Ce troisième album de Grégoire, c'est tout d'abord une pochette résolument laide : un visage en trop gros plan, un regard un peu torve, un oeil gauche, et un sourire figé comme celui d'un presbytérien venant d'entrer dans les ordres sans avoir connu la moindre chose des mystères de la vie, et le tout en noir et blanc...

C'est ensuite un titre d'album ressemblant beaucoup à une parodie de Mylène Farmer faite par Nicolas Canteloup, ce qui fait presque penser à une mauvaise blague ou à un "auto-troll". Non, franchement...

Ce sont ensuite des textes toujours aussi nazes et désespérément vides, servies par des orchestrations certes un peu plus osées qu'auparavant, mais qui n'apportent au final que peu de choses réellement novatrices...

En définitive, non, clairement non, ce troisième effort de Grégoire n'est pas celui d'une confirmation pour un artiste d'exception, c'est plutôt celui d'un buzz largement immérité en 2008 et que certains continuent d'alimenter 6 ans plus tard pour pouvoir encore récolter quelques larges bénéfices...

Que peux-t-on sincèrement trouver d'intéressant artistiquement à ce garçon après 6 années de matraquage médiatique ? Ses textes ? Clairement pas. Sa musique ? Elle n'a pas grand intérêt. Son physique ? Il y a largement plus sexy que lui, mais je vous accorde que ce détail ne devrait pas entrer en considération si l'on est un poil honnête.
Seuls ses fans ont donc la réponse, et le fait est que Grégoire a des fans, cela c'est incontestable...
Moi, cela fait déjà longtemps que j'ai renoncé à comprendre, et ce troisième album ne me convaincra pas plus...