans compter que Non-Stop Erotic Cabaret n'est pas le meilleur album du duo - quoique très bon. Le problème est que les gens n'y ont pas forcément autant adhéré que "Tainted Love" et ont exprimé un désamour injustifié.

Pour plus de détails, je t'invite à lire les prochaines chroniques de Soft Cell, qui seront publiées prochainement.

@ Powerbeauf et Moondreamer:
Aucun support n'est éternel, par exemple je possède des vinyles qui ont des dizaines d'années qui sont en excellent état et des cd récents qui ne passent plus (bon la réciproque est vraie).
Quand les objets sont conservés avec soin, leur durée de vie augmente.
le MP3 n'est pas plus sujet à longue vie,en gros si tu plantes ton appareil, tu n'as plus rien de plus, on sait que l'obsolescence programmée n'est pas un mythe, ce qui me fait dire que le numérique n'est en rien une assurance-vie.

Enfin, on est en droit de diffuser la musique que l'on veut sans payer quoi que se soit lors d'événements privés rassemblant des invités (type mariage, bar mitzva, etc) à condition de ne pas en faire le commerce (ce que font les DJ's dont c'est l'activité).

Cher Powerbeauf, quelle agressivité ! Si tu t'es senti offensé, tu m'en vois bien embêté parce que ce n'était pas du tout mon but !
"Pas de violence, c'est les vacances !"

Certes, quand j'ai écrit mon message, je suis allé un peu vite en besogne et j'ai effectivement ignoré des aspects importants des enjeux qu'on évoque. Alors pour remettre les choses à plat, quand tu achètes un CD, on t'octroie une licence d'utilisation illimitée de son contenu et un droit de propriété exclusivement concernant le support matériel (disque, pochette, coffret,...). Ca paraît normal, ce n'est pas en achetant un CD que tu deviens propriétaire des morceaux présents dessus et ce serait un non-sens que de céder les droits de propriété appartenant légitimement à l'artiste à tout un chacun.

D'ailleurs, je viens de consulter tous mes CDs et ils portent tous l'inscription "Unauthorised copying, hiring, lending, public performance and broadcasting of recorder work prohibited"
Ce qui veut bien dire que, pour ton mariage ou tout évènement qu'on peut considérer comme "public", il faut que tu aies l'accord de l'artiste ou de ses ayants droits. Ce qui prouve bien l'immense hypocrisie autour de l'usage des CDs qui existait depuis bien avant l'apparition des formats compressés.

De même, un achat sur MP3 t'octroie une licence d'utilisation illimitée. La seule différence à l'heure actuelle, et c'est là que je te rejoins, c'est que tu ne peux céder ta licence à quelqu'un d'autre via les achats en ligne alors que tu peux la céder (transaction sur PriceMinister) ou la léguer (décès) à quelqu'un d'autre quand il s'agit d'un CD.

Ce fait aberrant est justifié par la doctrine dominante en droit de la propriété intellectuelle, dite "classique" qui postule l'immatérialité des logiciels et, se fondant sur ce principe, n'accorde aucune propriété mais seulement une licence d'utilisation à la personne qui accepte le contrat.
Toutefois, la jurisprudence en droit de la propriété intellectuelle évolue et est contestée, notamment par une doctrine dite "matérialiste" qui revendique un droit de propriété pour l'ayant-droit en remettant en cause la distinction matérielle/virtuelle. Et je ne serais pas étonné que le droit de la propriété intellectuelle en ligne évolue dans les trente prochaines années.

Bien sûr que je suis au courant du fait que tu peux graver un CD sur ton ordinateur et le re-transmettre en MP3 ! Par contre, on rentre, comme pour le partage de fichiers directement achetés en MP3, dans le domaine de l'illégalité. D'un point de vue légal, tu peux prêter ou vendre ton support matériel avec sa licence d'utilisation mais seule UNE personne à la fois possède le droit de faire usage de sa licence.

Bref, avec le développement exponentiel et incontrôlable du téléchargement illégal, du peer 2 peer aux torrents en passant par les serveurs illégaux de stockage de fichier, le droit en la matière est complètement dépassé et incapable de juguler ce problème. Hadopi en est la preuve et la survie honteuse de sites aussi controversés que ThePirateBay prouve que les états-nations comme les grandes entreprises ont de moins en moins de prise sur internet.

Et c'est cette évolution monstrueuse que je saluais ! Sans la digitalisation des contenus multimédias, jamais les échanges musicaux ne se seraient autant intensifiés et développés aussi rapidement. Le tout est dans le cadre de l'illégalité au regard du droit international privé et public, mais c'est un facteur qui est en train de changer fondamentalement notre façon d'utiliser de la musique et de mettre en évidence les failles du modèle de la propriété intellectuelle.

Le pouvoir n'est plus dans les mains des majors mais dans celles des internautes qui ont maintenant la responsabilité éthique de déterminer s'ils souhaitent ou non rémunérer les artistes. C'est une question extrêmement controversée et l'industrie musicale n'aime pas se retrouver dans cette position de faiblesse (cf SOPA & PIPA).

Pourtant, je suis convaincu qu'un nouveau modèle de consommation peut émerger, et les exemples fructueux d'artistes finançant leurs albums via le crowd-funding (MyMajorCompany, KickStarter, Fundly, GoFundMe,...) ou les expériences à la Radiohead qui avait laissé leurs auditeurs déterminer du prix qu'ils souhaitaient payer pour In Rainbows (certes, il faut un public fidèle déjà mais l'exemple est beau et ils ont gagné plus d'argent que sur leurs albums précédents ) prouvent que les amateurs de musique ne sont pas ingrats ou radins et qu'il y a d'autres façons d'envisager notre rapport à la musique.

Alors certes, des personnes perdront leur emploi et tout n'est pas rose dans le meilleur des mondes. Toutefois, je suis assez confiant dans l'avenir concernant le partage de musique est je pense que c'est dû en grande partie à l'émergence du MP3.

Powerbeauf soulève un problème intéressant dans la mesure où se pose aujourd'hui la question du droit de léguer des MP3 achetés légalement.

On peut donner ou léguer un CD à ses enfants (ou à ses amis), mais il semble qu'il soit interdit de le faire avec les MP3. La dématérialisation induit la disparition de la seule chose dont on est propriétaire, à savoir l'objet.

Ceci étant, je ne suis pas juriste et cela reste à éclaircir :
http://www.telerama.fr/musique/en-2013-on-n-est-toujours-pas-proprietaire-de-ses-mp3-achetes-en-ligne,95613.php

Je tiens à rappeler que dans les conditions d'Itunes il est stipulé (et d'ailleurs certains artistes s'en sont insurgés) que tu n'es plus propriétaire des mp3 après ta mort donc que tu ne peux pas les passer à tes enfants ou autre. Ce qui est emmerdant. En plus comme le disait le chanteur de Rage et le fondateur de Ayreon, il ne gagne vraiment rien avec la musique vendue sur Itunes.

@ Moondreamer

C'est l'hôpital qui se moque de la charité ! M'as-tu bien lu et es-tu dans ton état normal ? Je te le demande parce que ton dernier commentaire tient du délire !

1. Quand tu achètes un CD, tu ne peux évidemment pas diffuser publiquement son contenu sans l'accord des détenteurs des droits, mais tu deviens bel et bien propriétaire d'un produit.

2. As-tu déjà entendu parler de Priceminister, d'eBay ou du Marketplace d'Amazon ? Oui, alors tu devrais savoir qu'il est parfaitement légal de revendre d'occasion un CD original, même sans pochette ni boîtier (puisque dans toute vente d'occasion, l'acheteur fait son affaire personnelle de l'état du produit qu'il achète). Tu peux même faire une plus-value en revendant des CD rares ou épuisés, comme cela m'est déjà arrivé. Par contre, essaie de revendre un titre téléchargé sur iTunes, tu auras tout un cabinet d'avocats sur le dos bien avant d'avoir trouvé un gogo pour te l'acheter !

3."Mais essaye de revenir à la Fnac ou dans n'importe quel disquaire grand public en leur disant que tu n'en veux plus, je ne pense pas qu'ils te le reprennent."

Une belle lapalissade totalement hors-sujet ! Sérieusement, Moondreamer...
Mais, je te rassure, iTunes et consorts non plus ne te rembourseront pas tes mp3 si tu les trouves nazes... Ce que tu ne comprends pas, c'est que si tu ne veux plus du CD que tu viens d'acheter, tu peux le revendre immédiatement et amortir en partie ton achat. Si tu as acheté l'album en format digital et qu'il te saoûle, tu n'as plus que tes yeux pour pleurer...

4."la seule chose que les MP3 tuent, c'est la vente d'occasion qui se fait chez les disquaires plus confidentiels et moins concernés par ce souci de propriété intellectuelle. "

C'est aussi faux qu'inepte. Va dire ça à un ex-employé de Virgin Megastore et on en reparle après ! Je n'ai guère de sympathie pour les grandes enseignes de la culture, mais quand des centaines de travailleurs se retrouvent au chômage à cause d'un enfumage qu'on veut faire passer pour le progrès, il n'y a pas de quoi s'extasier. Et les miséreux bossant dans les usines fabriquant les CD, en Chine, que deviennent-ils ? D'ailleurs, qui sait ? Une partie des préparateurs de commande chez Amazon et Cie subiront peut-être le même sort, à leur tour, lorsque les ventes de produits dématérialisables deviendront confidentielles.

5. Sais-tu que lorsque tu achètes un CD, tu peux le convertir en mp3 à l'aide d'un gratuiciel, et ensuite en faire le même usage (légal ou non) qu'un ensemble de fichiers mp3 achetés sur iTunes ? Oui, alors pourquoi écris-tu une ânerie aussi énorme dans ton 5è paragraphe (paragraphe à moitié incompréhensible, d'ailleurs) ?

6."Ton CD, (...) seul un utilisateur à la fois peut s'en servir."

Il en va exactement de même pour un mp3 acheté. Du moins, si on reste dans la légalité... De toutes façons, n'oublie pas qu'un CD est toujours un répertoire de fichiers mp3 en puissance.

7. Quant à l'argument selon lequel un album dématérialisé coûte moins cher que sur CD, c'est parfois vrai en valeur absolue. Mais dans tous les cas, il reste beaucoup trop cher. Pourquoi ?

__ Parce qu'une fois qu'on a fait fumer la carte de crédit, sa valeur financière devient nulle (cf supra).

__ Parce que les plateformes de vente démultiplient leurs marges en LOUANT du virtuel. Elles peuvent bien proposer un prix inférieur de 20 ou 30 % si leur marge double, triple ou quadruple... Si tu y trouves ton compte, pourquoi pas ? En ce qui me concerne, je refuse ce modèle qui prend les consommateurs pour des imbéciles.

J'approfondis ma réponse, ou plutôt, je laisse ce lien le faire pour moi afin d'étayer mon argument, mais je suppose que le débat ne sera pas clôt pour autant.

http://www.protegez-vous.ca/technologie/qualite-sonore-cd-contre-mp3.html

Après le débat cd/vinyle ne devient vraiment pertinent qu'à partir du moment où l'enregistrement de base a été effectué en analogique, c'est à dire sur bandes, si tel est le cas le vinyle est nettement supérieur au cd.
La plupart des ingés sons disent que rien ne vaut les bandes pour capter le son, le choix du format digital étant un choix économique avant tout.

Enfin, c'est bien beau de posséder des milliers d'albums en MP3, mais il se trouve qu'on le écoute jamais vraiment assidument avec ce format, la prolifération des fichiers empêchant de se plonger dans le sujet, quand on a tout, on zappe sans vraiment s'arrêter.

Seul problème avec le mp3 : ça n'a aucun charme.

Je trouve les mp3 très pratiques, mais je préfère quand même largement tenir dans mes mains un bon gros vinyle ou bien un sympathique petit boitier CD, ça me parle beaucoup plus...

Le mp3 n'est pour moi qu'un outil, les vinyles et les CD sont en revanche des objets de collection qui ont une histoire, que l'on peut toucher, qui ont un vécu et un aspect sentimental. Pas les mp3, malheureusement pour eux...

Toutefois, je plaide la coexistence : tous ces formats peuvent cohabiter, et chacun y trouve son compte au final. Il y a ceux comme Moondreamer qui ne jurent que par les nouvelles technologies, il y a les anciens combattants qui ne jurent que par le vinyle et qui haïssent le CD, et puis il y a les modérés et les intermédiaires, comme moi, qui aiment à peu près tous les formats. Personnellement, j'achète mes albums à la fois en vinyle et en CD, et je les charge ensuite depuis mes CDs sur iTunes pour en profiter sur baladeur. Alors certes, ça fait que je possède beaucoup de disques en doubles, mais que voulez vous, c'est le problème de la collection...

La musique téléchargée via iTunes est compressée en MP3, ce qui n'est pas les cas du CD, de fait la qualité auditive de ce support est moins bonne.

Au risque de contredire powebeauf, ses arguments ne tiennent quand même pas beaucoup la route.

Acheter un CD ne te rend pas propriétaire de la musique qui est dessus, il te donne juste le droit à une écoute illimitée/à volonté du support musical copyrighté qui est dessus (comme les MP3 en fait)
Au final, tu ne peux pas revendre ton CD à n'importe qui non plus.

Certes tu peux le re-vendre un peu au noir dans une braderie ou un marché, chose que tu ne peux pas faire sans la pochette et le support procurés par l'album physique. Mais essaye de revenir à la Fnac ou dans n'importe quel disquaire grand public en leur disant que tu n'en veux plus, je ne pense pas qu'ils te le reprennent.

Non, la seule chose que les MP3 tuent, c'est la vente d'occasion qui se fait chez les disquaires plus confidentiels et moins concernés par ce souci de propriété intellectuelle. C'est un problème, d'accord. Mais la contre-partie en terme de partage est exponentielle et compense largement cela !

Ton CD, tu peux le passer à ton pote, puis peut-être à un autre quand il en a assez, etc. Mais seul un utilisateur à la fois peut s'en servir. Par contre, une fois acheté en ligne, tu possèdes sur ton disque dur le fichier MP3 que tu peux (tout aussi [il]légalement que quand tu prêtes ton CD à quelqu'un) graver ou envoyer à autant de personnes que tu veux le fichier en question sans avoir à en llmiter l'écoute à une personne. Ce qui est quand même une avancée énorme, non ?

Et autre avantage que j'accorderai à iTunes, c'est que sans pochette, mais également sans tiers intermédiaire (Fnac et consorts), les prix des albums diminuent de façon substantielle et l'album moyen coûte moins cher sur Amazon ou sur iTunes qu'en magasin. Enfin l'intermédiaire est toujours là mais il prend une part moins importante (philosophie "mieux vaut vendre beaucoup un peu moins cher que beaucoup moins un peu plus cher") et l'absence de matérialité élimine les coûts de fabrication, et de transport.

Un sacrilège, peut-être, mais une connerie, sans aucun doute. Pourquoi ? Parce que quand tu achètes un CD, tu en deviens propriétaire. Tu possèdes un objet physique (plus ou moins beau)que tu peux revendre librement si un jour, tu n'en veux plus.

Quand tu achètes de la musique sur itunes et consorts, tu ne deviens propriétaire de rien. Tu payes plein pot uniquement pour avoir le droit d'écouter à volonté la musique que tu as acheté. Tu ne peux pas légalement la revendre. On te vend au prix fort l'utilisation hyper-restreinte de quelque chose dont le coût de revient et de vente est ridicule, et dont la valeur financière est nulle une fois acheté...

En clair, Apple a réussi dans le domaine de la musique à mettre en place un fantastique piège à c...

Disons que pour certains mélomanes un peu old school, la musique digitale reste un peu le plus bas de l'échelle musicale et ces personnes là ne jurent que par la possession des CDs (voire des vinyls pour les plus rétro).
Dans cette optique, iTunes représente le summum et le pire de cette "digitalisation" de la musique dans laquelle l'amateur n'est plus que consommateur de masse et peut piocher au cas par cas pour choisir le(s) morceau(x) qui lui plait(sent).

Arguments en leur faveur ? La possibilité d'avoir le support matériel, la pochette, de tenir entre les mains l'objet du plaisir (on dirait que je fais de la promo pour un sex toy) et la joie du collectionneur qui prend plaisir à accumuler devant ses yeux une discothèque (dans le sens originel) immense.
Certains parlent aussi de chaleur du son sur vinyl, d'une qualité d'écouter bien diminuée pour les formats compressés de type MP3, bref de différences que seuls les auditeurs très pointus seront en mesure de percevoir.

Ceci dit, je ne rentre pas dans cette catégorie là... C'est peut-être une question de génération mais j'ai commencé à écouter de la musique par le biais du virtuel et je suis bien content d'avoir la capacité de stocker ma bibliothèque musicale de milliers d'albums sur un seul support que jamais aucune étagère au monde ne pourrait contenir.
Et puis avec l'avènement de formats moins compressés mais plus lourds, comme le FLAC, l'argument qualitatif est de plus en plus dur à recevoir !

Bref, un long débat assez houleux auquel on peut ajouter, en ce qui concerne iTunes, toutes les questions éthiques concernant la situation de quasi-monopole, l'obligation implicite d'utiliser le logiciel d'Apple quand on achète des morceaux sur son "Store" et bien sûr les aspects critiquables de la compagnie à la pomme qui pousse ses consommateurs à vivre et à consommer toujours plus Apple.

New gold dream, premier vrai album ?
Quels que soient tes goûts, le premier album (pas mal du tout au demeurant, même si pas abouti) s'intitule "Life in a day."
Selon moi Empires and dance ainsi que le duo Sons and fascination/Sister Feelings Call, (sont balèzes pour dénicher des titres qui claquent) valent mieux qu'un détour et vieillissent aussi mieux que leurs successeurs.

Déjà ma note pour ce vrai/faux double est élogieuse. En fait, depuis que je l'ai écrite, j'aime de plus en plus la première époque de Simple Minds.
Le premier, Life in a day, est trop calqué sur Magazine et assez énervant mais les trois suivants : Reel to real cacophony, Empires and Dance et Sons and fascination/Sisters feeling call font bel et bien partie de leur sommet. Ils forment assurément avec New Gold Dream un des plus beaux ensembles stylistiques de la new wave.

Et sinon, c'est une coïncidence mais je suis justement en train de rédiger des chroniques pour les premiers albums manquants ces temps-ci. A paraître dans quelque temps.

Bonjour,

Je me suis concentré sur la discographie américaine jusqu'à December's Children, parce que c'est la plus complète. Il n'y aura pas de chroniques des version britanniques. J'ai utilisé les deux versions pour Aftermath, sans préférence, car c'est comme ça que fonctionnait la chronique à réécrire.

La plupart du temps, la chronique mentionne quand même les différences marquantes entre les versions, et précise les conditions de sortie de chaque album.

S'il s'agit du passage :"we all know sometimes lifes hates and troubles.....and their great-great grandchildren will tell", j'ai de gros doutes, sur scène on voit un choriste qui chante ce passage.
Les crédits de l'album ne mentionnent que Stevie Wonder pour la voix lead, pourtant je ne la reconnais pas à l'écoute.
Maintenant cela reste possible, car les ingénieurs du son savaient jouer avec la vitesse de lecture des bandes, en enregistrant sa voix et en ralentissant la vitesse de lecture Stevie Wonder pouvait éventuellement obtenir ce timbre plus grave et plus épais que l'on entend sur le mix final.

Stevie Wonder.

J'ai assisté aux concerts de la tournée de 1987, un à Rome et l'autre à Paris Bercy. Cori Josias était présente sur pas mal de titres, mais je suppose que cela doit être visible sur Live from Loreleï que je n'ai pas vu, d'où la question posée par l'internaute.
Je ne sais si pas en revanche si Tessa Niles n'a par été retenue par le groupe ou si celle-ci n'a pas plutôt privilégié sa carrière de choriste de studio extrêmement bien fournie à cette époque.
En revanche, elle a participé aux tournées d'Eric Clapton et de George Harrison quelque temps après.
On peut la voir (entre autres) ou plutôt l'entrevoir,sur le DVD concert for George ou encore sur Unplugged d'Eric Clapton.

Je plussoie Ramon. Les deux morceaux de Clutching At Straws où Fish est accompagné par la chanteuse Tessa Niles, à savoir "That Time of the Night" et "The Last Straw", n'apparaissent pas sur ce live.

Notez d'ailleurs que Tessa Niles n'a pas été retenue pour la tournée, et a été remplacé par l'inconnue Cori Josias, que l'on retrouve sur Live From Loreley.

En fait les titres les plus anciens ont été enregistrés lors des tournées antérieures à celle qui suivit la sortie de clutching at straws, en 1984 et en 1986 concernant l'intégrale de Misplaced Childhood.
Les chansons de Clutching retenues sur ce live, enregistrées en décembre 1987 étaient quant à elles interprétées sans la choriste.
Donc Cori Josias étaient bien présente durant les shows mais les titres où elle intervient n'ont pas été retenus par l'éditeur!
CQFD

Oui, sur la plupart de ses albums solo on trouve ce mélange pop (ballades feutrées, morceaux rock efficaces) et influences progressives. Rien que sur Still, il y a "Water Out of Wine", "Still it Takes Me By Surprise" avec un long solo de piano... Sinon il faut piocher dans The Fugitive, Bankstatement ("I'll Be Waiting", "That Night", "The Border", "Thursday the Twelfth"). A Curious Feeling, son premier album, est très imprégné de l'esprit Genesis fin 70's. Strictly Inc enfin propose quelques perles et un pavé de 17 minutes magnifique ("An Island in the Darkness").
Malgré tout, on sent à travers ces albums la patte claviériste (basse-synthé, synthé-guitare des fois aussi) et qui n'est pas forcément au goût de tout le monde...

Ca fait plaisir de revoir un de mes anciens messages (vieux de 5 ans). J'avais même écrit une réponse en réaction au message de Terry, du genre "je vais essayer c'est chouette" qui n'a pas été validée (comme ça je prouve que c'est le miens).

Evidemment si on met le prix on peut tout entendre. Il y a des oreillettes intra-auriculaires à 5€ et d'autres à 350€ je pense qu'il y a des petites différences.

Justice ne s'écoute pas sur un casque. Le reste, si. C'est nouveau. Et, quand on cherche un peu, et qu'on met les prix, on peut les entendre ces basses.

En effet ils ne rendent pas bien les basses ; même s'il est écrit sur le mode d'emploi qu'elles plongent à 20 Htz !

Salut,
Parce que généralement les casques, et plus encore les écouteurs, ne rendent pas bien les basses, voire les éclipsent totalement.
A+

Parce que ton cerveau risquerait fort de gerber par tes oreilles, tes narines, tes yeux, ta bouche...
J'ai vu le résultat sur un pote qui a tenté l'expérience, c'est plutôt dégueulasse.

D'après Rate Your Music, il s'agit effectivement d'un live pirate, d'où le peu d'informations à son sujet. Quant à savoir s'il est digne d'intérêt, je ne saurais dire puisque je ne le connais pas.

Il y a de toute façon déjà quoi faire dans les enregistrements officiels de Ride pour avoir une idée du groupe sur scène. Je recommande particulièrement le Live at Reading Festival 1992 qui revisite la période de leurs deux premiers albums, ainsi que Kaleidoscope, dont le son cracra réjouira les amateurs de shoegaze lo-fi.

Donc comme je l'expliquais dans ma réponse (non encore?) publiée, il "suffit" de disposer d'une platine adéquat (avec convertisseur MP3), d'un graveur de salon ou plus simplement de télécharger un logiciel qui numérise les vinyles pour se fabriquer son propre CD.

Non, aucun des disques de ce groupe n'a été réédité en CD. Les vinyles en revanche sont encore facilement trouvables à bon prix sur des sites comme Priceminister, CDandLP...

@Leu : C'est bien ça ! Je pouvais chercher longtemps, je croyais que je l'avais entendue dans un titre de metal... Merci beaucoup !

En cherchant un peu j'ai trouvé ceci : Scooter - Habibi Halua

De part sa durée, cette sortie est plus à considérer comme un mini-album que comme un EP.
Cordialement

Il est supervisé et dirigé par Kanye West. Et il est présent sur tous les titres si je me souviens bien. Le truc, c'est qu'il a voulu faire un album qui donnerait un coup de pouce à tous les artistes présents dans son label G.O.O.D Summer.

Je considère cet album comme étant de Kanye West avec pleins de featurings.

Les deux albums suivants me semblent inférieurs à celui-ci. Toutefois The Inner Mystique reste très bon, même s'il vaut surtout pour les reprises ("In the Past", "I'm not Like Everybody Else", "I Ain't no Miracle Worker"...). Les compos d'Ed Cobb sont un peu moins réussies à mon avis. C'est donc un disque sympathique mais moins équilibré.

De même je trouve One Step Beyond inégal, et c'est un album que j'écoute plus rarement. Il me manque la dimension "garage" et les influences anglaises des deux premiers disques. On bascule vers quelque chose de très californien (ce qui n'est pas une tare en soi) où la folie rock'n'roll s'estompe un peu. Mais le disque est bien écrit, plus pro, et on peut l'apprécier si on aime le folk et le psyché "côte ouest".

Je pense que tu fais allusion au film "Le monstre est vivant" de Larry Cohen sorti en 1974, j'ai moi aussi fais le rapprochement il y a longtemps avec la pochette.

Oui, c'est (je crois) une référence à "Rosemary's Baby" de Roman Polanski.

Sinon, il est à noté que cette pochette volontairement cheap, signée Steve Joule (graphiste des premiers albums solo d'Ozzy Osbourne), est un photomontage basé sur une image de bébé qui a été également utilisée comme pochette pour un single de DEPECHE MODE.

Je te conseille :

1) Tyr (1990, Martin)
2) Headless Cross ou The Eternal Idol (88 ou 87, Martin aussi)
3) Seventh Star (86, Hughes)

Ce dernier est très bon, car pas de Black Sabbath à l'origine. On y trouve du blues, du doom épique, très complet je trouve !

1. Headless Cross
2. Cross Purposes
3. Born Again

Attention, tout le monde n'apprécie pas "Born again", je fais parti de ces gens, pour moi ça été la douche froide, il faut que notre ami essaye d'abord, je ne connais pas tous les albums avec Martin, mais ayant déjà écoutés "tyr" et "headless cross", ce sont indiscutablement de bons albums. Ils ne sont pas non plus inoubliables.

Perso, le meilleur c'est "Born Again" aprés "Tyr" et "Cross purposes" (à égalité avec "Headless cross").

OK pour "Born Again" avec Ian Gillan, en revanche je trouve que "Cross Purposes" est le meilleur du Sab avec Tony Martin !

Les mêmes que RED ONE mais dans un ordre légèrement différent :

1. Tyr (1990), avec Tony Martin
2. Headless Cross (1989), avec Tony Martin
3. Born Again (1983), avec Gillan


Par contre, les autres albums sans Dio et Ozzy sont tout à fait misérables je trouve (en mettant de côté Seventh Star, qui n'a de Black Sabbath que le nom).

1. Headless Cross (1989), avec Tony Martin
2. Tyr (1990), avec Tony Martin
3. Born Again (1983), avec Gillan

Bonne découverte ! Les autres que je n'ai pas cité (Seventh Star, The Eternal Idol, Cross Purposes, Forbidden) possèdent également leurs qualités que j'ai abondamment détaillées dans mes chroniques, même si ce ne sont certes pas les meilleurs opus de la bande à Iommi ...