Recherche avancée       Liste groupes



      
POST-PUNK / NEW-WAVE  |  STUDIO

Commentaires (10)
Questions / Réponses (1 / 3)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style + Membre : Joy Division

NEW ORDER - Power, Corruption & Lies (1983)
Par WALTERSMOKE le 15 Novembre 2015          Consultée 1059 fois

Le deuil de Ian Curtis étant fait, il était temps pour New Order de passer à la vitesse supérieure après un Movement d'anthologie. Comment s'y prendre ? En allant plus loin dans l'électro, par exemple. Denial et Senses le préfiguraient déjà, et Power, Corruption & Lies, à la pochette culte, confirme la nouvelle direction du groupe.

Outre les singles (alors) inédits Everything's Got Green et Blue Monday (qu'on ne présente plus), New Order parvient en 42 minutes à convaincre que non seulement le synthé c'est le bien, mais qu'en plus il est crédible à proposer une new-wave/cold-wave tristement dansante. Encore que... le ton, au niveau des mélodies, se fait plus enjoué ("Age of Consent", "5 8 6", "Ecstasy"...), et Bernard Sumner affirme l'originalité de sa voix, se détachant ainsi de son légendaire compère.

Alors pourquoi une note aussi neutre qu'un 3 ? D'une part, le sentiment de non-originalité est flagrant : aussi excellente soit-elle, "5 8 6" est montée sur le même châssis que "Blue Monday", le caractère génial en moins, et la comparaison entre "Dreams Never End" (l'ouverture de Movement) et "Age of Consent", encore plus semblables, est cruelle pour cette dernière. Et quand bien même on s'en fout, à tort ou à raison, PCL (pour faire court) n'arrive pas à proposer de morceau réellement marquant et poignant. Enfin, ça c'est pour ceux qui n'ont pas la réédition incluant "Blue Monday" (encore !).

Comme le dit Seijitsu, PCL est un album de transition pour New Order. Ce constat est d'ailleurs d'autant plus vrai que l'avenir, que ce soit pour les singles ou évidemment les albums, montrera que le groupe fixera définitivement sa patte pour la décennie et continuera de s'imposer comme un groupe majeur, y compris de nos jours.

A lire aussi en NEW-WAVE par WALTERSMOKE :


KING CRIMSON
On (and Off) The Road (2016)
Complètement incomplet




The B-52'S
The B-52's (1979)
Post-punk loufoque et débile


Marquez et partagez





 
   SEIJITSU

 
   WALTERSMOKE

 
   (2 chroniques)



- Bernard Sumner (chant, guitare, melodica, synthétiseur, programmat)
- Peter Hook (basse, boite à rythme)
- Stephen Morris (batterie, synthétiseur, programmation)
- Gillian Gilbert (synthétiseur, programmation, guitare)


1. Age Of Consent
2. We All Stand
3. The Village
4. 586
5. Your Silent Face
6. Ultraviolence
7. Ecstasy
8. Leave Me Alone



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod